L instinct de l Au-dela... Diana

Äèàíà Ýññå
"L’esprit s’ouvre deja, communique deja.
La Verite sensee, qui caresse son Ame.
Nous marchons dans ses pas, aux lueurs d’un Debat
Merveilleuse, etoilee, Dame Lune l’acclame.

Messagere de Vie, Comprehension sans cri
Le Present est un sens, qu’elle a dompte sacre
Car sans fuir l’interdit, elle l’accompagne, rit
Cavaliere qui Danse, et Vertueux Danger.

Peu importe la Vie, est un jeu sans Argent
Ou l’on gagne son Droit, de pouvoir s’amuser
Sans Tir et sans Mepris, point de Haine et Tourment
Car de son coeur la foi, trace sa Destinee.

On peut voir un Soleil, en ses yeux de Deesse
Une lune qui pense, un Univers Vivant
Dont les charmes vermeilles, arome sans faiblesse
sacre et benit sa Transe, eclaboussant le Temps.

Elle a vu et saisit, elle a touche, compris
L’eternel Infini, pres d’elle, si petit.
Puis elle a retranscrit, Ange dechue, c’est dit.
Sa memoire est le nid, ou fourmille l’esprit.

En ses mains de Gitane, etincelle d’avant.
Notre Diable se fane, nos demons sont vivants.
Et la bete est un Dieu, et le Dieu bien trop bete,
Desaccord tumultueux, entre Monts et Tempetes.

Le Dieu est un vilain, dont la laideur depeint
Sur le crime malsain, du Niais, de l’incertain.
Le Diable est notre fou, protegeant le Savoir
Conaissances, Remous, de l’essentielle Histoire.

Et Diana fait son Tri, fuit le mauvais Parti.
Choisit donc ce qui vit, et conte l’interdit.
De la bonne conscience, etourdie de Mensonges
L’Homme et sa foutue Science, Diana passe l’eponge.

La belle est un Astre, etincelant, changeant
L’ombre d’un vieux Desastre, en jeune lueur d’Antan.
Pas de mesure au Temps, elle joue avec le fil
Du Destin, son amant, qui se ploie, se defile.

C’est un cercle enchante, ou chante une Sirene
Ou vient danser la fee, quand le vent se demene.
On y croise un lunin, ou l’elfe l’on peut voir
Un air toujours mutin, au reflet du Miroir.

On rencontre la vie, on applaudit l’essence
Du parfum definit, comme un bien-etre Intense.
Et Diana seme ainsi, son Aura, son mystere
Sans limites etablies, son repere et sa chair.

Le Dieu dans son taudis, qu’on nomme Paradis
Est hypocrite, qui, impuissant dans son lit.
Diable aux ailes froisses, tu peux donc apaiser
Ta soif de gouter, ta faim de liberte.

La source Discrete, evince son ennui,
Divinite secrete, au milieu de Paris
Peut dire oui, et puis non, affronte les Saisons
En son Nom? En son Nom…"

Reverence a toi: Diana…
Krys