Rien n’est different.
Aujourd’hui comme hier.
Toute la vie ressemble
a la semaine derniere.
Les minutes s’en vont,
les matins se changent,
l’temps en demeure la
immuable, etrange.
Les frissons du jour
se noient dans la nuit.
Epuisee, j’m’allonge
sur le fond du lit.
Le sommeil m’embrasse,
fait s’enfuir la peur
et calme de bonne grace
l’ame, l’esprit, le coeur...
Il me quitte a l’aube
comme un vrai amant,
comme le sable qui glisse
entre les doigts, doucement.
Je me jette sans peine
dans cette eau qui coule :
des affaires humaines...
Une partie d’la foule.
La nouvelle journee
ne m’apporte rien de neuf.
Je ne suis ni femme,
ni maitresse, ni veuve.
Pleine d’une grande douleur,
mais aussi d’amour,
je ne suis qu’une flamme.
Je la reste toujours.