C est pourquoi j ai appris le fran ais mieux que l

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C’est pourquoi  j’ai appris le fran;ais  mieux que l’anglais.


Dans l’;cole j’apprenais l’anglais. J’en ;tais int;ress; beaucoup, surtout en commencement. Puit comme d’habitude l’int;r;t peu ; peu ;tait disparu. Dans les ;cole sovi;tique on enseignait de fa;on dont l’int;r;t disparaissait ; n’importe quelle mati;re. Enfin la connaissance de l’anglais est devenue comme chez les autres ;l;ves.
L’int;r;t aux langues ;trang;res est revenu vers moi o; je m’ai mari;. Tel besoin comme le d;sir de la nouveaut; est le deuxi;me besoin humain apr;s celui-ci comme l’amour et le d;sir du sexe. Si le premier d;sir serait satisfait, le deuxi;me d;sir deviendrait plus expressif. Alors j’ai demand; ma femme: «Est-ce que tu voudrais d’apprendre une langue ;trang;re avec moi? Cela pour nous saurions ; parler incompr;hensible pour l’autres».
«Je voudrais d’apprendre l’allemand» - elle a r;pondu.
J’achetai quelques manuels et un dictionnaire. En tombant sur premi;res difficult;s, elle cessa d’apprendre, mais j’en continuai. L’allemand un peu ressemble ; l’anglais, et l’;tude prit le cours vite.
Un jour en travaillant j'ai trouv; par hasard un manuel du fran;ais et j’en ai pris chez moi. Ce fut plus int;ressant ; ;tudier une autre groupe des langues romanes. Alors, je commen;ai d’apprendre le fran;ais. J’estimai qu’il serait mieux d’apprendre langues de chaque groupe par un et si il serait un besoin, il serait plus facile d’apprendre l’autres langues du m;me groupe. C’est pourquoi je m’arr;tai ; l’;tude l’anglais et le fran;ais. Mon savoir de l’allemand resta au niveau d’un ;colier arri;r;.
En apprenant toutes les deux langues jusqu’; certain niveau je d;couvris qu’il y avait un limite au del; laquelle il etait difficilement ; p;n;trer. Alors, je d;cidais ; laisser les manuels et commencer ; lire les oeuvres litt;raires. Ainsi la limite fut travers;e.
C’;tait le commencement des ann;es quatre-vingti;mes dans l’URSS. Aux librairies il n’y avait aucune litt;rature int;ressante. Il n’y avait que la propagande communistique qu’on ne lut personne. N’importe quel livre int;ressant, m;me d’apr;s classiques, co;tait-il tr;s cher: 10-20% du salaire moyen. En anglais il n’y avait rien d’int;ressant aussi. Le seul livre que j’achetai en anglais, c’;tait «Fahrenhait 451» d’apr;s Ray Bradbury. Mais pr;s de librairies qui vendaient les livres en langues ;trang;res, comme d’habitude on pouvait voir quelques marchands ill;gals qui vendaient les livres int;ressants en anglais assez cher. Ils ;taient debout ; l’entr;e de la porte de librairie et demandaient chaque passant, quel livre voudrait-il d’acheter. Si on leur r;pondait: «Je ne lis qu’en fran;ais», ils s’allaient de;us. Quant ; l’autres langues ;trang;res, je ne peux pas dire exactement. Je ne peux dire que certains livres int;ressants en fran;ais se trouvaient sur comptoirs librement et ;taient achet;s sans probl;mes. Le plus frappant exemple – «L’amant de lady Chatterley» d’apr;s D.H.Lawrence (bien s;r, la traduction). Si tel livre aurait apparu en russe, les lecteurs sovi;tiques s’;vanouiraient imm;diatement au librairie. On peut accepter cela sans ;tonnement, si on se rappelerait les grandes queues au temps de «p;r;stroyka» o; les gens ;taient debout pendant quelques heures pour regarder le film «Petite Vera» ou il ne passe rien d’extraordinaire: une fois une jeune fille nue passe ; travers la chambre sombre en tout et pour tout. Alors, d’abord, il y avait une seule place ; Moscou o; pouvait-on de lire le journal «Les nouvelles de Moscou» en russe. Les gens sont arriv;es en surmontant jusqu’; plusieurs centaines kilom;tres por lire la v;rit; dans ce journal. (Cela passa approximativement en 1988)
Mais m;me avant de la «p;r;stroyka» au temps de Brejnev et Andropov pouvait-on acheter en fran;ais les livres int;ressants librement et pas cher, tels comme, par exemple: «Lettres Persannes» d’apr;s Montesqueue, «La r;ligieuse» et «Neveu de Rameau» d’apr;s Diderot, «A l’ombre de jeunes filles en fleurs» d’apr;s M.Proust, «La b;te humaine» et «La terre» d’apr;s E.Zola, etc. Cela n’;tait pas une ;tude r;ele. Cela n’;tait que la lecture amusante. A quoi bon ;tudier les langues? Quitter pour l’;tranger? C’;tait aussi irr;el comme un vol ; l’espace cosmique.
Maintenant tout est chang;. Il faut apprendre l’anglais, le fran;ais, l’espagnol pour voyager sans probl;mes ; travers tout le monde. Est-ce qu’il ne manquera pas de temps ; l’;ge 61 ans? Alons esp;rer ; Dieu! «Il y a dans le coeur de l'homme beaucoup de projets, Mais c'est le dessein de l';ternel qui s'accomplit». (Proverbes 19:21)