Chapitres i-vii. la teleportation. partie i

Áîðèñ Àðòàìîíîâ
                Chapitre I. Au metro.
          C'est bon, quand on sent bien. On attend toujours quelque chose plus grand, sans ;tre content des instants pareils, ensuite il se souvient d'eux, en les consid;rant comme d;coration de sa propre biographie.
          Aussi Albert, en alarmant un peu les compatriotes par son nom, qui n'est pas russe, comme d'habitude traversait-il la vie par une d;marche de sautillements, aussi maintenant au sens propre de la m;me mani;re marchait-il apr;s descendre du train matinal. Il allait le long de l'itin;raire bien connu, qui commence ; Moscou d;s la descente sous la terre au m;tro. ;a n'a pas d'importance, que le ciel de printemps, qui comme si promette tellement de bien, va ; dispara;tre pour vingt minutes. Est-il m;me heureux? N;anmoins, quels doutes peuvent ;tre ; cet ;gard? Maintenant il vendra les journaux aux itin;raires, qu'il m;me choisira. C'est bien, que les trains locals vont de Moscou le long de onze directions, et les passants ach;tent ses journaux de "Moskovski Komsomolets" ; "SIDA-info".
          N'importe pas ; la fin qu'il n'a aucun besoin d'appliquer connaissances qu'il a re;ues ; l'Universit; de Moscou ; la facult; de physique et de math;matiques. Seulement en vendant des journaux, il est capable de nourrir soi-m;me et son ;pouse jeune Nadia, avec laquelle il s'est mari; il y a trois ans. Elle ;tait jeune, belle et svelte, aussi capable voir, qu'il a choisi une strat;gie correcte dans la vie au m;me apog;e des changements en 1990. Il ;tait un adversaire f;roce des avortements, mais il ne s'agitait point de cela. En ;tant proche d'elle, il s'est adapt; ; cycles mensuels d'elle de telle mani;re ; ;viter une grossesse. Comme tous les jeunes mari;s, ils se disputaient souvent, mais n'y allaient jamais trop loin. Ils faisaient paix vite et r;conciliation se transformaient d'habitude en passionn;s exercices d'amour.
          Il n'avait pas une propre voiture. Les deux n'avaient pas propre datcha. N;anmoins, Albert se souvenait souvent, comme ; l'ann;e derni;re apr;s g;n;reusement payer au chauffeur se pr;cipitaient-ils devant les queues g;antes, qui ;taient debout d;s 6 heures du matin pour acheter l'alimentation. Cette fois-l; ils ont presque eu ;t; en retard au train Moscou-Simf;ropol. Leur route finissait ; Yalta, qui est telle habituelle et telle exotique ; la fois. Il para;t que les montagnes se fussent lev;s comme un ;norme mur intentionnellement pour d;fendre ce coin de paradis du froid et toutes les autres adversit;s du pays malchanceux qui est la Russie.
          Mais toutes les malchances passaient devant Albert sans le toucher. D;s qu'il a commenc; ; suspecter sur l'essence satanique de l';tat sovi;tique, il s'est effondr;. Lorsque Yeltsin a ;t; arriv; au pouvoir, il n'y a plus besoin de dissidence. Mais l';tre humain est fait ainsi qu'il  manque quelque chose toujours.
          Sa femme avait trois belles amies. Lena ;tait rousse avec beaucoup des taches de rousseur. Valia avec les grands yeux expressifs. Sveta avec traits du visage orientaux. Quelle grande envie avait-il de baigner dans l'amour de toutes les quatre! De presser Lena timide quelque part dans un coin sombre. De pincer les fesses ;lastiques de Valia, pour qu'elle se pr;cipiterait vers lui, en faisant de l';il. D'enrouler la tresse de Sveta autour de la main et poss;der d'elle, en la mettant ; genoux et en la faisant se pencher docilement. Et de laisser sa femme l;gale participerait activement en tout cela. De laisser qu'ils soient tous en paix l'un avec l'autre et toutes les quatre puissent prendre du th; avec il, en ;tant toujours heureuses, sans jalousie et sans conflit entre eux.
          N;anmoins, il comprenait que ce ne serait pas bien ; exiger tant du poisson d'or de la fortune. Ce ne serait pas bien d';tre tant avide et provoquer la col;re de Dieu ; cause de cela, ; Qui pensait-il souvent  ces derniers temps. Il faut Le remercier parce qu'il est vivant, en bonne sant; et plein de force. Aussi il Le faut remercier pour tous les changements de ces derni;res ann;es ont ;t; en sa faveur. Maintenant personne ne l'appellera un sp;culateur, parasite ou oisif. Par la volont; du destin est-il devenu n;cessaire ; la soci;t;, qui ;prouvait la famine d'information et son travail ;tait pay; g;n;reusement.
          Il est descendu avec ;a en t;te vers la plus c;l;bre station de m;tro, qui aussi ;tait la plus utilis;e par le peuple local et aussi par les visiteurs ext;rieurs. Mais quelque chose inhabitude l'a forc; ; s'arr;ter dans ce couloir sali et carrel; de marbre et ;a a renvers; tout son destin futur.
          Entre les vendeurs et mendiants r;guliers, qui ;taient bannis souvent par les flics, y avait-il une bo;te en bois avec une inscription, qui d'aucune mani;re n';tait appropri;e aux march;s spontan;s et contemporains, malgr; toute leur barbarie: "mettez ici un billet de 1 ; 100 dollars et soyez heureuses."
          Cela n'a pas pu passer sans attirer l'attention d'Albert, qui s'int;ressait ; tout. Outre cela il a eu de la chance qu'il est arriv; dix minutes plus t;t que pr;vu et pendant ce temps pouvait-il observer tout qu'il avait lieu, mais... vainement.
          Deux flics sont pass;s devant ;a. Beaucoup de monde sont pass;s aussi. Personne d'eux ne faisait d'attention ; la bo;te, comme si elle n'exist;t pas. Un nouveau riche passant qu'on appelait maintenant "nouveau russe", il a mis le billet 100 dollars. Plusieurs personnes ont mis sans h;siter les billets avec George Washington et continuaient machinalement leur chemin. Et l'image d'Abraham Lincoln ne s'est ;vad; pas sans entrer ; cette bo;te ;tonnante. Le plus surprenant, c';tait que personne n'a pr;t; attention au caract;re inhabituel de la proposition.
          -Excusez-moi s'il vous pla;t, - Albert s'est adress; ; une femme ;g;e, avec laquelle a l'intuition lui dit qu'un contact productif serait possible. - Cette inscription sur la bo;te, n'est-ce pas qu'elle para;t trop bizarre?
          L'intuition le n'a pas tromp;.  L';g;e et honn;te en apparence femme a accept;e volontiers d'aider ; r;soudre ses probl;mes. Elle regardait longtemps cet endroit o; la bo;te se trouvait, puis aussi longtemps regardait ; l'Albert et a finalement prononc;:
          -Jeune homme, quand avez-vous bu la derni;re fois?
          -Je ne bois pas.
          -Mais excusez-moi. Si vous aviez ;t; so;l jusqu'; fr;n;sie il y a quatre jours, je serais facile expliquer tout. Il n'y a aucune bo;te. Faites vous-m;me la conclusion s'il vous pla;t. Je suis une infirmi;re ; la clinique psychiatrique. Je donne ma parole que je n'y vois aucune bo;te, - et elle s'est d;p;ch;e ; bas apr;s avoir ;a parl;e.
          "Bien, - pensa Albert. - J'emporterai maintenant votre tr;sor et il sera int;ressant ; observer, comme vous r;agirez."
          Il vint ; la bo;te et essaya de la saisir. Tout ; coup il avait eu grand vertige et la derni;re chose qu'il se rappelait, c';tait un gentil mais per;ant regard d'un vieil homme qui ;tait debout pr;s du mur oppos;.
          Albert revint ; soi ; cause de pas trop dur coup de matraque de policier.
          -Pourquoi vautres-tu ici? Ce n'est pas un village. Va dormir l; o; tu as bu. C'est quoi ce bordel, es-tu arriv; ; Moscou avec telle face?
          -J'habite aucun village mais la ville Mytichtchi. Deuxi;mement vous ferez mieux de v;rifier les papiers de ce vieil homme, - Albert dit, en pointant du doigt au bizarre vieil homme, qui ;tait debout pr;s de la bo;te, qui n';tait pas moins bizarre.
          De toute ;vidence ce vieillard, dans une robe inhabitude, sombre et bleue, et qu'on voudrait nommer "un p;lerin", il avait relation la plus directe avec la bo;te et il regardait maintenant Albert avec son regard p;n;trant. Tout ; coup Albert sentit remords, car comme s'il e;t balanc; sur ce vieillard, qui ne convenait point au r;le d'un h;ros n;gatif et il ajouta:
          -En fait, tr;s probablement, il n'y a pas de vieillard ici, et je me sens juste mal, je suis tomb; malade et j'ai des hallucinations.
          -Dans ce cas je te desso;lerai vite, - en brandissant la matraque, marmonna le compagnon de flics qui ;tait plus agressif.
          -Attends, Ivan, - le deuxi;me a interrompu et continu; d;j; ; voix basse: Est-ce que tu ne vois pas? L'homme est malade mental. Il a besoin d'aller ; psychiatre. Hey, mec! - le flic fit signe de la main ; son compagnon d'arr;ter et s'adressa ; Albert:
          -Voil; le num;ro. ; parler franchement, je n'aime pas aussi ce qu'il y a une diablerie qui passe ici. Si tu vois, entends ou apprends quelque chose inhabitude, je serai reconnaissant si tu m'en signales.
          -Vous cherchez un miracle, mais il est devant vous. Est-ce que ne voyez-vous vous pas la bo;te de bois et un vieillard heureux pr;s d'elle?
          -N;anmoins, cher ami, il n'y a qu'un mur de marbre, mais j'ai besoin des faits. Ainsi ;a veut dire qu'il n'y a ni le vieillard ni la bo;te avec inscription: "mettez ici un billet de 1 ; 100 dollars et soyez heureuses"?
          L'adjudant-chef de police se pencha et parla ; voix bas directement dans l'oreille:
          -Si tel miracle a lieu, est-ce que tu crois comme si nous e;mes rat; une chance ; l'utiliser ; notre but? Tu as besoin d';tre trait; en effet. Si tu es plus jeune, j'aurai cru que tu fais semblant de fou ; ne pas aller ; l'arm;e. Cependant, c'est une adresse postale. ;cris tout en d;tail qu'il avait lieu ici et n'envoie pas une carte mais une lettre ; cette bo;te postale. ;cris sur le vieillard, sur la bo;te avec un tas de dollars, ;cris sans h;siter. Quant ; toi, qu'est que tu fais?
          -Je vends des journaux.
          -;a veut dire tu vas ; la rue de 1905?
          -Je ne sais pas les autres places. Bien. Comme on parle: "cause toujours". N;anmoins, sois sympa, appel si tu vois que quelque chose encore para;t ;trange dans notre station.
          -Bien sur, - Albert r;pondit, mentalement s'en indignant ; la situation.
          S'en allant, il pensa: "enfin j'ai d;barrass; de ce frai bolchevique". Puis il essaya de souvenir quels journaux et combien va-t-il ; acheter et ; quel prix va-t-il ; les vendre. Ce n';tait pas trop difficile d'en souvenir et le revenu d'aujourd'hui a ;t; dix pour cent de plus que d'habitude. Il n';tait aucun embarras de revenir chez soi ; la belle femme. Il voudrait oublier sur l';vanouissement matinal et ne le souvenir plus. Il para;t que l';v;nement matinal n'a pas du tout touch; la quotidiennet; heureuse de la famille jeune sans enfants.

                Chapitre II. Coup de fil.
          Rien d'inhabituel ne se produisait au cours des deux semaines suivantes. Albert se levait t;t de la m;me mani;re quatre fois par semaine et partait pour le travail, o; il ;tait son propre patron et subordonn; ; la fois. Sa femme le salua de la m;me mani;re joyeusement ; son retour et parfois il trouvait chez lui une, moins souvent deux ou trois des amies constantes d'elle, que nous connaissons d;j;, et nous connaissons aussi comment elles lui impressionnaient. Une fois pendant ce temps ils sont all;s tous les deux chez ses parents dans une maison situ;e dans une r;gion voisine dans un village ; 200 kilom;tres de Moscou. Les parents avaient achet; cette maison ; temps ; bas prix au tout d;but de la perestro;ka, en laissant ; leur fils l'appartement des deux chambres dans la ville Mytichtchi pr;s de la station ferroviaire des trains locals Perlovskaya (14 km de la gare Yaroslavsky de Moscou - auteur).
          Albert lui-m;me n';tait pas indiff;rent ; ce cas dans le m;tro. Il consid;rait ce fait avec curiosit; soit d'un aventurier ou chercheur que l'autre jour il a d; devenir non seulement un t;moin, mais aussi un participant d'un paranormal de lesquels les journaux diff;rents ;crivaient si souvent derni;rement. N;anmoins, il y a beaucoup d'inventions et exag;rations aux journaux ; cause du d;sir de faire sensation, mais ici le fait avait eu lieu. Il ne l'a racont; ni ; sa femme, ni ; ses parents, car il savait ; l'avance, il y aurait beaucoup de questions qu'il m;me ne soit pas capable de r;pondre, malgr; toute son ;rudition. Ils le connaissent tr;s bien, c'est pourquoi ils ne douteraient pas de sa sant; mentale.
          L'autre jour il y avait un refroidissement. On parle de ce que l'arbre dernier bourgeonne ; ce temps ; la r;gion de Moscou, c'est le ch;ne. Il y avait tout trop habituel autour de lui et il oubliait le cas ;trange au m;tro toujours involontairement. Notre protagoniste devait confesser ; soi-m;me seulement par un raisonnement logique sans ;motions que ce fait a eu lieu. Ce fait a eu lieu quels que soient ses d;sirs et son attitude face au fait incroyable et il est impossible de nier ce qui ;tait. Bien s;r; on peut essayer d'oublier, faire semblant comme s'il n'y ayant eu rien, mais pourquoi doit-il tromper soi-m;me? Si on compare petites choses ordinaires de la vie courante avec une chanson bien connue, seulement une note dans la chanson a sonn; comme une dissonance qui fait mal aux oreilles, mais la chanson continue comme si de rien n';tait. N;anmoins, il est impossible de supprimer la note de la chanson.
          Malgr; d'appliquer toutes les capabilit;s afin de r;soudre cette ;nigme, les questions ;taient laiss;es sans r;ponse, mais il y avait un fait curieux ; la premi;re place. Tous les passants dans m;tro ont laiss; cette bo;te non seulement sans attention, mais m;me ne l'ont vu pas. La version d'hallucination ;tait exclu d'embl;e par Albert et il avait raison. M;me si une maladie mentale commence comme ;a, les hallucinations continu;rent et augment;rent.  Sa passion pour les exercices de yoga et son d;sir de s'am;liorer ont cr;; une habitude depuis longtemps ont cr;; l'habitude d'observer soi-m;me et sa sant;. Non. Il n'y avait pas changements et cela veut dire qu'il  ne faut que chercher les bizarreries ; l'ext;rieur, pas ; l'int;rieur Il n'y avait aucune diff;rence ; la mani;re de penser, ni avant, ni apr;s, si ne faire pas attention ; ce qu'il m;dite maintenant sur l';v;nement ;trange d;crit aux journaux, mais au lieu de cela il m;dite sur l';v;nement pareil auquel il est un participant direct et peut-;tre m;me que le participant principal.
          L'appel t;l;phonique sonna si inopin;ment qu'Albert sursauta, ce qui ne lui est pas arriv; auparavant. La pens;e premi;re ;tait: "Qui ce pourrait ;tre? Il est possible que par erreur".
          Il sauta du lit. L'horloge indiquait un peu plus de dix heures du matin. Il est temps de prendre du th; matinal. Pendant il allait vers le t;l;phone, le son d'appel coupa le silence du matin plusieurs fois encore.
          -All;.
          -Salut, Alik.
          Ne le nommait personne comme ;a, sauf les parents, sa femme et les amies d'elle. Il avait abandonn; tous les amis il y a quelques ans, car avait compris que n'avait plus besoin d'eux.
          -Qui dit ;a?
          -Mon nom ne te parle rien, aucune chose nouvelle, - pronon;a voix s;re et vive, mais pas jeune.
          Et voil;! Il a compos; le num;ro correctement, m'a nomm; correctement, n;anmoins, je ne le connais point!
          -Mais avec qui je parle maintenant?
          Albert savait le prix d'information et la r;gle d'or des gens intelligents de ne la donner pas ; tout le monde. Cela serait la m;me chose, comme si donner l'arme contre soi-m;me ; l'ennemi ; la guerre.
          -N'aie pas peur. Je te connais si bien, si je veux faire tort ; toi, je l'aurais fait d;j; depuis longtemps.
          -Pourquoi j'aurais peur, si je suis m;me capable d'effrayer ; chaque personne? - L'habitude de parler d;cemment y compris avec les ennemies a emp;ch; ; lui d'ajouter deux mots: "bouc vieil".
          -J'ai un bon conseil pour toi. Quand tu es en col;re, imagines-toi, quoi tu ferais avec Sveta si on te donne le droit de faire tout que tu veuilles. Crois ; moi, s'il te pla;t, que ce serait mieux que compter jusqu'; dix ou m;me jusqu'; cent.
          -Avec quelle Sveta s'agit-il? - demanda Albert en faisant semblant de ne comprend pas.
          -Avec Izmailova qui est une amie de ta femme.
          -Connais-tu, par hasard, mon adresse personnelle?
          En r;ponse a dit l'inconnu clairement l'adresse personnelle d'Albert.
          -Alors, avant d'apprendre de tels d;tails, il faudrait apprendre le fait, malgr; je gagne relativement beaucoup d'argent, c'est moins qu'une somme critique d'argent, en commen;ant de laquelle vos gens pourraient faire attention ; moi.
          -Oui, si la convertir en dollars, ce serait environ deux cents dollars par mois. Je suis d'accord avec toi, fils. La mafia ne fait pas attention ; tels revenus, malgr; beaucoup des oisifs t'enviraient. Pourtant je connais des moyens, comme gagner dix fois plus, m;me cent fois plus. Et tu peux le profiter. Mais ce n'est pas essentiel.
          -Et vous devriez aller encore plus profond dans mon ;me pour apprendre que je suis un tr;s inadapt; individu pour votre travail. Il y a une id;e bien connue: "L'argent n'est pas une chose principale et il les faut gaspiller pour secouer l'imagination du b;tail environnant, ; rev;tir cher choses de mauvais go;t, ; faire semblant un type cool", tandis qu'il y aura le pouvoir de dix mecs sur moi qui sont plus cool et je devrai les ob;ir, ramper devant eux, en avant peur pour mes proches et moi-m;me. Bien s;r au commencement donnerez-vous ; moi l'occasion de gagner argent, par exemple, en transportant la marijuana de la vall;e du Tchoui quelque part ; Samara. Et vous croyez, comme si je sauterai de la joie et courrai au resto ; boire la fausse vodka et de pied en cap m'habillerai les v;tements Adidas qui seront faux probablement aussi. Est-ce que vous n'ayez pas pens; ce que vous sonniez ; la mauvaise porte de quelqu'un qui malgr; l'envie de gagner, n';changera jamais sa libert; et l'ind;pendance pour rien au monde. Pas pour argent, pas pour v;tement. M;me le pouvoir sovi;tique n'a pas pu me capturer ; la collectivit;. Ma conclusion finale que la soci;t; est un b;tail, est devenu contre eux. Et s'il n'y avait pas la perestro;ka, j'irais maintenant aux prisons et asiles de fous de notre "Patrie". Est-ce que vous cherchassiez intentionnellement la plus inadapt;e personne pour votre soi-disant travail? Vous pouvez voir partout grand nombre de gens l;ches et avides, qui ne sont pas contents, parce qu'ils ne trouvent pas apr;s disparition de la pouvoir Sovi;tique, dont cul ; l;cher. M;me pour mes deux cents dollars ils serviraient ; vous comme des chiens fid;les. M;me ; vendre les journaux ont-ils cr;; leurs stupides brigades, en mettant en place les m;mes pourries relations, qui avaient lieu dans les collectifs sovi;tiques. Par exemple, ; notre chemin de fer, s'en limitant ; la voie de Moscou ; Mytichtchi, ils croient au mythe qu'ils eux-m;mes ont invent;s, comme si je gagne moins, car je travaille entre Mytichtchi et Alexandrov et non seulement l;-bas. Je travaille le long de toutes onze directions de mon choix, mais ils sont attach;s comme des chiens ; leur section du chemin et y ont rong; dessus entre eux comme des chiens. Et comme ils ont peur de votre mafia! Si je tiens une tente nourriture ou coop;rative, je payerais le tribut dans des limites raisonnables et plus rien. Au bout du compte suis-je s;r que ce syst;me de racket est cr;; par notre ;tat natal de merde. N;anmoins je ne laisserais me forcer d';tre un esclave. M;me si vous me d;truisez seul, j'aurais le temps de d;truire plusieurs dizaines de vous. C'est n'est pas rentable ; s';nerver sur moi, car il y aura plus de probl;mes que de revenus.
          Albert sentait qu'; l'autre bout du fil ;coutait-on avec attention.
          -Et quoi? ;tes-vous d;;u maintenant? ;tes-vous devenu capable comprendre que vous ne gagneriez rien avec moi?
          -Non. Je ne suis pas d;;u, mais ravi. Tu es le m;me dont qui j'ai besoin. Je n'ai pas eu tort! Je n'ai pas perdu mon temps vainement! Il semblait que la joie sinc;re sonn;t ; la voix, comme la joie d'enfant.
          -C'est int;ressant ; savoir, par quel moyen pourriez-vous me forcer travailler pour vous.
          -Non, cher ami. Tu travailleras pour tu, comme avant.
          -Vous pouvez vous offusquer ou ne vous offusquer pas, n;anmoins, de quoi peux-je penser encore? Est-ce que vous ;tes un adepte de l'amour homosexuel et mon personnage co;ncide avec votre script sexuel personnellement?
          -Tout d'abord, je te dis assez sinc;re que je ne m'offusque, parce que je ne bl;me les gens pareils. Deuxi;mement - non et je peux r;p;ter "non" plus encore. Troisi;mement, j'ai une amante ; la Krasno;arsk r;gion, je l'appelle "coquine". Si tu appris, quel ;ge avons-nous, elle et moi, tu t';vanouiras. Et ma relation avec elle est assez ;trange. Ainsi ta version est injustifi;e.
          -Est-ce que tu ne pourrais pas trouver une jeune fille plus proche?
          -Il ne me co;te rien ; m'envoler aller-retour.
          -Mais si le temps est inappropri; ; voler?
          -Pour moi est temps appropri; ; voler toujours.
          -C'est que vous frimez d;j;.
          -Au fil du temps tu l'apprendras. On ne peut pas tout ; la fois.
          La voix se tut, mais on ne raccrochait pas. Albert r;fl;chit. La t;che ne r;solvait pas. Si suivre la logique simple, il ne resta qu'une chose: une certaine intelligence service veut le recruter. Bien qu'on pense, comme telles choses n'ont lieu qu'au cin;ma, elles peuvent ;tre dans la vie r;elle aussi. N;anmoins, quelle information a-t-il? Toutes les usines et unit;s militaires autour sont sus ; chaque chien. Tout ;a est film; des satellites terrestres depuis longtemps. Quant ; sa position politique, en particulier l'anticommunisme, maintenant c'est ; la mode et personne ne sera surpris. Peut-il ;tre que c'est ; la cause de sa capabilit; de voir ce que les autres ne voient pas? L;-bas au m;tro? Et si ces salopes voulaient l'utiliser comme cobaye? Testent-ils une nouvelle arme psychotronique sur lui? Ainsi pourquoi ont-ils commenc; ; contacter, ; parler? Ils pouvaient l'observer sans communication. N;anmoins, si c'est une intelligence service, Albert ne croyait pas, comme si le monde soit divis; en riches et pauvres. M;me n'est-il divis; pas en pays diff;rents. De point de vue d'Albert, le monde est divis; en ces qui consid;rent le collectif plus haut qu'un individu et ces que croyent vice-versa, c'est-;-dire, ces qui consid;rent un individu plus haut que soci;t;. Il y a les uns et les autres ; chaque pays. Ces derniers seraient ses hommes pour lui, et il ne refuserait pas ; aider ; eux, il est peu importe, sous lequel drapeau agissent-ils.
          Il sentit le souffle de quelqu'un en arri;re et regarda autour. Il tenta de sourire ; Nadia qui s';tait approch;e par-derri;re, mais elle avait l'air anxieux et pr;occup;.
          -J'ai entendu que Sveta vient d';tre mentionn;e dans votre conversation.
          -Est-ce la jalousie?
          -Tu bien sais, son ami tient une coop;rative. L'autre jour avait-il eu un probl;me avec la mafia. Est-ce que c'est ils qui appellent?
          -Tu-m;me as parl; de ce qu'il y a le toit de gangster au-dessus de lui et il paye ; eux.
          -C'est les autres. Une guerre est planifi;e entre eux et son toit. Il vont ; divider le territoire. Et ils peuvent entra;ner lui dans leur confrontation. Sveta est proche de lui et aussi peut ;tre forc;e ; participer.
          -N'est-ce pas que tu inqui;tes trop t;t?
          -Alors c'est ils qui appellent probablement? ; fouiner, n'est ce pas? Qui t'appelle?
          Il voudrait crier: "les espions!", mais il s'arr;ta ; temps. Nadezhda le consid;rerait comme une tentative maladroite de tout transformer en blague. Peut-;tre c'est ses amis d'avenir et m;me s'il ne leur ferait pas de mal par tel texte ouvert, mais il les peut d;cevoir en soi ; cause d'exclamations pareilles. Il ne pouvait comprendre jusqu'ici, qu'est-ce que cet appel signifie, mais il ;tait s;r d;j; que ce n'est aucune mafia. Soudain il s'est souvenu que l'inconnu ;coute, attend et ne raccroche pas.
          -N;anmoins, qu'est-ce que vous voudriez? Quel est votre but ; cause duquel vous appelez?
          -Je suis ton ami et c'est n;cessaire de se rencontrer et converser. Tu dois savoir tout.
          La voix ;tait gentille jusqu'; tel degr; qu'on ne voudrait point soup;onner son propri;taire d'intentions hostiles. Et si ces gens s'av;rent lui nuire, quels sont-ils salauds et hypocrites!
          -Combien y a-t-il de vous?
          -Je suis seul comme en derni;re fois. Je suis seul toujours, mais maintenant nous deviendrons ; deux.
          -Quelle est la "derni;re fois"? Il n'y avait aucune "derni;re fois".
          -Je veux rencontrer afin que tu saches tout, sans ;tre tourment; par des conjectures.
          -O; et quand?
          -Directement toute de suite, chez toi. Je suis seul. Va jusqu'; la porte et regarde ; travers le judas.
          Albert mit une veste, cacha la hache sous elle. Aux poches du pantalon cacha-t-il deux cartouches ; gaz et un couteau qu'on peut ouvrir en appuyant sur le bouton. C'est tr;s peu probable, mais on peut faire feu en judas. Il faut faire un p;riscope de petits miroirs dans l'avenir, pour observer du coin - c'est simple et bon march;. Mais maintenant peut-on avoir risqu; une fois. Qui craint les animaux, ne va pas en for;t.
          Mais d;s qu'il a regard; ; travers le judas, il a compris imm;diatement qu'il s';tait arm; vainement. La solution de cette t;che difficile demandait ; entrer chez lui litt;ralement. Il y avait le m;me vieillard-"p;lerin" du m;tro ;tant debout pr;s de la porte, mais ne tenait pas la bo;te avec l'inscription ;trange ; la main, mais un t;l;phone portable, ; l'aide duquel il vient de parler avec lui.

                Chapitre III. Visite.
          Par le mouvement brusque tourna Albert la porte. Il n'y eut aucun complice. L'inconnu franchit le seuil, en pronon;ant s;rement et clairement:
          -La paix soit ; votre foyer. Puis s'inclina-t-il l;g;rement, mit sa canne au coin et le t;l;phone portable abaissa-t-il ; la poche vaste de la robe bleue. Je vais imm;diatement me pr;senter: vieillard Paul. Vous pouvez me nommer simplement "Paul". Je vais ; parler tous vous en tutoyant et vous pouvez parler moi de la m;me fa;on. Est votre coutume ; enlever les chaussures, en arrivant de la rue?
          -Pas n;cessaire. Il fait s;che et purement dehors. Passez simple, - Nadezhda dit puis regarda ; son mari et sourit:
          -Alik, n'oublie pas de proposer la chaise au visiteur. Sinon ressemble-t-il comme si tu te sentes flotter quelque part entre les nuages, - la femme se r;jouissait, parce que au lieu de toutes les terribles choses qui apparaissaient dans son imagination, le visiteur ne ressemblait ; aucune d'entre eux.
          N;anmoins, Albert ;tait surpris encore plus et voil; pourquoi: Il n'y avait aucun doute qu'il a parl; au t;l;phone exactement avec ce vieillard et personne d'autre, la voix est la m;me, c';tait clairement. Mais c';tait la chose la plus incroyable que cet inconnu qui ;tait visible si d;pass;, comme si soit arriv;t-il de l'autre temps qui ressemble, on ne sait pas pourquoi, au XIX si;cle, il tel bien comprenait le langage d'Albert, quoique ce langage ;tait en partie contemporain et compliqu;, en partie intelligent et un peu d'argot et pendant ce temps-l; aussi ;tait-il capable de r;pondre si convenablement toujours. Quant ; niveau de conversation du vieillard, il d;passerait non seulement ses contemporains, mais aussi les gens du m;me ;ge qu'Albert. Cela bien contrastait, c'est possible, avec la plus stupide part de la population de l'Union Sovi;tique, qui avait surv;cu le Grand Terror ; un ;ge conscient. Le vieillard comprenait Albert d;j; au t;l;phone, tandis que pour les gens du m;me ;ge devrait-il tout simplifier, "d;chiffrer", expliquer chaque phrase. Ils pouvaient se fourvoyer m;me entre telles notions comme ; droite et ; gauche. Simultan;ment, l'apparence de l'inconnu ne contenait aucun signe du vernis de la bureaucratie de partie. Il s'int;grerait harmonieusement dans beaucoup des paysages de la nature terrestre. Il para;trait naturellement sur le fond des for;ts, des champs, des montagnes, passant la nuit pr;s du feu, marchant le long d'une route sinueuse et tr;s longue, de la m;me longueur, comme toute sa vie, priant ou m;ditant de temps en temps. Mais au bureau de n'importe quel ;tablissement sovi;tique aurait-il l'air plus dr;le qu'un ours polaire dans la M;diterran;e. Ses mouvements ;taient jeunes et s;rs, son regard ;tait expressif et vif. Si teindre ses cheveux et ;liminer ses rides, peut-;tre para;t-il, comme s'il ait quarante ans. N;anmoins, sans orner semblait-il qu'il e;t surpass; la marque de soixante ans depuis longtemps.
          -Alors, assieds-toi, vieillard Paul, sois mon invit;, - pronon;a Albert aimablement et sans aucune ironie, en tendant la chaise, apr;s passant la cuisine. Il a d;cid; d'abord ; accepte le jeu que proposait ce vieillard ;trange et ensuite agira-t-il selon les circonstances.
          -Je suis venu intentionnellement en pr;sence de la maitresse, - le voyageur commen;a ; parler, en hochement ; la direction de Nadia. Car si je viens, lorsque tu es seul, ;a pourrait sembler comme si nous planifiions quelque chose de douteux, en cachant d'elle. Je peux raconter quelque chose en pr;sence d'elle, mais pas tout.
          -Je ne tiens pas secret d'elle.
          Le vieillard a fait lui savoir ; l'aide du regard qu'il n'a pas cru lui. Nadezhda n'a remarqu; rien, parce qu'il l'a fait prudemment et vite. Son visage est revenu ; son expression pr;c;dente imm;diatement.
          -Il faut garder quelque chose en secr;te pour la propre s;curit; d'elle.
          -Pardon je vous interromps, - Nadia commen;a ; dire soudain, sans encore oser tutoyer avec vieillard. - Est-ce que ;a concerne mon amie Sveta ou l'entreprise de son copain d'une mani;re quelconque?
          -Je te jure qu'en aucune mani;re. Ce dont tu as peur, c'est une bagatelle qui peut ;tre vaincue aussi facilement, comme un moustique ennuyeux.
          -N;anmoins, en conversant avec vous, Albert a prononc; le nom de Sveta.
          -Voil; ce qui se passe. Laissez-moi, c'il vous pla;t, raconter tout ; tour de r;le. Je suis venu ici non pour prendre quelque chose, mais vice-versa: je vais ; donner quelque chose. Je suis malade d'une maladie incurable et mortelle que t;t ou tard tous vous serez malades.
          Les auditeurs sont devenus m;fiants et tendus.
          -On nomme cette maladie la vieillesse.
          Le soupir de soulagement a r;sonn;. Albert s'est rendu compte que le vieillard a raison. Il est devenu un peu insatisfait de soi-m;me, parce qu'il n'avait devin; jamais ; consid;rer l'existence de ce paradoxal et ; la fois assez correct point de vue.
          -Que la maitresse ne pense pas que j';vite de r;pondre. Le tour de Sveta viendra. D'abord parlons sur la vie, la vie terrestre. Bien s;r, j'ai appris beaucoup des choses pendant la vie, mais ce n'est pas assez pour le niveau de Bouddha. C'est assez possible que mon attitude ; l’;gard de la vie diff;re de votre une, mais il y a une chose que nous sommes pareils: LA VIE TERRESTRE ENCORE CONTINUE NOUS ; INT;RESSER. Les plus exp;riment;s professeurs spirituels recommander ; majorit; des gens de ne faire semblant d';tre Bouddha ou Christ pr;matur;ment, mais s'en tenir ; ce niveau de d;veloppement sur lequel ils sont.
          Quant ; moi, la vie terrestre m'attire comme un spectacle qui est le plus int;ressant. Par exemple, je consid;re le suicide comme un jet des pi;ces d';checs du plateau au moment du jeu qui est le plus int;ressant. Il semble que Seigneur ;a consid;re de la m;me fa;on. Le suicide ne serait pas un p;ch;, si Cr;ateur ne veut pas continuer le jeu int;ressant. Si j'emporte les connaissances que j'ai acquises si durement, retour ; l';ternit;, au champ d'information, sans les laisser se manifester sur la Terre, ce grand spectacle perdra quelques mouvements int;ressants du jeu. La conclusion est simple: je dois transmettre mes connaissances ; quelqu'un.
          Est-ce que Seigneur nous a donn; l'esprit si merveilleux, la intuition, afin de nous apr;s trouver ce tr;sor inestimable qui est capable se transformer en l'arme terrible en mauvaises mains, donnerions ; n'importe qui?
          Alors, maitresse, tu peux ;tre fi;re de ton mari. Il s'est av;r; seul de grand nombre des gens, le plus convenable pour ;a. Il s'est av;r; seul de tr;s grand nombre des gens, qui est digne de devenir mon successeur ; qui je peu transmettre cette grande doctrine secr;te. ; faire telle conclusion, je devais d'abord apprendre tr;s beaucoup de choses sur lui. Il est possible qu'il fallait apprendre sur il plus qu'il-m;me sais sur soi. Et savoir sur lui, ;a veut dire savoir de tous son environnement, d'abord de toi, de ses parents, de tes amies. Je connais Sveta basan;, Valia avec gros yeux, Lena avec beaucoup d';ph;lides. Je sais qui se passe dans la coop;rative de Tolik, ami de Sveta, et j'aiderai ; r;soudre ce probl;me. Quant ; la doctrine secr;te, elle peut ;tre compar;e avec la bombe atomique. Il porte ; la fois une puissance immense et un danger ;norme s'il n'est pas manipul; avec soin.
          -Quand a tu trouv; le temps ; v;rifier cet ;norme nombre des gens? - Albert a pos; question.
          -Tu et aussi quelques personnes encore  ;taient capables de r;ussir assez simple test: MON HYPNOSE N'A PAS FONCTIONN; SUR VOUS. J'ai r;ussi ; instiller ; tout le reste du monde, comme s'il n'y ait ni moi, ni bo;te. Les gens qui mettaient l'argent, ils faisaient cela d'une mani;re spontan;, m;caniquement, et les sommes d'argent ;taient telles, puis disparition desquelles ils ne marqueront pas. Je sais et poss;de beaucoup de moyens plus efficaces ; gagner d'argent, mais j'avais la t;che principale cette fois de tester ;norme nombre des gens pendant une semaine leur capacit; de r;sister ; l'hypnose. ;tre capable de r;sister ; la suggestion est qualit; tr;s pr;cieuse. Si tout le monde la poss;de, ne serait pas possible ni communisme, ni fascisme. M;me ils ne pourraient crucifier le Christ, car dans ce cas sauraient-ils clairement ce qu'ils faisaient et les initiateurs de l'ex;cution s'av;reraient en minorit;. N;anmoins, r;ellement ne savaient-ils pas ce que faisaient, mais au lieu d'eux ;a savait quelqu'un d'autre. Les foules ;taient en tous ces cas dans la condition d'hyst;rie collective. On inspirait ; eux et on inspire ; eux maintenant les perceptions erron;es de la r;alit;. Mais ce n'est pas pratiquement possible de sugg;rer quelque chose ; toi.
          -Mais pourquoi j'ai perdu la connaissance?
          -J'ai ;teint ta connaissance. C'est plus l;g;rement ; faire cela, au lieu d'inspirer une b;tise. Je devais t'arr;ter, sinon tu bouleverserais tous mes plans et une publication appara;trait dans la presse sur le ph;nom;ne anormal dans le m;tro. Ce serait tr;s inappropri;.
          -Mais quoi si le flic me mutilerait par la matraque?
          -En glissant, il ne tomberait pas assez bien. Sans mutiler, mais il ne pourrait pas se lever pendant longtemps.
          Alors, tu poss;des un grand talent. C'est impossible d'inspirer une b;tise ; toi. En le poss;dant, tu deviens digne de poss;der autres talents, qui donnent la puissance. Tu n'accepteras pas cette puissance sous l'influence de quelqu'un, mais uniquement de ta propre initiative. Ainsi ne pourra personne t'utiliser ; leurs propres fins comme une arme.
          -Et qu'en est-il des autres? Il y avait un peu encore des personnes qui ;taient capables de r;sister contre l'hypnose.
          -Deux d'eux ;taient d;s;quilibr;s. Ils pourraient faire assez de mal dans un acc;s de passion. Le troisi;me n'est pas assez intelligent. Quant ; quatri;me, j'ai aussi un plan pour lui. Ce n'est pas exclu qu'un jour ou l'autre il deviendra ton successeur. Il se montre prometteur, mais il est tr;s jeune et pas exp;riment;. La vie l'enseignera pendant longtemps, jusqu'; l'atteindre de m;me niveau que tu as, et alors on pourra commencer ; travailler avec lui.
          Nadezhda prenait du th; pendant cette conversation et ;coutait avecattention et surprise. Elle a d;j; vers; le th; fort aux tasses pour trois personnes et enfin demand;:
          -Alik, pourquoi tu ne me disais rien sur le m;tro?
          -; te laisser dans des pens;es douloureuses, suis-je un fou ou suis-je un contact on ne sait pas avec qui?
          -Enfin, au moins graduellement, pour je pourrais saisir l'essence un peu.
          -Il-m;me encore commence ; saisir, - le vieillard s'est intervenu.
          La sonnette a retenti soudain.
          -C'est Sveta. Le matin elle a promis ; venir.
          -Pour l'affaire, pour qu'elle ne me voie pas avant dont on en avoir besoin, je vais ; me cacher dans la salle de bains. Y a-t-il quelqu'un contre cela? - le vieillard demanda.
          -Non. Pas contre.
          Le vieillard saisit la canne, alla ; la salle de bains et ouvrit l'eau, mais ne verrouilla pas la porte.
          -Comment peut-on se cacher comme ;a! - Albert chuchota avec irritation.
          Enfin la porte ;tait ouverte. C';tait Sveta en fait. L'expression de son visage ;tait inqui;te.
          -Salut! Je viens de glisser mal et de salir les mains. Je vais les ; laver, - avec ces mots se dirigea-t-elle ; la salle de bain.
          Il ;tait trop tard pour l'arr;ter. Ils d;j; accusaient l'un l'autre en esprit que ne l'ont pas envoy; ; la cuisine o; il y avait un robinet d'eau aussi. Les deux se pr;cipit;rent en suivant d'elle comme par inertie. Sveta lavait les mains comme d'habitude et a jet; ; eux coup d'oeil avec surprise. Il n'y avait personne dans la salle de bain sauf d'elle. Et trois tasses du th; ;taient debout sur la table ; la cuisine. Nadia d;versa discr;tement le contenu de l'une d'elles et mit la tasse avec soucoupe au placard de la cuisine.

                Chapitre IV. Pas pour les faibles de coeur.
          -Sveta, veux-tu prendre du th; avec nous? - Nadia la demanda, quand Sveta sortit de la salle de bain.
          -Merci, mais je viens de prendre de petit d;jeuner. J'ai tr;s besoin de toi maintenant. J'ai d;cid; d'acheter un surv;tement pour l';t;, et je ne voudrais pas aller seule. Il serait meilleur aller l;-bas toutes les deux. Et il faudrait bavarder un peu aussi.
          -Je crois, je peux rester? - Albert demanda.
          -Bien s;r. Tu dois m;me rester, - Nadia r;pondit et se tourna ; Sveta toute de suite:
          -Il sait, j'ai lui d;j; racont;.
          -Et a-t-il invent; quelque chose?
          -Pas encore, - Albert intervint, - mais en g;n;ral, le sch;ma est simple et il est clair ce qu'il faut faire, mais il n'est pas clair encore comment le faire. Peux-tu attendre jusqu'; demain? Je dois traiter les informations re;ues, mais un vieil ami m'a appel; et il a confondu toutes mes pens;es.
          -Tolik doit payer ; eux dans deux semaines.
          -En ce cas ne t'inqui;te pas, - Albert consola.
          Dans ce temps finissait Nadia son sandwich avec th;. Elle s';tait nettoy;e d;j; avant la visite du vieillard. Les deux amies vinrent bient;t ; la porte. Sveta jeta un coup d';il ; il. Peut-;tre a-t-elle retenu son regard un peu plus qu'il faille, peut-;tre ;tait l'expression de ses yeux un peu inhabituelle, mais elle a fait comprendre soit faux soit sinc;re qu'elle n'est pas indiff;rente vers il, et il a compris bien ce signal. S'il commence ; flirter avec Sveta, m;me au pire s'elle s'av;re trop bavarde qu'a lieu souvent, cela ne m;nerait pas ; une grave rupture des relations avec sa femme. Il serait une petite querelle et tout irait bien de nouveau. Il ne voudrait pas seulement g;cher leur amiti;. Il ;tait juste agr;able regarder ; toutes les quatre. Les relations entre amies si imperturbables se former rarement dans notre temps. Quoiqu'elles n'aient pas encore sacrifi; quelque grande chose une pour autre et personne n'avait d; sortir quelqu'une d'eux d'une mauvaise situation. Peut-;tre seulement maintenant planifie-t-il quelque chose. Il croyait que la condition n;cessaire du bonheur est la pr;servation de la paix entre tous. N;anmoins ;tait-il difficile ; ex;cuter juste cette condition et juste cette circonstance l'emp;chait de prendre une premi;re mesure.
          La porte claqua.
          -Ton Alik parle de telle fa;on que je le comprends ; peine, - la voix de Sveta retentit dans les escaliers.
          -Je croyais d'abord aussi qu'il frime, mais j'ai compris bient;t qu'en fait c'est difficile pour lui ; s'exprimer simplement, - Nadia r;pondit. - M;me s'il fait semblant d';tre simple, il ne r;ussirait pas ; le faire assez gracieusement. J'entends chaque jour de lui que dans notre pays consid;re-t-on indigne d';tre intelligent. Mais chaque individu doit ;tre lui-m;me et s'il faut faire semblant d';tre stupid pour une cause, il ne faut pas le faire longtemps.
          On pourrait entendre, comment l'ascenseur qu'ils ont appel; est arriv;, comme s'est ferm;e la porte. L'ascenseur s'est mis en marche de nouveau, en transportant les amies au premier ;tage. Albert s';loigna de la porte. Une irritation ;tait ajout;e ; tout, parce que Sveta a interrompu le dialogue qui commen;ait ; se former si int;ressant. Il ouvrit la porte de la salle de bain. Le vieillard ;tait debout comme si de rien n';tait et souriait. En premi;re fois, Albert est devenu content de cela de la m;me mani;re comme on peut ;tre devenu content des amis.
          -Et quoi? Continuons-nous notre conversation autour d'une tasse de th;?
          -Je n'ai rien contre ;a. J'allais ; te raconter quelque chose et maintenant personne ne m'emp;chera de le faire.
          -Explique s'il te pla;t, pourquoi cette fois ton hypnose est march; de telle mani;re, que non seulement ma femme, mais je m;me a ;t; succomb; aussi ? N'est tu pas d;;u de cela ?
          -Non. Je ne suis point d;;u, car il n'y avait aucune hypnose cette fois. Ñ';tait une chose qu'il serait raisonnable ; cacher de tous les ;tres chers, je le r;p;te encore, pour leur propre s;curit;.
          Les interlocuteurs s'assirent ; table.
          -Paul, ne travailles-tu pas, par hasard, au cirque? Non. Je ne suis pas un illusionniste. Je n'use que des certains ph;nom;nes naturels, Dieu merci que la science ne les a d;couverts pas encore. N;anmoins, je suis un artiste, ; dire plus exactement, un acteur h;r;ditaire. Mes parents ;taient acteurs dans un non grand th;;tre ; Tobolsk. Mais d;s l'an 1914 s'est mal pass; tout. Mon P;re avait p;ri dans la Premi;re Guerre mondiale. Le destin l'avait apport; ; la France o; il avait pris dans un nuage empoisonn; par phosg;ne, quand l'adversaire avait utilis; l'arme chimique. La m;re ;tait morte du typhus peu apr;s la guerre civile. Ils sont morts encore jeunes, mais ils n'avaient pas vu l'enfer qui a r;gn; apr;s.
          -N;anmoins en apparence, tu n'as l'air m;me comme soixante-dix ans.
          -Il sera mieux si je montre le passeport, - sur ces mots sortit-il le passeport de la poche. En r;alit; montrait la photo son visage. L'ann;e de naissance fut 1898 et le lieu de naissance fut la ville Tobolsk.
          -Tu peux voir que je suis bien conserv; et j'ai rendu en abondance la sant; que le pouvoir sovi;tique voulait enlever de moi. J'ai pass; dans les camps de prisonniers pendant dix-neuf ans. J'ai quatre-vingt-quatorze ans j'aurai quatre-vingt-quinze en Novembre. Quant ; horoscope, je suis le Chien, le Scorpion. J'ai d;j; atteint ce point o; on ne sait pas combien ans est laiss;s ; vivre, un ou cinquante. Maintenant t'as-tu rendu compte, pourquoi je me d;p;che ; partager mes connaissances et capabilit;s?
          Albert acquies;a silencieusement.
          -Tu as pens; d;j;, comme malheureux suis-je? - le vieillard a demand;, en souriant. Tu as tort. Je suis un de les plus heureux gens au monde. Il n'y a gu;re gens, avec lesquels je voudrais ;changer du destin. Non seulement parce que crois-je que mon "moi" vivra ;ternellement apr;s de la morte de mon corps. Ma vie allait sur des collines. Il y avait les descentes, mont;es, virages serr;s tout le temps. Joseph Brodsky avait raison, quand il a ;crit que "la mort est une plaine, mais la vie est les collines, les collines ..." Si je n'ai pas pass; ; travers toutes ces ;preuves, je n'aurais appris rien et alors si je survivais jusqu'; cet ;ge, je serais maintenant un tas de merde, mais pas tel que tu me vois.
          Albert ;tait ravi d'un si nouvel ami, mais tentait de ne le montrer pas. Enfin il demanda:
          -Tes troubles guettaient ; chaque pas. Personne n';tait venu et ne t'a donn; la connaissance, la puissance. Cela veut-il dire que j'aie plus de la chance?
          -Si le Seigneur permet que tu re;oives la puissance, ;a veut dire que tu devras lutter contre un tr;s puissant ennemi. Dieu laisse pour toi la libert; de choix et le talent que tu recevras de moi, tu pourras user pour le mal. Mais je suis un optimiste et je sens que ;a ne se produira jamais.
          -L'entra;nement durera beaucoup des ann;es, n'est-ce pas?
          -Tu poss;deras ce talent imm;diatement d;s cet instant, lorsque tu auras compris l'essence. On pourrait te l'expliquer pendant quelques minutes, mais ce n'est pas quelque chose comme le th;or;me de Pythagore. Il n'y a nulle part tels mots m;me en sanskrit afin d'expliquer ce ph;nom;ne logiquement et tour ; tour. Je dois te pousser ; cette id;e, provoquer des vibrations appropri;es ; ton esprit, afin de tu pourrais exclamer un jour comme Archim;de: "Eureka!" Cela prendra plusieurs semaines, si nous avons bon chance, deux semaines. Bien s;r, tu as d;j; devin; qu'il ne s'agit ni d'hypnose, ni de t;l;pathie.
          -Oui. Je commence ; me rendre compte de ;a. Tu as dit d;j; d'hypnose en pr;sence de ma femme, mais tu as r;f;r; ; la fois sur une connaissance et une puissance, l'information de laquelle ne serait pas inoffensive pour elle. ;a veut dire, il y a quelque chose encore.
          -Et cette quelque chose vais-je ; te montrer maintenant. Je commenterai apr;s, d'abord montrerai. J'essaierai de ralentir. Regarde attentivement. J'esp;re que tu ne sois pas faible de c;ur.
          Paul se leva de la chaise. D'abord ressemblait-il, comme s'il essaye de se souvenir de quelque chose. Puis l'expression de son visage est devenue concentr;e et cette concentration toujours augmentait. En ;tant debout immobile, il comme si se f;t all; de plus en plus loin, en plongeant dans son propre monde, comme un ;tudiant qui essayerait de r;soudre un probl;me compliqu; ; la limite de sa capacit;. Puis il tendit la paume en avant, comme s'il e;t point; ; la cuisini;re ; gaz.
          -Regard ; la paume, pas au lieu o; elle pointe. N'aie pas peur, quoi que tu verrais. Ce n'est pas pire que la fluoroscopie, - la voix de Paul sonnait comme dans un r;ve.
          Soudain la paume commen;a ; se raccourcir de la m;me fa;on, comme on la plonge dans l'eau en baignant. Mais il n'y avait ni eau ni limite visible. Il y avait le m;me air, la m;me odeur et toutes les m;mes choses au lieu de la main qui dispara;t lentement. Et n;anmoins une diff;rence avait lieu. La main plongeait quelque part, mais elle plongeait dans une sorte de n;ant. Albert se pr;cipita en avant ; regarder de ce point o; la main est disparu, ; peu pr;s trente centim;tres du plan invisible qui absorbait la main. C';tait affreux! L'extr;mit; du vieillard ;tait comme si amput;e, mais amput;e avec une pr;cision filigrane. Ne pouvait qu'un laser accomplir amputation telle exacte. Tout ;tait visible: la chair, les os, les vaisseaux sanguins.  Le long de certains coulait le sang rouge fonc; comme si  d'ici ; l;-bas, en apparaissant du n;ant; le long des autres coulait le sang ;carlate de l; ici, n;anmoins, ne se d;versait nulle part, mais disparaissait apr;s avoir atteint ce plan invisible. En surmontant le sentiment assez compliqu;, mais il est clair que d;sagr;able, Albert toucha les entrailles d;nud;es de la main. Le sentiment ;tait le m;me comme s'il e;t touch; le verre. Il a essay; d'entourer l;g;rement par propre paume de c;t; la main qui disparaissait. Voil; d;j; le plan. Les doigts commen;aient ; sentir du vide au-del; du plan et le poing bient;t se ferma. Il regarda ; la main de nouveau. La manche de robe disparaissait dans le plan myst;rieux aussi. La voix sonna encore comme ; travers le r;ve:
          -Regarde mieux sous le lit dans la chambre.
          C';tait incroyable! La m;me main apparaissait sous le lit comme si du mur, n;anmoins la distance du mur jusqu'au m;me plan merveilleux et invisible ;tait ; peu pr;s dix centim;tres. Albert a serr; par plaisanterie la main qui apparaissait du n;ant.
          -Salut, salut, - la voix de la cuisine a sonn;.
          La main a commenc; ; sortir plus rapidement. Albert la laissa aller et courut ; la cuisine. Maintenant ressemblait le vieillard comme un homme coup; en deux, pas par un train, mais par un laser et malgr; cela vivant et se sent bien. La t;te s'alla "au n;ant" et maintenant sonna la voix de la chambre:
          -En g;n;ral, tu t'as rendu compte, comme cela marche et je vais ; traverser plus vite. Avec ces mots a-t-il fait un pas de plus, "sur le plan de disparition", en prenant le pied avec il aussi.
          Quand Albert est venu ; la chambre, le vieillard Paul d;j; rampait hors de sous le lit.

                Chapitre V. Une lecture.
          Albert ;tait boulevers; et ravi. ;videmment! C';tait beaucoup plus que voir la foudre en boule. Malgr; toute sa connaissance, il ne pouvait pas "calculer" vite, de quelle fa;on a lieu "une telle chose". C';tait une merveille, mais aucun r;ve. Il savait un moyen simple de d;finir, est-ce un r;ve ou il n'est pas, et ce moyen est plus efficace que pincer soi-m;me. les deux premiers nombres ; trois chiffres qui lui viennent ; l'esprit. Il a multipli; mentalement les deux premiers nombres ; trois chiffres qui lui viennent ; l'esprit, puis il les a mis au carr;, les a pass;s dans le calculateur. Il le serait impossible de faire en r;ve, mais m;me s'il r;ussissait, on se r;veillerait ; cause de la charge mentale qui serait tr;s grande, bien s;r, s'on n'est ni somnambule ni drogu;. Il n';tait point ni l'un ni l'autre. ;a veut dire que ce n'est pas un r;ve. On pouvait comparer son sentiment avec sentiment d'un enfant, les parents pauvres de lequel ont donn; lui soudain un jeu d'ordinateur qui serait le plus int;ressant, avec possibilit;s presque illimit;es. M;me dans le cas qu'il m;me ne peut jamais faire "comme ;a", il consid;rerait comme un grand cadeau l'opportunit; d'observer et apprendre ce ph;nom;ne ou au moins ; lire sur ;a. Quand il s'est remis, c';tait sa premi;re question:
          -Peux-tu t'aller loin comme ;a?
          -Maintenant tu comprends pourquoi il ne m'int;resse point, s'il est le temps favorable d'aller par avion ou n'est-il pas, quand je monte ou, si tu veux, quand je me d;place du territoire de Krasno;arsk ici et retour?
          -N;anmoins, ainsi peux-tu aller ; l'Am;rique de cette fa;on, n'est-ce pas?
          -Pourquoi pas? J'y vais souvent, surtout ; New York, ; Philadelphie, Los Angeles, San Francisco. Si je le veux, soit je peux me promener dans l'Europe, soit me monter ; la nature sois pr;s de Yenisei, soit pr;s d'Amazone.
          -Dans l'espace aussi? Tu viens de poser question bien sans pens;e. Il y a un vacuum. L'enveloppe d'air qui t'entoure et se d;place avec toi, elle dispara;trait imm;diatement et la pression te d;chirera comme un flet, qui du fond ; la surface est mont; imm;diatement. C'est la mort. Deuxi;mement, la place o; tu montes, dois-tu imaginer clairement. Troisi;mement, quant ; l'espace cosmique, en poss;dant l'opportunit; comme ;a, il me ne serait pas tr;s difficile de voler un scaphandre, n;anmoins, je ne peux pas garantir sa solidit;.
          -Mais le corps ne s';croule pas donc.
          -Lorsque r;ussiras-tu en premi;re fois, ne perds pas la t;te de la joie et ne monte que trois fois en jour, au maximum. Quand j'avais appris ; me d;placer de telle fa;on, ; l'instant du d;placement ne sentais-je rien, mais il y avait le sentiment des doleurs des os quelques heures plus tard. Si le faire tr;s souvent, je suppose qu'on puisse tomber malade. Mais dans un mois s'adapte l'organisme. Le fait est qu'il y a une flexion ; la direction des dimensions inconnues ; nous, quoique l'angle de flexion soit tr;s petit. La microd;formation passe ; travers tous d'un organism de la mani;re ondulante, ; travers chaque cellule du corps. C'est indiff;remment pour les tissus corporels mous, mais les os doivent s'adapter. Si le faire dans une combinaison spatiale, les pi;ces m;talliques peuvent ;tre incapable de r;sister. Le m;tal est plus durable que les os, mais les petites fissures peuvent contribuer ; la d;pressurisation,  et pour le meilleur ressemblera cela ; la maladie de d;compression, qui conduira au d;sordre mental pendant quelque temps, et tu ne seras pas capable de revenir.
          -Est-ce que d;pendent ces capabilit;s de la condition mentale? Apr;s tout, tu n'as eu aucun besoin de l';quipement sp;cial.
          -Est-ce que Christ avait besoin de l';quipement sp;cial ; marcher sur l'eau? Et le simple p;cheur Peter qui vient de commencer ; ;tudier d'il, il avait pu r;p;ter cette  merveille, mais d;s que sa psych; avait commenc; ; travailler dans une direction ind;sirable, il avait commenc; ; couler ; fond. Tu ne couleras pas et ne seras pas bloqu; dans ce cas. Tu ne pas r;ussiras pas, soit si tu t'arr;tes un peu, une petite force te poussera l;-bas, o; tu allais ; p;n;trer, ou en arri;re. L'humanit; sait d;s le temps ancien que nous sommes capables de g;rer non seulement le niveau d'adr;naline, en imaginant quelque chose de terrible et aussi le niveau de noradr;naline, s'en souvenant les ennemies propres. Mon moyen secret de me d;placer n'est pas d;crit  dans les manuels, n;anmoins, il n'y avait aussi ni la th;orie de ton homonyme Einstein jusqu'; r;cemment, ni la physique quantique.  Au fait, la derni;re pr;tend et tout le monde qui l'apprenait, ils savent qu'un ;lectron, par exemple, en absorbant ou en ;mettant de l';nergie, passe de l'un niveau ; l'autre, en disparaissant d'un endroit et apparaissant dans un autre.
          -Je le sais bien. Je peux aussi raconter sur l'effet-tunnel. Une petite bille que se roule le long de la table, la sauterait s;rement sur la lame de rasoir qui soit 1 mm au-dessus de la table. N;anmoins, si on la rule de cette fa;on tr;s grande quantit; de fois qu'on peut expresser par nombre un avec vingt six z;ros, une fois elle peut passer ; travers de la lame sans sauter et sans la endommager.
          -Je ne parle sur la m;canique quantique qu'; montrer le fait, il y a un si;cle et demi, si quelqu'un racontait des merveilles de cette m;canique, personne ne croirait, et le monde consid;rait le fait scientifique comme d;lires d'un fou. Certainement, dans le macrocosme fonctionnent ses propres lois, et je vais ; tenter d'expliquer ce qui passe pendant tel "changement de place", ; mesure que mes connaissances amateurs dans la physique me permettront de le faire.
          La bouilloire qu'ils ont oubli;e, commen;a ; cracher l'eau bouillante sur la cuisini;re et la flamme du br;leur. Le sifflement fort les for;a ; changer l'attention. Albert sauta de la chaise et commen;a machinalement ; faire le th;. Il mit trois cuill;res pleines du th; ; la th;i;re.
          -; bien! Tu as juste compt; sur moi! Je me suis habitu; ; boire du th; fort encor au camp de prisonniers. Apr;s d';tre sorti ; la libert; buvais-je le th; pendant plus d'un an sans interruption. Puis j'ai remarqu; que ce n'est plus mieux que le travail lourd, car il ;reinte. J'ai r;duit la dose, et tout finissait par se r;gler. Je suppose qu'il est m;me un peu bon pour la sant;, car il ;limine les mati;res nocives et le sang ne stagne pas.
          -Je ne buvais jamais le th; des prisonniers, mais d;s la jeunesse bois-je deux cuill;res ; caf; de th; dans la th;i;re, sans diluer. Aujourd'hui ; cause de l'occasion comme ;a ai-je mis trois cuill;res au lieu de deux. La caf;ine est la seule drogue que je me permets.
          -C'est une raison plus, pourquoi mon choix s'est arr;t; sur toi, - le vieillard dit apr;s verser le th; dans la tasse, en le go;tant.
          -Tu as promis de l'expliquer du point de vue de la physique.
          -Tu as raison. Il est mieux de parler chacun ; son tour, sans sauter de l'un ; l'autre. Ainsi, la cosmologie contemporaine suppose que la cr;ation soit une figure g;om;trique qui est assez complique et a onze dimensions, c'est-;-dire les directions qui sont perpendiculaires r;ciproquement. Nous ne savons que trois d'eux et les appelons dans la vie quotidienne: la longueur, la largeur et la hauteur. Nous ne savons pas et ne sentions pas les autres dimensions, mais ils se pr;tent ; des calculs math;matiques. Tu te rends compte, afin que dessiner la dimension troisi;me dans le plan, il faut sortir au-del; de ce plan. Mais nous ne savons pas, comment sortir au-del; de l'espace, afin que marquer au moins la quatri;me dimension. Nous ne savons pas comment peut-on le faire physiquement et est-ce que le faire possible. M;me nous ne savons s'imaginer le monde ; quatre dimensions, mais c'est surtout ; cause de l'absence d'exp;rience pareille. En outre, comme les savants supposent, cette figure d'univers est tr;s tordue. Imagine-toi un fil qui est enroul; sur le tambour tour ; tour proche. Le longue du fil peut la distance ;galer plusieurs kilom;tres, mais entre des tours elle n'est que millim;tres. Maintenant imagine-toi la plus fine bobine o; on peut mesurer entre les tours en angstr;ms. Et non seulement le fil est tordu, mais la bobine aussi. Et non seulement la bobine, mais aussi ce qu'est pass; apr;s la torsion. Il ne faut pas forcer l'imagination en vain. Il n'y a que deux facteurs qui peuvent transformer loin en proche: la multidimensionnalit; et la torsion. Beaucoup de directions permettent de faire proche tout ou presque tout. S'il y a besoin d'aller loin malgr; tout ; travers l’une des directions, m;me entre les tours, toujours peut-on trouver un chemin plus proche, gr;ce ; la grande quantit; du choix. Ainsi n'importe quelle chose m;me dans une galaxie qui est ;loign;e ; des centaines de millions ann;es-lumi;re peut s'av;rer proche plus que nous nous trouvons l'un de l'autre maintenant ; cette table. La presse populaire d;j; ;crivait sur ;a.
          Ma capacit; de "grimper" d'avant en arri;re est un grand atout en faveur de cette hypoth;se. Il y a tel sentiment, comme si je grimperais ; travers un fenestron ou ; travers n'importe quel trou. J'ai besoin d';nergie tr;s peu pour ;a, ind;pendamment de la distance. La t;l;kin;sie a besoin beaucoup plus d';nergie. Je n'y ai pas r;ussi ; acqu;rir cette capacit;. Je ne peux pas d;placer m;me la bo;te d'allumettes avec mon esprit, je ne peux que d;placer une t;te d'allumette, parce que je manque de force pour plus. Mais quant ; ce truc, je le fais l;g;rement. La chose principale est ; l'attraper cette condition mentale qui est n;cessaire pour ;a. Si un boxeur a besoin de travailler son coup, tu as besoin de travailler ta condition mentale.
          -N;anmoins, comment faut-il le faire.
          -Je vais ; donner un exemple qui aidera ; t'expliquer, m;me si ce n'est pas tout, mais beaucoup de choses que tu as besoin de savoir. Imagine-toi que tu dors et r;ves, comme si tu serais ; la gare d'Iaroslavl de Moscou, il faut aller chez toi, et le dernier train local doit se mettre en marche imm;diatement. Que feras-tu en r;ve?
          -Bien s;r, je courrai ; ce train, attends ... Il semble que je commence ; deviner, o; git le li;vre, - Albert dit, en ;tant heureux ; cause de la supposition inattendue, m;me il est saut; de la chaise.
          -Il serait mieux, si je m;me l'explique. Usage rend ma;tre. Si tu penses, comme tu t'as habitu;, tu resteras o; tu ;tais toujours. ; ta place, j'ignorerais ce train, laisserais le rouler. Mais j'essayerais comme peut-on clairement de m'imaginer l'appartement, la femme, toute une situation, toutes les sortes des sentiments, des ;motions et des pens;es qui apparaissent d'habitude, lorsque je retourne chez soi en ce temps tard. Je m'imaginerais, comme je grimperais ; travers un limit invisible ; la cuisine ou ; la chambre, ou m;me ; la toilette de mon appartement ... et je serai l;-bas imm;diatement.
          -Mais c'est en r;ve.
          -Oui, la mati;re astrale est flexible, on peut modeler d'elle n'importe quoi, cr;er et dissiper des images et tout comme ;a. Les images astrales sont vagues et ind;finies. La mati;re physique est plus dense, plus inerte, surtout le macrocosme, mais tout ;a n'est que quantitativement. Le macrocosme est plus exact. C'est le monde des mati;res lourdes et des hautes ;nergies. Il n;cessite des co;ts ;nerg;tiques ;lev;s. J'ai d;j; dit que ce que m'aide, c'est le fait qu'en fait, presque tout est situ; proche. Il n'y a pas distances dans l'univers qui serait commensurable m;me avec plusieurs mille kilom;tres. La r;sistance de l'environnement que je passe, est mineure aussi. M;me telle chose comme d'escalader une cl;ture, est plus lourde. Nos muscles mat;riels sont puissants. Nous pouvons aller, courir, traverser les cl;tures et soulever des poids, et il n'y a pas de probl;me ;nerg;tique. Le probl;me est la pr;cision. Il s'agit de la pr;cision de l'imagination. Tu dois apprendre ; t'imaginer le processus du d;placement exactement et aussi la place, o; tu tentes de "grimper". Afin que "grimper" ; travers l';tendue, tu dois "atteindre le cercle des dix points". Si tu rates, il ne serait que les imagines astrales, les r;ves, mais physiquement resteras-tu ; la m;me place. Il faut s'entra;ner pour ;a, n'essayer que de se souvenir vite apr;s un coup d'oeil la forme, la couleur, la quantit; et la situation des choses.
          N;anmoins, ce n'est pas tout encore. Quand tu tires, tu vois la cible et tu sais dans laquelle direction faut-il pointer le fusil. La cible est exacte. On peut n;gliger les effets quantiques. Mais ici faut-il "tirer" exactement, mais la cible n'est pas visible, j'ai d;j; dit sur ;a. On peut pointer exactement la distance et la direction du tir. Mais on ne peut pas d;crire la condition de l';me mesur;e en m;tres et en degr;s. Je ne peux donner aussi ni dessin ni photo de mon ;me, lorsque je le fais. Tu n'atteindras pas le but que tu ne vois pas qu'apr;s grande quantit; des "tirs" et un jour tu atteindras le but. Encore beaucoup de fois rateras-tu et puis atteindras le but en deuxi;me fois. Puis r;ussiras-tu toujours plus souvent jusqu'au temps quand tu commenceras ; r;ussir chaque fois sans probl;me.
          -Comment je me suis rendu compte, il y a trois choses. La premi;re: il faut travailler les habitudes nouvelles qui ont lieu dans le processus de r;flexion. La deuxi;me: travailler mon imagination exactement et la capacit; d'expresser ce que je vois plus exact. La troisi;me: en utilisant la m;thode d'essai et d'erreur, travailler la condition mentale qui m';tait inconnue, mais elle est n;cessaire pour le succ;s et la corriger. Ai-je raison?
          -Ce serait tr;s bon compliment ; l';tudiant, si je dis que le travail est facile avec il. Tu as compris tout bien, mais tu n'as pas pris en compte quelque chose encore.
          -Qu'est-ce que c'est?
          -La technique de s;curit;.

                Chapitre VI. La Siberie sovietique.
          Albert r;fl;chit, comme s'il serait souvenu quelque chose, puis demanda:
          -Paul, est-ce que tu as appris ; le faire longtemps?
          -J';tais lib;r; du camp de prisonniers ; la suite de l'amnistie g;n;rale en 1953. J'avais aim; un endroit ; proximit;. J'avais appris qu'il y avait une maison qu';tait ; vendre pas cher au bord du village. Une id;e m';tait venue ; l'esprit de vendre la maison in Tobolsk et d;m;nager dans ce coin perdu ; vivre ici jusqu'au bout. Je savais que cette maison est beaucoup moins ch;re que la maison in Tobolsk et j'avais grand besoin de l'argent. Si je raconte avec toutes les d;tailles ce que j'ai endur;, on pourrait ;crire le deuxi;me livre "L’archipel du Goulag". L';tre humain n'est pas parfait et j'avais un d;sir de venger. En endurant des ;preuves comme ;a et sans espoir de rester en vie, tout depuis le d;but ;tais-je innocent compl;tement. On m'a chop; en charge absurde d'espionnage de la m;me fa;on que beaucoup d'autres gens. Je n'ai pas de chance, car on m'a attrap; au moment quand la terreur sanglante n'avait pas encore eu le temps de prendre un tel ;lan et j';tais l'un des rares qui avaient m;rit; cette "honneur". N;anmoins, comme il s'est av;r; apr;s, j'avais eu beaucoup chance en fait. Car si la d;tention avait lieu trois-quatre ans plus tard, je serais ex;cut; contre un mur. Mais, comme la veuve de Mandelstam a exprim; l'id;e une fois que "l';poque ;tait encore v;g;tarienne". Ils n'avaient pas encore tu; Kirov ; justifier leur repressions devant le peuple. Ils m'ont condamn; ; dix ans d’emprisonnement en camp et puis ils m'ont ajout; plusieurs ans encore d;j; au camp. Je devais survivre et je me suis fait des amis avec les "voleurs dans la loi". Je ne peux pas me rendre compte jusqu'; pr;sent, pourquoi compatissaient-ils avec moi et il est possible que je ne l'apprenne jamais. Je suppose que la m;me chose eut eu lieu comme d'habitude dans toute une soci;t; sovi;tique. Quelqu'un a r;ussi ; joindre ; la collectivit; sans efforts, mais l'autre est plus intelligent, est plus fort, fait de son mieux, imite l'environnement social en tout, mais malgr; tout, les gens autour parlent: "cet homme n'est pas le n;tre". Ce n'est que dans la vieillesse ai-je compris, pourquoi cela se produit. En utilisant les traditions du troupeau, l';tat monstrueux surveille chaque personne du peuple ; l'aide du peuple lui-m;me. Il n'y aurait assez de police ni secr;te ni ouverte ; contr;ler tout le monde. Il n'y aurait pas assez d'argent pour ;a. N;anmoins, il n'y a point besoin de cela. Le peuple est un troupeau qui pa;t soi-m;me, en pers;cutant tous ceux qui ont os; de se distinguer de quelqu'une mani;re.
          Il est juste arriv; que ma mani;re de me comporter, les manifestations personnelles comme par exemple, la d;marche, expression de la face  n'a pas d;pass; leurs normes. Il est arriv; que les gens que je consid;rais comme les plus dangereux, ils sont devenus mes protecteurs, quoique c';tait un cas rare qu'ils ont favoris; quelqu'un qui n'appartenait pas ; leur caste, et je n'attendais rien de bon d'eux auparavant.
          Mais l';tat a ensuite d;cid; de faire des ajustements ; son syst;me d'esclavage. As-tu entendu parler de la "guerre des salopes"?
          -Presque tout le monde a l'entendu de cela dans notre temps.
          -La malnutrition constante, travail acharn;, le froid, les intrigues dangereuses, nostalgie de la volont; - tout cela durait des ann;es. Cela a affect; la psych; de chacun de tout le monde, ; chaque personne de sa propre mani;re selon l'h;r;dit;. J'ai commenc; ; remarquer des changements en moi aussi. C';tait les r;ves vifs, pressentiments qui se r;alisaient souvent, la capabilit; de lire les pens;es des autres, la r;action interne inad;quate aux ;v;nements, le sentiment de la force et pouvoir qu'il me semblait, comme si je les n'aurais jamais, mais je sentais que je poss;de un tr;sor, je ne savais pas juste, o; il se trouvait.
          L'automne de l'ann;e 1949. Ce jour devait devenir le dernier jour de ma vie. En nuit, les matons ont donn; le feu vert aux "salopes" pour tuer tout le monde dans notre baraque qui appartenait aux "voleurs dans la loi". La pression barom;trique a fortement chut; ce jour-l;, je l'ai appris du bien-;tre qui s'am;liorait, comme si des certains canaux se sont ouverts dans mon corps et les s;ves vitals qui avaient ;t; enferm; auparavant, maintenant ils se sont pr;cipit;s ; r;soudre des probl;mes inconnus dans le corps. D'habitude ;vitais-je de confier aux gens l'information sur mon bien-;tre et la condition de l';me, mais maintenant comme si j'aurais craqu; et j'ai annonc; que quelque chose de terrible doit se passer aujourd'hui et je suis seul qui sera en s;curit;, mais tous les autres doivent s'armer et ne pas dormir. "Qu'est-ce que tu, Artiste, est-ce que tu as perdu la t;te?" - quelque chose de pareil sonnait en r;ponse. "Artiste" - c';tait mon surnom du camp. Je me suis soudainement souvenu que je me trouve dans l'endroit o; il serait mieux ne pas ;tre franc et j'ai chang; le sujet de la conversation. "Peut-;tre le temps se changera aujourd'hui". "Cette id;e-ci d;j; ressemble moins ; des conneries. Je sens qu'il aille ; pleuvoir" dit l'un d'eux qui savait les dictions m;t;orologiques. Le soir, tout le ciel ;tait assombri. j'ai pri;, puis j'ai pri; en autres langues, comme un pentec;tiste m'a appris qui ;tait d;j; lib;r;. J'ai fini tout ;a par la pri;re "Notre P;re".
          Apr;s le d;ner a une id;e apparue et je ne sais pas dire d'o; est venue cette id;e: "ton salut est pr;s du lavabo, ton salut est pr;s du lavabo ..."
          Les "salopes" avec les couteaux longues ont fait irruption ; environ une heure du matin. Ils avaient l'avantage num;rique et l'avantage en armement. La soudainet; a ;galement jou; un r;le ;norme. Tout se passait comme dans un film ou dans un r;ve: les visages brutaux des tueurs, les pi;tinements, les jurons, les cris, le sang, les coups, la scintillation des lames. Quelqu'un qui pr;f;rait de "cracher au visage de la mort en instant lorsqu'elle regard dans les yeux, il a tu; une "salope" avec une hache. Je ne sais pas de quelle fa;on, mais il ;tait tu; apr;s, parce que je sais exact que personne n'a surv;cu dans cette baraque, sauf moi. Il est possible que je fusse rest; immobile. J';tais venu ; mes sens ; cause de la voix: "regardez ; l'Artiste. Il se repose comme au cin;ma. Descendez-le!" "Il n'est pas voleur. Il n'est que leur nettoyeur", - quelqu'un a r;pondu. "Il est avec eux malgr; tout. Et maintenant peut-il r;pandre l'information sur nous entre les camps. Tue ce salaud!"
          J'ai sursaut;, comme si je serais un ;tre ;lectrique et on m'a branch;. J'ai senti la force et l;g;ret; et me suis pr;cipit; vers lavabo. Je ne sais pas jusqu'; pr;sent, si une imagination avait lieu, ou j'ai vu exactement ce coin-l; qui est situ; ; deux cents m;tres de notre baraque pr;s des b;timents de production o; nous buvions d'habitude le th; fort souvent. Et j'ai vu cet endroit bien appris, o; j';tais chaque jour, comme s'il serait dans un rectangle verd;tre de taille humaine et un peu brillait une faible lueur. En courant, j'ai saut; dans ce rectangle et ... je suis miraculeusement et soudainement apparu dans cet endroit-l;.
          Une averse est tomb;e sur moi d'en haut. Un orage furieux tonnait, mais on pouvait entendre les jurons, les cris de mort et le bruit de verre cass; malgr; tout. Il n'y avait pas une place ; m'abriter de la pluie. La temp;rature ;tait d'environ dix degr;s au-dessus de z;ro. Quand je courais vers lavabo, quelqu'un a r;ussi ; me piquer avec un couteau une fois, mais l;g;rement, et maintenant sentais-je que la blessure, ; vrai dire, l';gratignure, saignait-elle pas beaucoup, mais de la mani;re persistante. Puis saignait-elle deux heures encore apr;s que la pluie est finie, en donnant ; mes v;tements un air ensanglant; et effrayant ; cause de cela. En tremblant de froid, j';tais allong; sur le sol pendant plusieurs heures. Quoiqu'il il ne pl;t plus que pendant d'une heure, je suis tremp; jusqu'; la peau. Je ne pouvais pas revenir dans la baraque. N'importe qui me pouvait tues et comment passer le reste de la nuit en compagnie des trente cadavres qui sont mort d'une mort violente! Je me suis endormi avant l'aube.
          Je me suis r;veill; ; cause des dents-de-chien et des cris des matons, mais en remarquant que mon v;tement ;tait ensanglant;, ils se rendirent compte que j';tais bless; et ils me men;rent au lazaret du camp qui ;tait situ; au m;me territoire. Beaucoup du monde se cachait ici du travail, car le travail ;tait un acte r;pr;hensible de point de vue des "voleurs dans la loi", les gens se cachaient ici aussi des locals intrigues et affrontements qui pouvaient finir par la mort avec grande probabilit;. On venait ici apr;s avoir mang; des ongles, apr;s avoir ouvert ses propres veines ou ; l'aide de nombreuses autres fa;ons. Les conditions extr;mes stimulaient l'ing;niosit; des gens.
          Quoique la perte de sang ;tait sensible, la blessure gu;rissait rapidement et tout le monde croyait que je sors bient;t ; travailler. N;anmoins, quand je me suis remis de la secousse nerveuse apr;s long sommeil, la blessure a commenc; ; s'envenimer. La suppuration n';tait pas dangereuse, mais la temp;rature s'est augment; jusqu'; quarante degr;s et le danger est venu d'une direction compl;tement diff;rente: c';tait la pneumonie.
          Pour plusieurs mois ;tais-je entre la vie et mort. La maladie se retirait quelquefois et me menait quelquefois proche ; cette ligne, si on la traverse, on ne reviendra jamais ; ce monde. Ils m'allaient ; sortir de l'h;pital, mais une prochaine vague de maladie me frappait. La maladie ne me laissait pas jusqu'au printemps. On m'a sorti ; la fin d'Avril. Je ne sais pas pourquoi, je croyais que tout finirait bien, et cette foi m'a aid; ; endurer et m;me ; me rendre plus fort.
          Je tentais longtemps d'interpr;ter les ;v;nements, mais il n'y avait personne ; me le sugg;rer. Je me suis rendu compte imm;diatement que de cette fa;on pusse-je evader le camp. N;anmoins, peut-on "sauter" comme ;a une grande distance? ; l';tranger, par exemple? Peut-;tre est-ce arriv; par accident? Est-ce que ce n'arrive qu'en conditions extr;mes et la probabilit; est un millioni;me? Ne r;p;tera jamais?
          En pensant pendant beaucoup d'ann;es, en me souvenant, en analysant et comparant, en recueillant petit ; petit information d'occultisme qui on ne publiait jamais dans cette ;poque, y compris les rumeurs et cancans, en utilisant la m;thode d'essai et d'erreur, une th;orie harmonieuse ;tait cr;; graduellement de cette fa;on. Je ne comprenais rien telles sciences comme la physique et math;matiques. N;anmoins, maintenant avais-je besoin de les apprendre et connecter ; l'affaire aussi. Je ne me violais pas. L'acquisition de connaissances, la recherche de v;rit;, cela m'est devenu comme un jeu qui est le plus int;ressant. Et quelle joie m'est arriv;e! Comme si je me trouve entre quatre murs toute la vie, sans savoir que quelque chose existe dehors. Et voil; je me suis sorti enfin. Et je suis maintenant sur un terrain merveilleux et vaste et de plus en plus d'horizons s'ouvrent devant moi.
          Apr;s la lib;ration devais-je faire attention aux probl;mes quotidiens. Comme je le voulais, j'ai vendu la maison que j'avais habit;e et l'ai achet; ici, soixante-dix kilom;tres de l'endroit, o; j';tais emprisonn;.
          Je n'ai dit jusqu'; bout. Je voulais venger, mais je me suis rendu compte apr;s l'exp;rience exotique et terrible que la mieux vengeance est ; observer de c;te, comme les ennemies d;truisent l'un l'autre. Ce que j'ai pr;f;r; la maison en bordure du village, n'est pas accidentel. J'ai d;cid; de ne l'utiliser que temporairement. Je m'habituais de plus en plus ; la vie dans la ta;ga. Je m'allais du village ; la for;t plus en plus souvent et et retournais plus rarement, en ;loignant plus en plus dans la ta;ga.
          N;anmoins, il ne savait personne, o; je m'allais et pourquoi. Bien s;r c'est m;taphoriquement, on mange souvent une personne dans les villages comme ;a, c'est-;-dire, on le supplante. Peu importe, comment je me tordrais devant eux ou les adorerais, t;t ou tard ;a finirait mal, ce ne pourrait que ralentir une catastrophe imminente. Mais j'ai fait comprendre ; eux imm;diatement que ce n'est pas leurs affaires, comment je vis, comment je respire, avec qui je me couche et sur quoi je pense.
          Bien sur, je pourrais devenir leur premier objet des harc;lements. Il y avait beaucoup de voyous, de flics, de fils des matons des camps de prisonniers et de chicaneurs sovi;tiques, il y avait une sorte des gens comme ;a aussi. Cette soi-disant ";lite" ;tait dilu;e par philistins petits qui se balan;aient avec la queue entre les jambes et tenaient le nez en sol. On peut comprendre ceux les derniers. Il ne fallait que de telle mani;re se comporter pour survivre. Il ;tait impossible de d;couvrir, qui est ami ; qui ou qui est ennemi ; qui. En ;tant so;l, il pouvait pr;ter serment de l'amiti; ;ternelle devant vous, mais apr;s une demi-heure pouvait-il raconter ; l'autre copain de boisson, quel bouc vous ;tes. Ils pouvaient casser la c;te ou m;choire l'un l'autre dans l'autre altercation, mais lendemain pouvaient-ils boire la vodka ensemble. Il y avait aussi de telles histoires ; plusieurs reprises. Un voisin a emprisonn; autre. Apr;s avoir pass; plusieurs ann;es derri;re les barreaux, il ;tait lib;r; et ils saluaient gentiment l'un l'autre chaque jour, malgr; que la chose pareille p;t avoir lieu une fois de plus. Pour les f;tes avait-y-il so;leries et bagarres avec les villages voisins tout le temps. En mieux finissait-ce ; l'h;pital et au pire ; la prison. Si j'y habite constamment, ils me d;chiraient avec plaisir, mais chaque fois en essayant de m'attraper, ils attrapaient l'air. Je m';chappais. Je ne restais jamais l;-bas pour les f;tes. J'ai mis l'argent que j'avais obtenu de la vente de la maison sur un compte d';pargne ; Krasno;arsk m;me. Je l'avais d'argent assez pour voyager Krim plusieurs fois et recouvrer la sant; apr;s les camps de prisonniers. C'est possible, tu veux questionner, pourquoi n'ai-je pas utilis; ma capabilit; ; ;vader des prisons. En deuxi;me fois je n'en ai r;ussi qu'en 1955, lorsque je pouvais g;rer le processus consciemment. D;s le printemps de l'an 1957 fais-je cela constamment et la connaissance pratique marche infaillible, plus fiable qu'une voiture.
          -As-tu essay; de compter, - Albert a questionn;, - combien fois en jour "escalades"-tu ; travers l'espace comme ; travers une cl;ture? En moyenne?
          -Je viens de comprendre de quoi tu parles. Je peux dire que ce num;ro est ; deux chiffres et il est plus proche ; dix qu'; quatre-vingt-dix-neuf. Je ne peux pas dire plus exact. Je n'ai pas pens; ; garder des registres d;s le d;but.
          -Est-ce que ;a veut dire que tu as escalad; au moins 130.000 fois.
          -Et rien de mal ne m'est arriv;. Est-ce que tu veux questionner sur cela? Nous ne sommes pas encore venus ; l'ing;nierie de s;curit;, mais je la vais ; discuter aussi. Et il est plus commode dans la conversation si nous n'escaladons pas comme ; travers l'espace, mais nous irions successivement et en permanence. Si j'ai commenc; ; parler sur la Sib;rie, je vais ; parler sans d;tails des choses principales jusqu'; bout.
          Ainsi, la situation dans le village se r;chauffait. Dans l';poque du d;gel de Khrouchtchev, les bagarreurs ont laiss; aller leurs instincts. Les bagarres entre les habitants du village sont devenues plus violentes. Beaucoup d'eux s'est all; aux villes: ; Krasno;arsk, Atchinsk, Abakan. Entre des moujiks rest;s dans les querelles de plus en plus ;taient utilis;s les couteaux, les haches, m;me les fusils de chasse. Quand ils ;taient sobres, ils ;taient l;ches comme les li;vres. Dans les vieux jours, on engageait des proc;dures p;nales ; cause du trouble ; l'ordre public, mais maintenant on les engageait de plus en plus souvent ; cause des l;sions corporelles graves ou les meurtres. Le rassemblement principal des voyous de plus en plus se dissipait graduellement.

                Chapitre VII. L'arme secrete en action.
          Pr;s de l'an 1960 se r;unirent-ils autour un physiquement fort voyou surnomm; Balda qui ;tait vingt cinq ans. Gr;ce ; mes ;vasions ; la ta;ga, l'habitude de me pers;cuter ne se forma pas encore par les gredins locals. Ils me consid;raient, en riant, comme un ;tre curiosit; et excentrique. N;anmoins, ce type accorda une attention particuli;re ; moi. Est-ce que le diable lui-m;me le pointa en silence vers moi, mais je crois qu'il m;me n'aurait pas pu expliquer ses actions de mani;re coh;rente, m;me sous la torture, pourquoi avait-il tel grand besoin de me d;truire.
          Il avait des connexions avec les matons des camps voisins de prisonniers, o; les habitants plus buveurs et agressifs du village ;taient emprisonn;s de temps en temps. Il avait des connexions aussi avec les flics locals. Bien qu'il e;t non seulement l'air de sot, mais il ;tait d;bile d'esprit en fait, cela ne l'emp;chait pas de plaire ; ceux, dont lesquels il avait besoin et dominer et subjuguer le reste.
          Balda avait un copain surnomm; Noir. Les gens l'avaient surnomm; comme ;a ; cause de la couleur de cheveux. Balda ;tait un blond. Balda ;tait un surnom de village, n;anmoins "Noir" ;tait un surnom de prison. Il avait dix ans de plus que Balda et plusieurs fois avait ;t; d;j; au camp de prisonniers. Il ;tait un inf;rieur ; Balda dans la capacit; de se battre, mais cela ;tait compens; par son autorit; de prison, bien qu'il ;tait consid;r; comme un moujik qui ne m;ritait pas encore d';tre un "voleur dans la loi". Ce fait avait lieu plus probablement ; cause de qu'il avait ;t; une fois suspect; d';tre un rat, c'est-;-dire, celui qui vole des copains. Noir m;prisait les flics contrairement ; Balda. Il faisait semblant dans le meilleur des cas, comme s'il ne les remarquait pas. La diff;rence entre eux en grande partie ne les pouvait pas transformer d'abord des amis en rivals, puis en ennemis cach;s et enfin en ennemis ouverts. On pourrait comparer la "lutte pour le pouvoir" entre eux aux trag;dies de Shakespeare ; condition si soustraire d'eux tous le reste de la dignit;. Les habitants locals souffraient de leur deux et souffraient-ils non seulement de leurs poings. C'est une longue histoire, n;anmoins, plusieurs hommes avaient ;t; mutil;s, plusieurs d'eux encore ont ruin; leurs vies des autres mani;res, en g;n;ral ; cause de la prison. Il y avait des cas des divorces et de la d;ception dans la vie, y compris avait eu lieu m;me un suicide.
          Le p;re de Balda est de mon ;ge, en ;poque de Stalin ;tait-il un d;nonciateur de NKVD. Il est probable que le fils s'en sortait souvent, ; cause du souvenir de ces connexions du p;re. Il avait aussi une passion encore: ; l’accumulation d’argent. Il y avait tel r;sultat de ;a: Balda ne buvait pas tout ce qu'il gagnait, comme Noir le fait, mais ;pargnait une partie de l'argent et aimait de s'habiller ch;rement. En raison de leur stupidit;, Balda et son p;re n'ouvraient pas de compte d';pargne. La stupidit; ;tait une cons;quence de leur confiance, comme si n'oserait personne entre les gens locals, m;me Noir, faire quelque chose contre eux. Noir savait, si quelque chose passe, il serait le premier suspect;, ; cause de sa r;putation douteuse. C'est pourquoi il essayait de se tenir plus loin de la maison de Balda, m;me lorsqu'ils ;taient amis. Peut-;tre, en avant peur, caressait-il une pens;e s;duisante, mais il h;sitait. Ce serait une stupidit;, car il ne pourrait pas d;penser de l'argent en secret gr;ce ; son caract;re, car il ne pourrait trouver autre application ; l'argent, sauf l'ivrognerie.
          La relation de Balda et Noir ressemblait ; un abc;s m;r qui allait ; ;clater. Non seulement moi, mais beaucoup des gens locals sentaient que bient;t quelque chose allait ; passer. J'ai d;cid; d'acc;l;rer les ;v;nements, en montant ceux gredins l'un contre l'autre et profiter de l'occasion ; la fois. Je n'avais plus d'argent de la maison vendue et je gagnais maintenant qu'accidentellement. Je ne volais jamais avant, mais ne consid;rais pas l'action honteuse ; voler des gredins. J'avais jou; au th;;tre Robin Hood depuis longtemps et sympathisais ; personnage comme ;a.
          En mai 1960, j'ai d;pens; derniers pennies ; louer une datcha dans la r;gion de Moscou ; Kratovo. Bien s;r, tu te rends compte que je n'ai besoin d'aucun transport ; se d;placer imm;diatement de la ta;ga de Krasno;arsk pr;s du village ; Moscou ou ; la r;gion et ; retourner de la m;me mani;re. J'ai choisi le jour de paie pour effectuer l'op;ration. Il y avait deux semaines j'avais montr; ; tout le monde de la mani;re d;monstrative, comme si je quitterais le village comparativement pour longtemps, c'est-;-dire, pour plusieurs mois.
          Avant cela, j'avais commenc; ; mettre pr;s de la maison de Balda les bouteilles de vodka. En premi;re fois ils avaient tous les deux peur, si c';tait un poison. D'abord ils ont go;t; un peu avec pr;caution, puis allaient au magasin pour acheter la deuxi;me, puis la troisi;me, apr;s ;a ils ont bu toute une bouteille que j'avais mise jusqu'; bout. Dans plusieurs jours ils ont baiss; leur garde apr;s la troisi;me bouteille que j'eus mise. ; rendre ivre Noir au bon moment et au bon endroit, cette t;che ;tait plus l;g;re, car il m;prisait une chose telle que la pr;caution.
          En ce jour-l; j'ai excit; tous les deux d;s le matin ; l'aide de la plantation secr;te des bouteilles comme ;a. Comme tu sais maintenant, les grandes distances n'existent pas pour moi. ; six heures de soir quand il est deux heures de l'apr;s-midi ; Moscou ;taient les deux, c'est-;-dire, Balda et son p;re, so;ls compl;tement. Ils n'avaient m;me pas assez d'esprit de cacher la grosse somme d'argent en plusieurs places. Les billets envelopp;s dans du papier journal ;taient justes l; ; la bo;te sans verrou, entre les v;tements et les autres choses inutiles. En tout cas je les trouverais aussi. Comme si par accident, j'ai  laiss; tomber la carte syndicale de Noir qui ;tait rest; du travail, d'o; Noir ;tait renvoy; ; cause de l'ivrognerie. Il y avait aussi une vieille lettre de la cousine de Noir de Krasno;arsk.
          -Qui est l;, salope, sans demander? - la voix so;le de Balda a retenti. - Tuerai! Sur ces mots, il est sorti dans le couloir, o; j';tais debout.
          Je me suis pr;cipit; ; la tr;s petite chambre, dont la porte donnait dans le m;me couloir, mais ; l'autre c;t;. Dieu merci, il y avait une barre que j'ai verrouill;e imm;diatement, mais il a eu assez du temps pour me voir et reconna;tre.
          -Pourquoi ne pouvais-tu pas dispara;tre d;s instant qu'il a commenc; ; bouger dans sa chambre? - Albert questionna.
          -J'ai d;j; dit, dans cette ;poque-l;, lorsque la capacit; n';tait pas encore d;velopp;e jusqu'; l'automatisme, j'avais besoin de me concentrer et imaginer clairement la place, o; je vais ; me d;placer. Maintenant imagine-toi, quand soit un non form; mais furieux et grand type court vers toi, comment pourrait-on se concentrer? N;anmoins, j'ai r;ussi ; fixer mon attention et faire un lancer. Est-ce que tu crois qu'; Moscou? Non. Chez Noir.
          Noir dormait sur le plancher. Il y avait une bouteille de gn;le pr;s d'il, et la bouteille n';tait pas encore bue jusqu'; bout. J'ai mis une liasse d';normes billets de cette ;poque-l; avec Lenin au poche de veston, dont il ne se s;parait jamais. Apr;s cela j'ai d;viss; l'agrafe de crochet qui verrouillait la porte de l'int;rieur. Et tout d'un coup je me suis rappel; que parfois j'avais visit; le grenier de la maison de Balda. Il ist impossible inventer un endroit mieux pour recueillir des informations. Bien s;r, je p;n;trais l;-bas toujours de la m;me fa;on inhabitude. En imaginant clairement cet endroit, je me suis av;r; l;-bas.
          - ... Soit je sois une salope, mais je l'ai vu, comme je te vois maintenant. Il est du m;me c;t; que Noir! Son surnom est Artiste. Ses copains de prison sont les m;mes voleurs dans la loi. Ils ne volent pas de copains pour ne pas devenir un rat m;pris;. Mais nous sommes des "frayers" ; l';gard d'eux, c'est-;-dire, les victimes, tu te rends compte? Je vais ; casser leurs c;tes!
          -Oh, sot! Est-ce que tu crois comme si je ne me sens pas d;sol;? Je le gagnais toute ma vie. Tu veux simplement montrer ta sottise. Mais j'ai les connexions avec la milice. Ils battront ceux types de telle mani;re, comme tu ne pourrais pas. Et ils rendront tout. Quant ; cet Artiste, il n'est pas du tout notre homme. On l'a vu dans la ta;ga. Il ;tait assis sur le sol comme un non vivant avec les jamber crois;es, comme un Turc. Ils l'emprisonneront et il ne reviendra pas vivant, mais tu veux te salir les mains.
          -Tu vis encore en 1937. Qui l'emprisonnera? Le chauve p;d;raste, Khrouchtchev, salaud - il a laiss; aller tout le monde ; vivre comme ils veulent! Quant ; Noir, la prison est une maison natale pour lui. Il ne soucie pas de ;a. Mais apr;s moi ne travaillera-t-il qu'acheter des m;decines, en crachant de sang! Je le battrai comme une salope ; mort! Je le battrai comme une salope ; mort! Deux fois est assez pour lui!  Deux fois est assez pour lui! - ces mots ;taient cri;s par il d;j; dans la rue.
          -Imb;cile! N'y allez pas! - le p;re a h;l; d'une voix rauque, en suppliant. Il n'avait pas apparemment la force non seulement pour arr;ter son "enfant" ;perdu, lais il ne pouvait pas m;me sortir du lit.
          Je pouvais ; peine retenir un rire. N;anmoins, les circonstances ne me laissaient pas voir ce spectacle jusqu'; bout. Je  me suis concentr; et av;r; au grenier d'une ancienne maison de cinq ;tages. Personne ne m'a vu. J'ai descendu l'escalier en silence, suis sorti dans la cour et pass; autour l'immeuble. Dans la fa;ade d'immeuble y avait-il une banque d';pargne que j'avais planifi;e auparavant. La pause-d;jeuner ;tait d;j; finie. Apr;s avoir fait la queue pendant une demi-heure, j'ai ouvert un compte, en mettant presque tout l'argent sur le d;p;t.
          Maintenant j'avais l'alibi impeccable. Il y avait la date ;crite au livret et bien s;r au compte qui prouvait sans doute l'impossibilit; de mon apparition ; la fois si loin, c'est-;-dire, ; la r;gion de Krasno;arsk. N;anmoins, ;a m'a paru pas assez. Balda m'a vu. Mais qui croirait en ;;? De quelle fa;on pourrait quelqu'un s'av;rer dans sa maison loin qui ; la fois ouvrait un compte dans la banque d';pargne ; Moscou? N;anmoins ...
          Une solution du probl;me m'est venue ; l'esprit imm;diatement. J'ai achet; une bouteille de vodka au magasin de la m;me maison, pour tout aurait l'air naturel. Quinze minutes plus tard, j';tais d;j; de tr;s bonne humeur dans une voiture de m;tro. Toute timidit; a d;j; disparu, et j'ai chant; une chanson de d;bauche pour toute la voiture:
Je suis tomb; amoureux de Khrouchtchev,
Et je vais ; marier avec lui,
Mais j'ai peur qu'; lieu de la chose
Il y a un ;pi de ma;s.
          Les gens ont commenc; ; me tirer sur la manche, en m'appelant ; venir ; l'ordre, mais en addition ai-je commenc; ; danser et continuais ; chanter des obsc;nit;s diff;rentes pour tout le monde. Quelqu'un riait de bon c;ur, en regardant ; moi, quelqu'un souriait, secouant la t;te et retenant ; peine un rire.
          -Comme est le vieillard so;l;!
          -Enfin, fermez sa bouche!
          -Est-ce que vous ne voyez rien? L'homme est malade mental.
          Cela a fini de telle mani;re que plusieurs hommes m'ont pris par les bras et men; ; la milice, dont j'avais besoin. Je n';tais laiss; aller que quinze jours plus tard. Maintenant rien ne pouvait h;siter mon alibi. J'ai dit ; la maitresse de la datcha qu'a re;u un t;l;gramme la poste restante et j'ai voyag; Saint-P;tersbourg ; voir ma s;ur malade. En g;n;ral, je faisais lui une bonne impression et si elle voit le "concert" que j'ai mis ; ex;cution au m;tro, je suppose qu'elle s';vanouisse ; cause de surprendre. Je continuais ; me reposer ; la datcha, comme un vieillard culturel et honn;te, j'allais ; la for;t cueillir des champignons et ; la plage, quand il faisait bon temps. Je suis revenu chez soi en Septembre par train.
          -Quant ; bagarre celui-l;, comment est-elle termin;e? - Albert questionna.
          Les vieilles locales m'ont racont; cela. De la mani;re comme j'esp;rais, Balda avait fait une irruption chez Noir et l'a commenc; ; battre. Noir l'a soudain frapp; et sorti le couteau. Balda s'est mis ; en courir. Noir avait le temps une fois le frapper avec un couteau, mais en passant, l;g;rement. Balda attrapa la premi;re chose que soit lui tomber sous la main, c';tait une pelle ; ba;onnette, et il a frapp; Noir ; la t;te. Celui-l; est tomb;. L'imb;cile devait s'aller, mais au lieu de ;a a-t-il frapp; Noir en deuxi;me fois, quand il s';tait d;j; allong;. C';tait le m;me coup qui s'est av;r; mortel. Puis il a bu encore de gn;le, et les flics le tra;naient dans la voiture d;j; ivre-mort.
          -Pour combien d'ans ;tait-il emprisonn;?
          -Il insistait si fortement qu'il m'e;t vu qu'enfin ;tait-il d;clar; fou et irresponsable, apr;s quoi ;tait-il emmen; ; l'h;pital psychiatrique sp;cial ; Kazan. Sais-tu qu'il y a des asiles de fous avec des gardes arm;s?
          -Oui, j'en sais.
          -Cinq ans plus tard ;tait-il laiss; aller. Et bient;t son p;re est mort. S'il est mort un peu avant, Balda resterait dans le lit ;ternel. Apr;s la mort du p;re, il ;tait au bord du suicide. Puis les baptistes l'ont trouv;, et d;s lors il est devenu m;connaissable. Il est devenu un croyant, d’autant plus tr;s actif. Il tentait m;me de convertir moi. Il s'est mari; enfin une baptiste. Maintenant cet homme est compl;tement diff;rent. N;anmoins, ce cas ;tait unique, lorsqu'un ennemi a cess; d';tre l'ennemi. Lorsqu'un homme corrompu a chang;. Le seul cas!
          -N'avais-tu eu pas tort que ne l'as pas suivi?
          -Cela s'est av;r; pour lui une promotion vers l'avant, c'est ;- dire, vers la perfection en fait. Mais pour moi serait-ce un recul.
          -Pourquoi?
          -Parce que je suis au courant de la situation r;elle dans une plus grande mesure. Je crois en Dieu. Mais je n'ai confiance ni en ;glises, ni en n'importe quelles autres foules humaines et j'ai des raisons pour ;a. Je ne peux pas devenir un croyant d';glise. Je ne peux que faire semblant d';tre lui, mais ;a veut dire une hypocrisie, une tromperie. Ce serait un p;ch; plus grand encore. La V;rit; est beaucoup plus belle que les foules stupides l'imaginent.
          -N;anmoins, n'est-ce pas que tu p;ches plus? Et quoi si on consid;rerait l';glise comme quelque chose qui retient des p;ch;s?
          -Bien s;r, je suis loin d';tre un ange. Peut-;tre, je suis plus p;ch; que tous ces baptists. Mais il y a quelque chose que je sais exactement.
          -Et qu'est-ce que c'est?
          -Je ne serais jamais du c;t; de la foule qui crucifiait Christ.
          Il y avait une longue pause. Enfin le vieillard l'a interrompue:
          -Je me suis ;loign; de notre sujet principal, n;anmoins, nous ne pourrions point faire sans ce que j'ai racont;. Je me rappelle que tu as tr;s bien compris la th;orie, mais quelque chose n'ai-je pas dit jusqu'; bout.
          Ils ont tous deux r;fl;chis profond;ment, et bient;t Albert se souvint:
          -Tu n'as pas encore parl; sur la technique de s;curit;.
          -Exactement!