Ekaterinitchev, le juge d instruction de PCM

Áîðèñ Àðòàìîíîâ
Ekat;rinichev, le juge d’instruction de la PCM .
(PCM – c’est la Police Criminelle Moscovite).

       C’est un cas r;el de ma vie plus encore. Les mots «plus encore» ne repr;sentent gu;re assez juste la situation qui a besoin d’;tre pr;cis;e. Je viens de dire «plus encore» c’est pourquoi une autre occasion, le m;me voyage ; l’Aslanbek-Ch;ripovo est d;j; ;crit et publi;, mais celui-l; de laquelle il s’agit ici, elle a ;t; lieu en 1971, c’est cinq et demi-an plus t;t que mon voyage aux montagnes de la Tch;tch;no-Ingouchie ASSR.
; coup s;r parmi celui-les qui vient d’ouvrir et est lisant ces pages, il y a beaucoup d'amateurs des romans policiers. Est-ce un roman policier ou n’est-il pas – jugez vous-m;mes. Je ne peux que dire que c’est la vie r;elle et la vie est telle chose qui inclut en soi-m;me tous les aspects d’;tre, y compris ceux criminels.
Tout commen;a des ;v;nements assez ;loign;s d’un roman policier. Tout commen;a de l’histoire de mon premier amour et comme il passe d’habitude, de l’amour sans r;ponse, ; dire plus exactement, l’amour sans r;ponse par la suite, l’amour qui s'est fan;, sans s';panouir ; temps. Si cet amour aurait ;t; sans r;ponse absolument, d;s le d;but – c’est peu possible qu’il p;t l'appeler amour et il n’aurait pas m;rit; de l’attention plus qu’une mouche qui est vol;e ; c;t; ou un chien qui a aboy; au loin. Alors il aurait oubli; depuis longtemps et ne m;riterait pas d’;tre inclus dans les m;moires.
Je viens de dire: «L’histoire de premier amour » - c’est pour d’abord non exactement, mais approximativement indiquer ; la direction de la source des ;v;nements, mais la chose principale qui figure dans cette histoire, elle n’est pas amour, mais une erreur. C’est pourquoi cet amour a ;t; imaginaire. Il n’avait pas lieu. Cette erreur est assez r;pandue. Beaucoup des gens font comme ;a, c’est pourquoi cette histoire est tr;s instructive. Quand j’ai rendu compte apr;s des ann;es de qui je suis tomb; amoureux tellement, j’ai bien ;prouv; le sentiment de l’all;gement comme on parle en russe : «un mont est tomb; des ;paules». C’;tait tr;s dr;le et ridicule: prendre du faux bon march;, comme un diamant. Pensez vous-m;me: est-ce c'est un mal, si on s’imagine qu’il vient de manger un champignon v;n;neux, et comme si la vie soit fini, puis tout ; coup il vient d’apprendre que ce champignon ne soit qu’une russule. Alors la vie semblera plus admirable, et le drame se transformera en blague. Le mal est en autre chose. Le mal est l;-bas o; on croit par erreur, comme si la vie doive se ruiner, on peut faire beaucoup des malheurs et devenir dangereux pour soi-m;me, par exemple, devenir une victime d’une tromperie, et en g;n;ral on peut se passer n’importe quoi. Dans l’environnement social d;favorable comme l’Union Sovi;tique par exemple (Et la Russie contemporaine, si elle est meilleure, mais pas beaucoup), la probabilit; d’un grand malheur bien augmente pour une ;me ;gar;e.
Elle s’appelait (et maintenant elle s’appelle de m;me, bien s;r) par un pr;nom assez r;pandu: H;l;ne, mais je ne vais pas d;couvrir son nom de famille. Blonde avec nuance rousse et avec abondance des taches de rousseur sur le visage, je l'aimais pr;cis;ment telle comme ;a. Nous habitions une grande maison ; Moscou au-del; de Moskova, pas loin. J’habitais une chambre avec balcon ; cinqui;me ;tage. Sa chambre avec balcon ;tait situ;e un ;tage plus haut. Tout ;a commen;a en 1967, quatre ans avant que je j’avais ;t; forc; de faire connaissance avec ce juge d’instruction malpropre. Cela commen;a en ;ge assez doux o; j’avais 17 ans, elle avait 15.
Certainement, l’instinct sexuel faisait le savoir et d’avant, mais j’y percevais comme quelque chose de secondaire qui n’avait aucune grande importance. On consid;rerait comme ;; un r;ve clair qui est r;v; pendant la nuit: bien s;r c’est int;ressant, mais la vie de jour est plus importante et m;rite de plus attention. Elle ;tait premi;re qui avait r;veill; un m;le ; l’int;rieur de moi, n;anmoins puis il ne passerait rien entre nous. Il n’a pass; rien ; cause de ma faute dans une plus grande mesure que par celle la sienne. J’;tais d;contenanc; l; o; fallait-il agir activement et consid;rer cela comme la suite de l’;ducation, ce ne serait pas assez juste. C’;tait la suite de l’introduction en erreur, de la tromperie. Il n’;tait pas possible d’apprendre la v;rit; de la r;alit;: la tromperie et l’hypocrisie avaient lieu partout. M;me les plus intimes gens mentaient; elles mentaient, souvent car les m;mes ;taient les victimes de la tromperie et parfois c’;tait le mensonge voulu, pour le bien imaginaire, pour pr;venir un malheur possible ou m;me une action innocente mais dont la suite pourrait ;tre fatale. La g;n;ration dup;e par la politique de Staline avait peur de quoi fallait-il avoir peur et de quoi il ne fallait point.
Il suffit de citer un exemple. On me sugg;rait d;s l’;ge conscient, c’est-;-dire, d;s la fin des ann;es cinquanti;mes que telle action comme embrasser une jeune fille, comme si ce soit une insulte grave, et si elle n’est pas une putain, elle doit lever la main et donner une gifle en r;ponse. On pourrait entendre l’opinion alternative aussi, c’;tait des types fumant et prof;rant des obsc;nit;s dans la toilette de l’;cole, mais les «professeurs» pareils de la vie, ils inspiraient de la confiance moins encore. Les mensonges et les exag;rations ;taient-elles tr;s visibles. En ob;issant leur conseil, sans savoir la vie r;elle, pouvait-on d’;tre inculp; de la tentative de viol, et ; la suite le «sex instructeur» pareil, il se moquerait de vous.
Maintenant de la hauteur de l’exp;rience vitale peux-je affirmer avec assurance ce que si j’aurais agi plus courageusement, j’aurais obtenu d’elle tout, mais de la m;me hauteur de la connaissance contemporaine je ne voudrais rien ; obtenir d’elle, en pr;f;rant chercher une autre qui serait plus proche de moi en esprit. Une grande V;rit; que j’ai apprise, est celle-l; que L’AMOUR SANS R;PONSE N’EXISTE PAS. Si vous aimez quelqu’une qui ne vous r;pond pas – cela signifie que tous les avantages de cette femme ne sont-ils qu’imaginaires de vous. ; l’occasion o; vous pouvez poss;der d’elle tout ; coup, vous seriez d;;u et vous-m;me d;siriez-vous en aller aux c;t;s diff;rents. Mais pendant ce que l’objet de votre r;ve n’est-il pas accessible, vous le r;veriez, en inventant envers elle les dignit;s qui n’;taient jamais pr;s d’elle. Si vous vous indignez, car elle fait attention aux autres et pas ; vous, alors c’est la vanit; de votre c;t; et il n’y a aucun d’amour ici. Si vous avez de la nature romantique et charmante mais elle (ou il) ne vous remarque pas – remettez-vous! C’est une illusion. Vous estimez comme s’il y ait un ;tre humain, mais il n’y a aucun ;tre humain. C’est un ;tre mis;rable, sans coeur, un cadavre dont J;sus-Christ avait dit: «...s;pulcres blanchis ... au dedans, sont pleins d'ossements de morts et de toute esp;ce d'impuret;s». (Math. 23: 27). M;me une poup;e peut avoir l’air joli et s;duisant, mais c'est ce qu'il n’y a pas d’;me en elle.
Herzen avait ;crit dans un de ses livres: «dans l’;ge de trentaine ann;es une personne est mort, et puis il n’est que son ombre qui continue ; vivre». Enfin j’avais eu trentaine, malgr; ;a je n’eus aucun observ; processus de la mort au-dedans de moi. Puis j’avais eu quarante ans, et je ne changeais pas, j’;tais le m;me qu’avant, mais plus exp;riment;, plus fort dans tous les senses. Cependant Herzen n’avait pas menti. Ici il manque d’une petite clause: c’est l’homme social, l’homme du monde qui est mort. Il ne meurt pas quand il trouve un emploi et commence d’;tre ; table, dans n’importe quel bureau en passant-l; huit heures chaque jour. Il meurt quand il commence de prendre au s;rieux tous les jugements de la foule, toutes les opinions de l’environnement social. Pourtant il est assez possible d’avoir l’air «normal», dire les mots «corrects», mais dans la profondeur de l’;me ; nommer les choses par ses noms, les b;tes ; estimer comme les b;tes, m;me c’est dr;lement: cela ressemble ; la romantique d’espionnage.
Malheureusement, il y a tr;s peu de ceux qui peuvent trouver cette solution. La majorit; des gens, ce qu'ils ne parlent pas et ne font pas ; la vue des gens, elles ne parleraient pas et ne feraient pas le m;me en t;te ; t;te de soi-m;me, m;me dans une for;t perdue. Et l’;me commence ; mourir graduellement. Les apparents changements physiologiques sont in;vitables aussi. Mais la mati;re physique est telle que ces changements ne viennent-ils pas d’un coup. Elle fait de l';il joli encore et elle a l’air anim; et joyeux, tous les traits sont r;guliers, elle ne peut participer qu’au r;le d’un personnage positif au tournage d’un film. Malgr; tout cela les semences v;n;neuses peuvent d;j; ;tre sem;es dans l’;me. C’est que dans dix-quinze ann;es reconnaissiez-vous en elle, ou bien une chipie obtuse et fatigu;e de la vie, ou bien une intrigante vile et potini;re dans un bureau, ou bien une ivrogne finie qui pue de l’alcool, toutes les versions sont possibles, et on peut les ;num;rer tr;s longtemps. Tout le monde croit que ce soit l’;ge qui fait un homme ou une femme r;pugnants. Ce n’est pas vrai. Un homme ou une femme deviennent-ils r;pugnants au cas o; ils viennent de sacrifier ; l’autel de la soci;t; toutes les choses excellentes et jolies qui sont dans leurs ;mes.
Fin du mars 1968. C’est une ruelle pas loin du m;tro «Dobryninskaya» o; H;l;ne va. Je la surveille par-derri;re. Elle vient de s;parer de ses amies. Je viens par-derri;re et parle comme Fant;mas:
-Salut H;l;ne!
-Boria, va-t’en!
-J’ai t';crit tout aux lettres. Qu’est-ce que tu vas dire de ;a?
-Tu m’as demand;: oui ou non. Je te r;ponds: non!
-Mais le 14 octobre tout ;tait de l’autre mani;re. Qu’est-ce qui est chang;?
-Alors, j’;tais encore petite.
C’est pourvu qu'il y a cinq mois elle ;tait petite! Quelle merveille! J’ai appris vite (elle ne cachait pas cela aussi) d'o; l’influence venait sur elle qui a d;truit notre amour. Comme j’ai pris en haine les parents d'elle! Je les ;tais pr;t ; tuer. C’est maintenant o; j’ai appris tout ; l’autre fa;on. Ses parents et aussi mes parents– tous ils ;taient les gens malheureux, et ; dire all;goriquement, sur ses t;tes un tramway communiste avait pass;. Qu’est-ce qu’ils repr;sentent? Une famille des man;uvres qui on ne sait pas desquelles notions ont-ils pris cela, comme s'ils soient au-dessus de moi ; l';chelle sociale. Bien s;r, je ne le cache pas, j’aimais de plaisanter, je marchais selon le toit de l’immeuble en masque de Fant;mas que j’avais fait d’un pneu de bicyclette, et quoi donc? Je ne communiquais pas avec canailles locales et ivrognes. Mes amis ;taient s;rieux et habitaient-ils les autres quartiers de Moscou. Cela n’attirait pas ses parents, mais seulement les mettait aux aguets: il ne fallait pas n;gliger la soci;t; du quartier selon les traditions sovi;tiques. Bien s;r, ses parents, ils n’;taient pas des ennemis r;els. Ils ne sont pas des ennemies mais des imbeciles, qui ne m;ritaient que la piti; et compassion. Quant ; ceux qu'on ne f;t pas pitoyablement de tuer, il s’agira ensuite.
Apr;s beaucoup des ann;es lorsque j’ai compris, ; cause de laquelle personne j'avais ;prouv; le chagrin, je riais longtemps. Mais cette ;poque-l; mon monde s';tait ;croul;. Alors j’ai trouv; en partie la solution de situation. D;s que j’eus eu dix-huit, j'ai trouv; un autre emploi, aussi g;od;sique, mais avec missions aux r;gions lointaines, pour changer l’ambiance, se distraire, regarder le monde, dire plus exactement une part du monde qui est situ;e ; l'int;rieur des fronti;res de l’URSS. Et principalement ; essayer de comprendre et d’apprendre cette soci;t; sovi;tique qui est laide, irrationnelle et avec la morale double.
Si je d;crirais le processus de l’;tude de la science sociologique dans la vie pratique, le serait un sujet de tous un gros livre. Ce que me frappa le plus fortement, c’;tait l’idiotisme des masses de la population. C’;tait bien exprim;, tellement ;vident qu’on ne croie pas ; ses yeux. Les doutes apparaissaient: «est-ce que je n’ai compris quelque chose assez? Est-ce qu’il y a un sens cach; dans tout ;a?» Mais j’;tais oblig; de tirer la conclusion contre mon gr; que tout ;a n’;tait qu’un simple idiotisme et il n’y avait aucun sens cach;. Au bout de quarante ans je peux dire le m;me avec une seule diff;rence qu'au pr;sent je le parle sans avoir d’aucun doute. Et alors, s’en effor;ant d'indiquer aux gens les d;saccords et non jonctions bien ;videntes dans leurs orientations de la vie, les d;saccords qui seraient compr;hensibles m;me pour les imb;ciles, mais on pouvait d’entendre en r;ponse les arguments de telle sorte: «tu es jeune encore et ignores la vie» ou: «C’est un homme difficile que tu es, quel est sens ; discuter avec toi? Va vivre autant que moi!..» Et maintenant je bien voudrais ; me voir avec ces «discuteurs» et y r;pondre: «eh bien, voil;, j’ai v;cu autant que toi. Et cela ne signifie rien que j’ai gagn; la discussion. En g;n;ral j’ai gagn; cette vie. Je n’ai leur pas permis de faire avec moi ce qu’ils ont fait avec toi. Commence ; penser enfin ; l'aide de ta propre t;te, quand m;me maintenant donc! Ne parle plus de sorte: «Je suis un kolkhozien et assez m’occuper par la philosophie». Ce n’est pas des d;dales philosophiques que je t’ouvre. C’est tr;s simplement ; comprendre les choses ;l;mentaires...»
Mais il n’y a personne qui pourrait r;pondre, car il est peu probable que quelqu’un d’eux ait v;cu jusqu’; 90-100 ans. Ce que ces gens ;taient avec d;fauts et pas d;velopp;es, c’;tait bien ;vident, et je devais le reconna;tre malgr; tous les doutes; il n’est pas possible de nier le fait. On pourrait d’expliquer beaucoup des choses par cela. Mais une question plus difficile est apparue: «pourquoi elles sont telles comme elles sont? Pourquoi elles veulent d’;tre comme ;a? Qu’est-ce qui a pass; avec eux?"
Certainement, j’entendais sur les r;pressions de Staline, mais je les imaginais tout ; fait ; l’autre fa;on ; la diff;rence de ceux qui avaient lieu en r;alit;. Au temps de Khrouchtchev pouvait-on encore ;crire aux journaux sur leur quantit;, mais ; l’;ge 10-14 ans il ne pouvait pas venir ; l’esprit qu'on pouvait trouver quelque chose d'int;ressante dans les longs discourses de Khrouchtchev, et d;s lors que Brejnev ;tait venu au pouvoir, ni r;pressions, ni Staline, ni Khrouchtchev n’;taient plus mentionn;s aux journaux, sauf exceptions rares. Je supposais qu’il y avait eu la lutte pour le pouvoir, certains adversaires politiques se chamaillaient entre l’un et l’autre en se ruinant r;ciproquement, peut-;tre on emprisonna quelqu’un quelque part, car il avait dit quelque chose sans prudence, mais ce que c’;tait un grand g;nocide avec quantit; des victimes plus que la quantit; des victimes des occupants hitl;riens, et si alors je l'entendrais de quelqu’un, puis peu probable que je crusse en cela. Il n’y avait personne de laquelle aurait-on pu entendre la v;rit;. Les gens continuaient de garder le silence, de mentir et de ne pas dire toutes leurs pens;es jusqu’au bout, quoique Staline n’exist;t plus d;j; depuis longtemps. Les gens qui ;taient tomb;es sous le joug totalitaire du pouvoir sovi;tique, ils n’;taient plus les gens comme les ;tres conscients.
Alors, en mission, d’abord la mission avait lieu en Tch;tch;no-Ingouchie, apr;s d'elle il y avait les missions aux villages et steppes des parages de Stavropol, aux marais des r;gions de Tver et de Smolensk. Le soir j'avais assez du temps pour m;diter. Parfois certains collaborateurs ne manquaient pas de me faire boire jusqu’; l’ivresse, mais comme d’habitude, sans continuer, et si l’;quipe s'allait ; l’acc;s d’ivrognerie, je trouvais des occupations plus int;ressantes et plus utiles, en g;n;ral c’;tait la lecture de tout ;a que put me para;tre int;ressant. Autant qu'il y avait tr;s beaucoup des choses pouvaient-elles m’int;resser, tout ; fait diff;rents c;t;s de la science et de la vie, c’est pourquoi je trouvais quelque chose d'int;ressante toujours. Maintenant on pouvait consid;rer les ;v;nements moscovites quant ; mon amour non partag;, comme si du c;t;, mieux ; r;fl;chir, d'autant plus que personne ne distrayait et n'emp;chait pas.
Assez vite je tirai la conclusion que je ne devais pas me r;signer avec cela et le laisser aller. Certainement, l'amour ne peut pas ;tre forc;, mais il y avait eu de temps o; j';tais gentil ; son regard. La b;tise prononc;e par elle qu’il y a cinq mois o; elle avait ;t; petite et maintenant quand elle est devenue intelligente et adulte, cette b;tise a livr; ce qui ;tait pass; en r;alit;. Je bien savais que c’est pr;cis;ment sa m;re qui avait de la voix d;cisive dans la famille. Dans cette ;poque-l; on passait un film «des femmes» relativement souvent. Ce film bien montre, jusqu’auquel marasme ;taient amen;s les gens en Union Sovi;tique. Le KGB n’avait point de l’intention d'interdire ce film. ; l’Ouest bien tout le monde d;j; savait sur l'inf;riorit; et la m;diocrit; des gens sovi;tique, et ces gens-l; ;triqu;s et arri;r;s n’;taient-ils pas capables de consid;rer le film plus que les comm;rages ordinaires qu'ils regardent et ;coutent toujours pourvu que tuer le temps. S'il y avait quelqu’un d'intelligent et exp;riment;, il garderait silence pas seulement de la peur des pers;cutions possibles, mais aussi parce que cela soit une action inutile, c’est comme apprendre ; un chien des math;matiques sup;rieures, et quant ; gens intelligents, mais imprudents et sans exp;rience, il y avait le syst;me des r;pressions qui ;taient bien pr;par;es.
Dans ce film il y a une image: une m;re court ; travers d'un champ, perd le souffle ; cause de la course mais continue de courir dans le but d'am;liorer la vie de sa fille, comme elle suppose, mais en fait pour la g;cher, ; s;parer la fille d'un homme qui n’a pas correspondu ; son go;t selon ses on ne sait pas pour quelles raisons simiennes. Elle vient d’arriver ; temps. Les jeunes ne partent pas encore du quai par bac. La fille se range du c;t; de la m;re. Le jeune homme voit que c’est une famille stupide et il rompt les relations avec la fille. Il aurait fallu que j'aie agi dans le m;me style.
Mais tout allait tout ; fait au contraire: «Je la sauverai! Je la retirerai de ce marais! Je sauverai notre amour! J'ouvrirai ; elle les yeux et elle ira apr;s moi et se d;tournera de leur monde stupide et ennuyeux! Les canailles! Les sales philistins! Ils veulent ; g;cher la vie de sa fille! En suivant leurs conseils sera-t-elle donc mari;e avec quelqu’un qui est respect; dans le monde mais n’est pas aim; par elle, puis elle souffrira pendant toute la vie ou restera seule!» C’;tait r;el qu’il ne manqu;t pas des exemples des mariages malheureux autour de moi et un de mes pronostics est r;alis;: elle resta seule. Quand j’eus eu 50 ans, j’en renseignai. Pendant toute la vie n'a-t-elle mis au monde qu'une fille qui avait seize alors, mais elle-m;me ne s’est mari;e jamais.
Il est arriv; ; telle fa;on que nous deux avions chang; les places d'habitation et j’appris vite son adresse neuve. Je commen;ai ; ;crire les lettres ; ses parents. La premi;re lettre fut ;crite pour la conscience pure ; la mani;re pacifique. Elle ;tait la plus longue, vingt pages et quelques, adress;e ; la m;re et dans cette lettre ai-je ;mis jugement exactement et compr;hensible mes raisons ; la mati;re du fait. Bien s;r, aucune r;action en r;ponse. Puis je leur commen;ai ; ;crire tout que je croyais sur eux et je leur faisais quelques coups de fil, en revenant de la mission. La m;re raccrochait le r;cepteur et le p;re en r;ponse ; mes premiers coups de fil d;crivait-il d’une fa;on pittoresque comment il m’aura battu ; l'aide des hommes du quartier, et dans la suite, quand je lui t;l;phonais, sa r;ponse commen;ait avec mots: «gueule de Gide!» J’expliquais ; ce cr;tin que premi;rement je ne suis pas un Juif, deuxi;mement je ne suis pas un antis;mite aussi, c’est pourquoi ses ;nonciations ne peuvent pas ;tre comme insultes envers moi, mais il se tenait obstin;ment ; sa conviction stupide comme si j'appartienne au peuple d’Isra;l. Ici je vais r;p;ter une de ses «perles» mot ; mot: «Il y a un certain esprit arabe-s;mitique-juif en toi!»
Tout le monde sait que les chauvinistes en Russie usent le mot «Gide» o; ils veulent ; insulter une personne appartenant ; la nation juive. Mais en derni;res d;cennies et surtout au temps dernier ce mot commence d’avoir peu de l’autre sens. On vous peut nommer «Gide» ind;pendamment de votre appartenance nationale, par exemple, si votre niveau intellectuel et votre ;rudition seraient-ils peu plus haut que ceux de la foule. ;tre un homme intelligent est bl;mable en Russie contemporaine. C’est le seul pays dans le monde o; peut-on vous nommer«intelligent» avec intonation injurieuse et hostile. On peut vous nommer de telle fa;on aussi, si vous vous tiendriez aux valeurs europ;ennes et d;fendez pour la libert; et d;mocratie. Il y avait une occasion r;voltante o; on me nomma «Gide». Il ne faut pas faire le silence sur ;a, si donc ; propos. En septembre 2001 je roulai par l’autobus dans une ville de la r;gion de Moscou. Dans le m;me autobus il y avait un homme et une femme ; l';ge ; peu pr;s quarante ans l’un et l’autre. Ils furent tr;s contents des explosions terribles ; New York qui eut eu lieu ; l’un de ces jours (2001 septembre 11). Je ne parlai que: «N’est-ce pas honteux dire comme ;a?!» J’entendis en r;ponse: «Gide! Juif! ... etc.» Si cela ;tait une v;rit;, j’aurais habit; l’Isra;l d;j; depuis longtemps selon toute probabilit;. Selon mes observations en Russie approximativement dix pourcents de la population ;taient-ils contents ; cause de cette action terrible de terrorisme. Alors, soup;onner la Russie en complicit; droite ou indirecte de l’action monstrueuse de terrorisme, j’en ai plus de la raison que l'Ekat;rinitchev, ce juge d’instruction avait-il raison de me soup;onner en meurtre. Ce n’est que mon soup;on, lequel je communique aux lecteurs ; coeur ouvert. Donc je suis tel que je suis, c'est-;-dire, soup;onnant. Au moins, c’est l’Union Sovi;tique qui a mis le d;sordre ; l'Afghanistan, ; l’Irak et ; l’Iran. Un pays d'eux tenta sans succ;s d’aller apr;s les communistes; deux autres partirent selon la voie de l’obscurantisme religieux. Mais, comme on parle en France: revenons ; nos moutons!
Je guettais H;l;ne quelques fois de bon matin o; elle allait au travail. Sa relation envers mes tours ;tait ambigu;. Elle parlait de ce qu’elle emb;te ; cause de moi, mais on pouvait apercevoir que telle grande attention de mon c;t;, cela bien flattait son amour-propre. J’avais pour le but principal ; l'inviter chez moi. Au temps pr;sent je ne perdrais pas contenance et j’obtiendrais du succ;s, sans violer point le Code criminel. J’aurais bien agi activement, avec assurance mais au-dedans des limites de la loi.  Mon intention ;tait assez s;rieuse. Je voulais ; cr;er une grande famille avec une foule d’enfants. J’avais vu comme les gens vivent au Caucase. Mais ici les divorces, l’alcoolisme, les enfants malheureuses qui sont laiss;s aller, et ce que me rendait en rage dans la plus grande mesure, c'est la haine r;ciproque sans raison et les querelles entre les gens, comme entre les chiens. Mes mots propres ;crits dans une de mes lettres ; ses parents, je les me rappelle jusqu'au temps pr;sent: «... la soci;t; o; vous rivalisez comme les insectes insatiables, qui ; qui mordre l’un l’autre plus fortement».
Vous seriez ;tonn;s si vous apprendriez que dans ce temps-l; je n’;tais pas un antisovi;tique. Peut-;tre, c’;tait le temps de la plus grande loyaut;. Quant ; l'envergure des r;pressions de Staline, comme vous avez d;j; vu, je n’avais pas aucune image r;elle. Y compris je croyais que le m;me d;sordre qui avait lieu en URSS, comme s'il e;t lieu dans tout le monde ;tranger aussi, et comme on en parle: «Chaque b;casseau loue son marais».
Les lettres des missions ; ses parents ;taient-elles en humeur brutale, quoique le Code criminel n’;tait pas viol; en eux. Il n’y avait aucune menace ou insultes avec les mots mauvais. Je faisais un accent sur ma connaissance, par exemple de d;tails de leur vie quotidienne, de la distribution de l’appartement, etc. Aussi je montrais ma capacit; de la surveillance et de retrouver des adresses. Cela m'amusait donc. Il est possible que ce f;t l’instinct de chasse. Si j’aurais une machine du temps, il aurait ;t; bien ; venir ; l'aide d'elle vers moi-m;me en pass; o; j’avais 20 ans et ; parler: «abandonne elle! Elle n’est point ce que tu crois. Tu ne l’am;lioreras jamais. Cherche quelqu'une d'autres qui poss;dent la perfection en fait, au lieu de poursuivre celle-ci, ; laquelle as-tu invent; et ajout; cette perfection! Dans le meilleur cas perdras-tu les forces et le temps en vain. M;me si tu r;ussis ; te lier avec elle, tu m;me seras d;;u».
Tous l'hiver de 1970 ; 1971 passai-je en mission du travail, et au printemps, quand j’eus d;j; th;sauris; certains sommes, je d;missionnai. Enfin, voil;, le matin, 28 avril j’apparus pr;s de l'immeuble qu'elle habitait. C’est un immeuble aux neuf ;tages au quartier Kountsevo o; j’apparus, sans me cacher donc. J’avais avec moi deux ;tuis de pellicule qui ;taient remplis du poivre, ; tout cas, pour dans le cas d’un danger ; jeter cela aux yeux et ; fuir. Aussi, j’avais un couteau «Poisson». Il y avait tel couteau dans le temps sovi;tique, le couteau avec manche bleu de p;te plastique, qui imaginait un poisson o; le couteau est pli;. Le «Poisson» pouvait se s;parer ; deux parts: la queue ;tait assembl;e avec la lame du couteau et la t;te de la «Poisson» ;tait assembl;e avec la fourchette. Mais la lame n';tait pas grande et le m;tal n';tait pas de bien qualitatif. Si appliquer telle arme, il ne pourrait que rendre en rage un adversaire, mais pas le forcer d’;tre incapable d’agir. Maintenant je bien crois que par un simple stylo ; bille pourrait faire plus grand dommage plus que par ce couteau, mais alors ; cette ;poque-l; je croyais faussement comme si ce «couteau» puisse bien aider en cas d’une attaque. Dieu merci qu’il ne m’arriva jamais l’occasion pour appliquer cette «arme»!
«Qu’est-ce qu’ils peuvent faire ; moi? - pensais-je. Je ne suis voyoute pas, ni vole. Bien s;r, ils peuvent de me donner sur la gueule, calomnier, mais organiser agression par une grande bande – ce serait un probl;me: le matin du jour ouvrable. Tout le monde se d;p;chait au travail.
Si on m’attraperait ; la police, on me sera contraint laisser aller. Parce qu'il n’y a aucun crime que j’aille commettre, et ce que ses parents ;taient contre nos relations – c’est la simple histoire ordinaire. S'ils vont me battre, puis je leur jetterai le poivre aux yeux et m’;vaderai. Je ne m'attendais d’elle-m;me aucune provocation, aucun scandale dans la rue, bien possible que je n’avais pas tort en cela. Pendant visites pareilles n’;tait-elle pas tr;s contente, mais il n’y avait lieu aucune protestation hostile, aucune appellation ; l’aide des passants et de la police. Alors je croyais d’agir graduellement, comme l’eau qui mine une pierre. Soit les ann;es seront perdues pour cela, mais il faut arriver ; mes fins malgr; tout.
Ce jour-l; je n’ai pas bien de la chance. D’abord, une lifti;re d'un ton imp;rieux exigea de pr;senter les documents. Je r;primai l’indignation juste et montrai le passeport ; elle en demandant: « comment est-il ; votre point de vue ? Si je vais rencontre avec une jeune fille, parler paisiblement avec elle, mais ses parents sont contre ce rendez-vous, est-ce que c’est un crime? » Elle fit un signe de t;te affirmatif, en montrant la compr;hension et rendit le passeport. Dans demi-heure son p;re sortit de l’entr;e. Il fut debout quelques instants et me regarda hostilement, n;anmoins il ne s’approcha pas de moi. Je comptai d’attendre plus une heure et si pendant ce temps elle ne sortirait pas, cela signifierait qu’elle n’avait plus emploi ou ;tait malade et resterait chez soi.
       Dans vingt minutes approximativement j’aper;us deux agents de la police qui s’approch;rent de la place o; le p;re d’H;l;ne m’eut vu, mais je fus chang;e d;j; la place et en voyant eux j’entrai dans l’entr;e instinctivement. Bient;t je rendis compte que la journ;e ;videmment a pass; en vain et tout est ;gal si on m’attrape: ils n’ont rien contre moi malgr; tout et du m;me coup j’apprendrais quelle sorte du grief les parents d’H;l;ne pourraient avoir contre moi. J’esp;rai qu’on ne m’emprisonnait pas pour mon air «arabe s;mitique juif». Je sortis de l’entr;e, les gardes de l’ordre me propos;rent de rouler avec eux, et j’acceptai la proposition avec plaisir et montai au motocycle ; trois roues, en souriant.
Il y avait une heure et demie apr;s l’arrestation, on m’appela «rouler les doigts», c’est-;-dire copier des empreintes des doigts, en le motivant que «nous avons besoin de v;rifier quelque chose». Bient;t le chef du d;partement la police qui se trouvait rue Molodogvardeyskaya, il m’appela poser des questions carr;ment pour ma propre vie intime. Autant que je me rappelle, je r;pondis en souriant:
-Qu’est-ce que vous avez d’int;r;t malsain sur ma vie intime? Est-ce que vous avez des photos me compromettent? J’en voudrais de voir.
En r;ponse il ricana et regarda ; moi... On parle en russe: «; regarder comme un mouton regarde ; la porte coch;re neuve». Puis on me mena au bureau de l'enqu;teur. Il y eut un homme assis sur la chaise, qui se distingua, il est difficile de dire pourquoi, il est possible, ; cause de son regard qui n';tait pas en col;re, mais per;ant. L’homme avait trente-cinq ans et si je ne me trompe (il est pass; d;j; presque il y a quarante ans donc) il fut v;tu en complet noir. Et je sentis par intuition qu’il n’est pas de ce d;partement. Les autres, deux ou trois d'eux, ils furent v;tus en civil, clair gris ou bleu. Leurs regards ne furent pas per;ants mais m;prisants et moqueurs. Je devinai qu’ils avaient lu mes lettres aux parents d’H;l;ne, bien ils ;taient inform;s de ma position de la vie, de mon point de vue aussi.
-C’est mal qu’on trouve le couteau que tu tiens avec toi. Est-ce que tu as l’intention de tuer cette jeune fille?
-C’est vous qui devez prouver cette fantaisie, pas moi. Vous avez lu mes lettres donc. Et vous me d;testez pour mes convictions, n’est-ce pas? Et vous voulez ; accrocher sur moi un crime d’un autre. Il n’en sera rien r;sult;. Le temps n’est pas le m;me.
-Qui est-il qui a besoin de te d;tester! Tu n’es pas la corde et les crimes ne sont pas le linge pour l’accrocher sur toi. Est-ce compr;hensible?
-Alors, qu’est-ce que je fais ici? Il y a trois heures sont pass;es d;j;.
-Il faut te conduire n’importe o;, faire de la radiographie.
-Ce que m’int;resse, enfin parla celui-ci qui fut assis sur la chaise, c’est quand ;tais-tu ; l’arrondissement de la rue Varchavskoye chauss;e en derni;re fois? L;, au-del; de l’Embranchement?
-Dans cette rue je n’ai pas des amis, ni des connus, rien d’int;ressante. Mais ici ; Kountsevo je vais et j’irai plus encore. C’est ma propre affaire, personnelle. Est-ce que c’est un crime?
-Tu d;ranges les gens et ;cris les mauvaises lettres.
-Quel article du Code criminel est viol;?
En ricanant, ils me parl;rent ; sortir de la chambre et d’attendre dans le couloir. Je sentis du mal sortant de ces gens, le mal qui n'est pas grossier, ni brutal, mais le mal comme s'il f;t en gants blancs. Tr;s vite ils m’appel;rent au m;me bureau de nouveau.
-Voici la plainte de la lifti;re contre toi. Tu as jur; contre elle par les gros mots. C’est petit voyoutisme. Maintenant nous allons chez le juge. Il est d’usage de dix jusqu’; quinze jours pour ;a.
Bien s;r, je me retins des b;tises comme crier, pi;tiner, frapper sur la table de poing, mais l’explosion de l’indignation fut vue sur mon visage et cela les bien amusa. Ils furent debout en souriant. Maintenant, apr;s vivre soixante, il est peu probable que je m’;tonne dans la situation pareille, car je sais bien qu’on peut d’attendre n’importe quoi des canailles qu'il saurait justement les comparer avec les occupants ennemis. ; vrai dire, c’;tait une petite salet;. Malgr; cela il ;tait regrettable puisque cette injustice d’;tre emprisonn; m;me pour quelques jours, en outre j’avais ;t; plusieurs mois ; la mission, sans ;tre chez moi.
Au juge j’allai ; pied, cela va sans dire, en ;tant accompagn; par ces hommes. Un d’eux comme j’ai appris plus tard, il ;tait un juge d’instruction de ce d;partement local Boukhvalov. Celui-l; qui fut assis v;tu en complet noir et avec regard per;ant, il fut le m;me juge d’instruction Ekat;rinitchev. Ces noms ne sont pas invent;s. ; quoi bon ferais-je les gestes de g;n;rosit;, en cachant eux? J’;cris tout, comme cela se passait en fait.
Le juge se trouva dans l’autre immeuble, pas loin, cinq minutes ; pied. Parfois l’intuition, peut-elle nous raconter beaucoup des choses. Quant ; juge, ce fut une femme de moyen ;ge, c’;tait semblable qu’elle fut ;reint;e par la vie sovi;tique, n’eut point l’aire d’une fonctionnaire-gredine, m;me il ;tait assez possible qu’elle ;tait scrupuleuse.
Il y a telle cat;gorie des gens d;pendants qui n’ont point l'envie de faire salet;s, mais avant besoin de gagner un peu d’argent, pour nourrir ses familles, ils sont oblig;s de faire comme ;a, et elles ont peur de chercher un autre emploi. M;me j’eus piti; d’elle. Je racontai en bref comme cela fut all;, j’ajoutai que je fus sobre, raisonnable et ne fus pas assez b;te ; c;der ; la provocation et dire des gros mots o; c’est assez possible que les parents de cette jeune fille, pour laquelle je suis venu ; Kountsevo, assez possible que m’attendirent-ils avec intentions pas bonnes.
Elle ;couta en baissant les yeux, puis elle dit avec peine: «Dix jours de l’arrestation».
Elle bien apprit que je n’;tais pas coupable de rien, et qu’est-ce qu’elle aurait pu faire? Si elle aurait annonc; que je n’;tais pas coupable de rien, puis elle aurait pass; comme une folle et peut-;tre non toute de suite mais graduellement aurait-on la d;loger de l’emploi. Elle avait fait tout qu’elle avait pu, quoiqu'elle ordonn;t l’arrestation, mais la minimale.
Je n’;tais plus d;tenu au d;partement longtemps apr;s cela. Dans demi-heure d;j; fus-je au si;ge arri;re de l’auto «Volga» entre deux agents de la police, et Ecat;rinitchev fut assis avec le chauffeur en avant. L’auto fit tourner ; la direction du centre de Moscou. Il roulait longtemps: d;j; les heures de pointe de soir commenc;rent. Le juge d’instruction ne garda point un silence. J’appris de son bavardage qu’en hiver une fille, ;tait-elle viol;e et tu;e par couteau ; la part m;ridionale de Moscou et qui avait eu seulement treize ans. Quant ; Ekat;rinitchev, il n’avait pas ;t; capable de trouver le criminel, et maintenant il recherchait un bouc ;missaire. Je ne sentis pas un danger ; cause de cela, parce que ce n’;tait pas commis par moi, et aussi que je n’avais pas ;t; ; Moscou pendant presque tous l’hiver, en venant seulement pendant les f;tes. ; venir de l;, sans ;tre vu de personne des collaborateurs ou des habitants du village o; nous avions travaill; – cela n’avait pas ;t; possible.
-Eh bien, vous soup;onnez que j’aie commis un meurtre conjugu; avec un viol d’une mineure ; Moscou dans un quartier pr;s de Varchavskoye chauss;e? Est-ce que vous croyez en cela?
-Pas du tout. Mais ; vrai dire, ta conduite est ;trange, c’est pourquoi faut-il v;rifier quelque chose. Tu es venu chez jeune fille qui ne veut pas ; avoir rendez-vous avec toi et tu as du couteau dans la poche.
-Ce couteau est vendu ; tous les magasins sportifs et touristiques librement et vous ne pourrez pas m’inculper de porter l’arme blanche. La jeune fille est mise contre moi par ses parents, et je voudrais justement ; l'arranger. Est-ce que vous n’avez pas lu les lettres?
-On peut t’emprisonner seulement pour ces lettres, c’est assez.
-Alors, s’il vous pla;t, expliquez-moi, quel article du Code criminel est troubl;?
-; quoi bon apprenais-tu le Code? Est-ce que supposais-tu comme si on puisse tromper la justice?
-La justice est d;j; tromp;e par vos collaborateurs aujourd’hui. Je n’ai point dit les mauvais mots, mais je suis emprisonn; pour dix jours. Et je suis retenu ill;galement encore. Est-ce que j’ai eu l’air suspect? Ses parents ont-ils appel; la police? Mais c’est vous qui bien voyez qu’il n’y a pas ce dont peut-on m’inculper. Ce signifie que conform;ment ; la loi, il a fallu me laisser aller pendant trois heures. C’est vous qui perdiez le temps avec moi inutilement. Le premier que j’aie fait, en ;tant ; votre place, je v;rifierais d’alibi.
-Donc ne nous enseigne pas ; travailler!
-Eh bien, soit ;a va selon vous: j’ai tu;, d;membr;, enfoui, ;crit une inscription. Mais je bien doute qu’on paye une prime ; vous seulement pour votre version.
-Ha ha ha, c’est bien dr;lement viens-tu de parler: avoir tu;, d;membr;, enfoui... le juge d’instruction, comme je l’appris, il n’avait rien contre plaisanter et rire. Est-ce qu’il esp;ra que je me passionne pour les plaisanteries jusqu’; tel point que je lui donnerais un mat;riau compromettant r;el contre moi, m;me s’il aurait eu lieu? Visiblement il devait avoir affaire avec imb;ciles. C’est plus un argument encore en faveur d’idiotisme des masses populaires.
Cependant l’auto roula d;j; selon la rue Petrovka. Les miliciens ; deux c;t;s de moi furent assis et contents, ;videmment ils furent divertis par la conversation.
-Il para;t que nous sommes arriv;s ; la Petrovka 38?
-N’inqu;te-toi pas! Tu vas passer la radiographie et puis nous roulerons en arri;re. (la radiographie ;tait leur id;e obs;dante. Est-ce qu’ils ne pourraient inventer quelque chose, en appliquant plus de fantasie?)
-De quoi vous supposez-vous que je veuille rouler en arri;re? Aux toutes occasions je suis emprisonn; pour dix jours. Je suppose que passer le temps ; Petrovka 38, cela serait plus int;ressant.
-Maintenant, tu as beaucoup du temps libre pour m;diter, te rappeler et puis me raconter la v;rit; o; et quand as-tu fait la voyouterie, on est poursuivi apr;s toi, on t’a vu. Nous avons beaucoup de plaintes contre toi. Il saurait mieux que tu t’avoues en tout. Nous avons des cas ;; et l;. Alors, rappelle-toi!
Voici telle approche b;te et sans valeur dans telle organisation qui para;t importante.
; la cellule ; trois places o; on m’amena, il y avait un voleur ; l’;ge de quarantaine, inoffensif comme para;t-il. Une vingtaine d’ann;es avait-il pass; dans les prisons et camps de bagne. Il n’a pas eu l’air qu’il avait gagn; beaucoup sur la «profession».
-Idiot! Qu’est-ce de quoi souris-tu?! Donc on te «coudre» un meurtre! Est-ce que tu rends compte?!
-C’est l’erreur absolue. J’ai bien d’alibi. J’;tais ; la mission de travail toujours.
-Ici quelqu’un ;tait. Il parlait d’alibi aussi. Puis tous «bouquet» des articles du Code criminel a-t-on trouv; chez lui. Eh bien il est parti ; l'abattage des arbres pour quinzaine ann;es. Tu estimes, comme si tu puisses tromper la PCM? Alors, essaye! Si tu es tel rus;.
Maintenant, il y a trente-neuf ans, en regardant en arri;re, je suis bien content comme tenais-je les conversations avec le juge d’instruction. Une chose que j’ai oubli; ; demander de lui: comment r;agiraient les parents de la fille qui ;tait tu;e en hiver 1970-1971 au bout m;ridional de Moscou, s'ils auraient entendu et vu quelles b;tises il me parlait, s'ils auraient vu ce «couteau» ; cause duquel ils cherchaient chicane ; moi, s'ils auraient appris de tout en ensemble de quoi s’occupa-t-il, ce juge d’instruction, au lieu de rechercher le criminel r;el. Quelle opinion se formerait dans leur esprit sur le PCM, sur l’Union Sovi;tique et sur le m;me Ekat;rinitchev? Je voudrais qu’ils le lisent maintenant. Cette information calmerait leur nostalgie de l’URSS, s'ils la ;prouvent.
Dans la nuit j’entendis ; travers du sommeil, qu’on amena un interpell; qui s'en rappelant toutes les m;res, se r;volta-t-il qu’on lui eut attrap; ; la PCM comme un voyou (?). Je ne savais pas ce qu’il fait ; la PCM. Par la suite on me renseignait des gens diff;rents et des places diff;rents: est-ce possible s'il y a de l’appareil d';coute ; la prison de l'enqu;te, particuli;rement dans telle place comme PCM? Toutes le niaient avec assurance, parfois en expliquant: «dans ce cas tous les juges d’instruction parleraient-ils compl;tement ; l’autre fa;on. N;anmoins, il y a beaucoup de d;nonciateurs».
; la diff;rence du voleur, ce type ;tait assez d;sagr;able. Si nous serions ; telle prison, comme Boutyrka, nous nous battrons t;t ou tard. Je fus une exp;rience, en faisant des confidences qu’une fois comme si j’eusse vendu quelques bouteilles de l’eau-de-vie ; la gare de Kazan. Au m;me jour-l; j’entendis d’Ekat;rinitchev:
-Tu dis que chez toi tout soit l;gal, mais tu vendais de l’eau-de-vie ill;galement.
On m’emmenait de la prison au bureau de l'enqu;teur ; travers la cour ; l’autre immeuble, en mettant les menottes. On les enlevait au bureau.
-S’il vous pla;t, je vous prie de mettre votre montre - plaisantait un agent, en mettant les menottes.
On m’appela chez l'enqu;teur ; la premi;re fois demain apr;s arriv;e, le matin.
-Comment viens-tu de passer la nuit? Quelle est l’alimentation chez nous?
-C’est normalement pour prison.
-Est-ce que viens-tu de te rappeler quelque chose?
-Hier je vous ai dit qu’il n’y a rien que je puisse me rappeler. ; dire plus exactement, il y a beaucoup de souvenirs int;ressants, int;ressants pour moi, pas pour vous.
-Est-ce que tu ne te rappelles pas que tu aurais fait voyoute, les gens poursuivent apr;s toi, elles t’ont cri;: «Halte! Halte!» Mais tu t’es ;vad; et as roul; par train si vite que le vent a siffl; apr;s toi?
-Votre imagination est fertile.
-Regarde l;. Voici la carte de Moscou. Le shauss;e Varchavskoe est ici.
-Voil; donc, et quoi?
-Voil; donc et tu viens de tomber dans le panneau, il dit en riant et, en mena;ant par l’index continua: donc tu sais, tu sais ces quartiers!
-Le Code criminel n’interdit pas de savoir o; se trouve une des principales rues de Moscou. Est-ce un crime? Dans quel article cela est d;crit?
-Un article ne dispara;tra point de toi, n'aie pas d’inqui;tude pour ;a! Ce serait mieux, vas-y ; la chambre et rappelle-toi, rappelle-toi!
Je ne sais pas qui ;tait plus diverti par cette conversation, le juge d’instruction ou moi.
Quand j’entrai ; la chambre, les prisonniers d;j; se conduisirent ; l’autre mani;re. Ils commenc;rent de rire:
-Est-ce que tu sais pourquoi on t’a amen; ici? Pour d;shonorer la PCM. Ils ne peuvent pas attraper quelqu’un, c'est pourquoi ils attrapent tout, n'importe qui. Nous avons suppos;: un meurtre, un viol, comment faut-il cela traiter? Et comme ;a va en fait, ce n’est qu’une blague. Ici beaucoup des hommes sont emprisonn;s pour les affaires s;rieuses, mais tu n’as que des probl;mes avec ta H;l;ne, ha ha ha!
Ces d;tenus qui ont certaines exp;riences de la vie, quoique originale. Ils ne manquent pas d’intuition aussi. ; deuxi;me jour ils ont appris que je ne suis pas un coupable. Et le juge d’instruction Ekat;rinitchev, est-ce qu’il n’a pas le compris? Je ne croirai jamais en cela! M;me un homme obtus qui ex;cute le m;me travail pendant quelques ann;es, il acquerrait certaines exp;riences malgr; tout. Et comment ces d;tenus avaient-ils devin; de l'innocence? Cela passa ; l’instant de mon retour du premier interrogatoire. Je fus dans une ignorance bienheureuse; je ne vis aucun danger ; cet incident. D’o; pouvais-je l'apprendre dans mon ;ge vingt ans, d’o; pouvais-je l'apprendre au pays o; les plus intimes gens mentaient et faisaient l’hypocrite, d’o; pouvais-je ;tre inform; que dans quelques ann;es certains hommes innocents seraient-ils fusill;s ; cause des aventures du maniaque Tchikatilo, puis quelqu’un serait fusill; ; cause des aventures du maniaque Mikhas;vitch? Stalinisme n’est pas mort. Il continuait de marcher selon la plan;te et il continue de marcher jusqu’; ce jour. Il n'est pas d;j; tel remarquable, ni tel exprim;, maintenant il est beaucoup plus faible, mais les pr;cieuses ;mes humaines, quoique en moins quantit;, continuent-elles de p;rir sous la botte du b;tail sovi;tique.
Je me trouvais dans l’ignorance bienheureuse et j’estimais comme c’est super et dr;le: je suis interpell; dans la m;me «Petrovka, 38», ils me m;nent aux interrogatoires chez l'enqu;teur avec menottes! Donc c’est excursion la plus int;ressante! Et malgr; cela il ne me menace aucun danger. Et le juge d’instruction ; l’interrogatoire il m’a diverti. Et les d;tenus, en jetant un coup d'oeil ; moi, ils ont appris tout: un homme qui a viol; et tu; une fille et est emprisonn; pour cela ; la prison de PCM, il ne retournerait jamais de l’interrogatoire, en souriant.
Quant ; tortures, j’ignore la situation contemporaine, en 1971 elles y n’existaient pas d;j; depuis longtemps. On parle de ce qu’elles ;taient pratiqu;es en ann;es trente et quarante. Un ex-d;tenu de la ville Istra (r;gion de Moscou) qui travaillait comme un g;od;sien avec nous, il ;tait pass; pr;s de vingt ans aux camps de bagne et il raconta qu’il ;tait emprisonn; ; la PCM en commencement des cinquantaines o; Beria ;tait encore vivant. Il y ;tait amen;, avait vu des tortures et s’;tait ;vanoui de l’horreur.
Les d;tenus avec lesquels j’;tais interpell;, ils me parlaient de ce que peut-;tre, en PCM il y a un sous-sol o; la condition est antihygi;nique et terrible. On localiserait l;-bas ceux prisonniers, lesquels avait-on besoin de rompre, mais les m;mes prisonniers ne la savaient pas s;rement, ce ne fut qu’une supposition. J’estime que d;shonorer la PCM ; telle mani;re, ce n’avait pas lieu en plan du pouvoir. C’est la plus probable qu’il n’y avait aucun sous-sol et s'il aurait fallu torturer quelqu’un, il ne serait pas un probl;me de trouver un autre lieu pour ce but.
Aux interrogatoires suivants Ekat;rinitchev importuna ; moi sur le commerce ill;gal de l’eau-de-vie qui for;a mon soup;on contre deuxi;me d;tenu ; la chambre qui est arriv; ; la premi;re nuit. Enfin je dis ; l'enqu;teur:
-Admettons, comme si j’aie vendu quelques bouteilles de l’eau-de-vie n’importe o;. Maintenant comptez qui est plus difficile: d;couvrir dix meurtres ou bien prouver le fait de ce petit march; avec l’eau-de-vie? Si j’ai fait cela ; gros march;, pourquoi ai-je la somme des ;conomies assez modeste? (; l’instant de l’interpellation j’ai eu du livret de caisse d’;pargne avec moi et je n’ai pas eu du temps pour que poser au d;p;t des argents que j’avais gagn;s ; l’emploi. Je les tins chez moi.)
-Oui, la somme est modeste en effet.
Apr;s ce dialogue Ecat;rinitchev n’engagea plus la conversation sur le commerce ill;gal de l’eau-de-vie. C’est probable qu’il se raccrocha ; n’importe quelle possibilit; pour que prolonger mon s;jour sous la garde. Malgr; tout ce juge d’instruction ne fut pas un idiot. Si vous estimez que son but soit trouver la v;rit;, d;couvrir honn;tement le crime, alors il agirait comme un idiot en effet. Mais c’;tait un proc;d; rus;. Si vous n’avez jamais affaire avec la milice (ainsi on nommait la police sovi;tique), ce ne signifie point que ce proc;d; n’;tait jamais utilis; contre vous. Par exemple, ce proc;d; est utilis; par les employ;s des Bureaus de logement (en URSS et en Russie), ceux qui sont venus chez vous ; r;parer le dysfonctionnement de l'assainissement. Un monteur ; qui vous avez vous adress; pour r;parer n’importe quelle chose d;fectueuse, un fonctionnaire, dont vous recherchez ; recevoir n’importe quel bien qui est votre en concordance avec la loi, mais ce fonctionnaire n’a point d’envie accorder ce bien ; vous – tout eux et la milice en premier tour, ils essayent vous d'inspirer le complexe de culpabilit;. Sugg;rer ; vous comme si vous-m;mes auriez tort en quelque chose, comme si vous vous conduisiez bizarrement ou sans noblesse, ou non normalement. Si c’est la milice, ils sugg;reraient ; vous comme si vous ne soyez pas sans p;ch;, comme si vous vous soyez d;tenus pas en vain. Si vous ;tes illettr;s en jurisprudence, ils vous tromperaient sur les articles qui n’existent pas. Et si vous c;deriez et acceptiez en apparence, cela ne suffit pas pour eux. Leur but n’est pas encore atteint. Il sera atteint o; vous-m;mes croiriez sinc;rement en ce que vous ayez tort. Le premier degr; fondamental pour Ekat;rinitchev n’;tait pas ; ;tablir l’un ou l’autre fait concret d’une infraction ; loi (bien s;r, cela avait la place aussi, mais celle secondaire), mais pour que je m;me me rappellerais: ou bien j’avais vendu ill;galement n’importe quoi et n’importe o;, ou bien j’avais dit des gros mots ; quelqu’un, ou bien peut-;tre j’avais frapp; en visage quelqu’un ou menac; par le couteau et m’;tais ;vad;; le juge d’instruction n’avait pas besoin de ce que je lui raconte tout ;a, mais pour que je m;me me rappelle tout ;a et enfin pour que je me sente comme un criminel. Et en cette direction il agissait assez raisonnablement.
Mais dans le cas, on parle en Russie: «comme la faux vient de se heurter contre une pierre». Il a attaqu; ma place qui n’est pas faible, pas du tout. Il en faut expliquer pour comparaison: un ours me peut tuer, mutiler, mettre ; la fuite en faisant peur ; moi. D'autre part, l’ours ne me ferait jamais sentir au-dessous de lui. N’importe quoi ferait-il, il resterait un ours et je me sentirais un ;tre humain malgr; tout. Si on m’insulterait dans la rue, je ne sentirai point que ma dignit; subisse des dommages. Envers ; moi, c’est l’attroupement des b;tes, contre lesquels il faut faire la guerre habilement, pour qu’ils sentent plus mal, pas moi. M;me si ma femme commet un adult;re, je ne sentirai point comme si je vienne de devenir pis ; cause de cela. Cela signifierait que ce soit elle qui est en d;sordre, pas moi. ;videmment, je n'ai pas du sentiment de jalousie ; cause de ;a. C’est mon trait individuel, tr;s avantageux comme il va et c’est pourquoi naturellement ; cr;er dans ma conscience un complexe de culpabilit;, il sera mal parti chez n’importe quel juge d’instruction. Envers moi il n’est point meilleur qu’un ennemi ; la guerre, qu’un occupant ennemi. Je pensai ; celui-ci, comment faire une allusion ; lui, sans me causer un grand pr;judice, m;me si un jour ou l’autre je deviendrais un assassin, ma premi;re victime ne serait aucune fille, ni gar;on, mais il m;me serait celle-ci! Et telles choses comme l’influence, le pouvoir, la force physique, le grade d’officier – tout ;a n’aidera point ; ressusciter un d;funt.
-Malheureusement, notre monde est fait donc ainsi que ceux qui sont forts battent ceux qui sont faibles. C’est vous qui ;tes un juge d’instruction, un repr;sentant du pouvoir, c’est vous qui poss;dez de beaucoup des droits et votre force est en tout ;a. Quelqu’un se trouve dans votre champ visuel, un jeune homme qui soit un ballot (bien s;r, de votre point de vue), soit un hippie, soit on ne sait qui – c’est moi en personne. Il n’a ni de pouvoir, ni d’influence, et pour comble il a de probl;me personnel: il tente de sauver une jeune fille ch;rie de l’influence mauvaise de ses parents. Les parents ont l’intention de se d;barrasser de lui et ils appellent la police. Les agents de police ; Kountsevo sont aussi des gredins que les parents de la jeune fille qui sont corrompus par les pr;jug;s qui sont tomb;es en d;su;tude. Mes lettres aux parents d’H;l;ne qui sont irrit;es, mais justes, elles ;veillent chez eux la haine et la m;chancet;. Ils me veulent d;truire. Alors ils t;l;phonent ; vous ; la PCM et annoncent qu’il y a un bouc ;missaire convenable sur qui on peut d’accrocher un crime, parce qu'il y a un probl;me tr;s difficile le d;couvrir. Maintenant le temps n’est pas le m;me, et peu probable que cela soit obtenu. Et vous ne tenez pas encore compte d’un d;tail: quelqu'un qui est fort peut battre une personne faible jusqu’; un certain stade critique. Si priver tout des personnes faibles, ils seraient plus forts que ceux qui sont forts, puisque celui-l; est le plus fort qui n’a rien qu’on puisse perdre encore.
-Oh, l;-l;! C’est id;e qui est curieuse...
-Mais si! Celui-l; est le plus fort qui n’a rien qu'on puisse perdre encore. Il peut tout!
-Il peut de quoi vraiment?
-Tout qui est possible physiquement.
Une pause s’;tablit pendant laquelle il tant;t cligna des yeux, tant;t ouvrit les, encore hocha la t;te. Ce fut assez possible qu’il a devin;: si on me jugerait pour le crime lequel je n’avais pas commis, j’ai eu l’intention de venger, venger terriblement.
Les gens de sa profession se sont habitu;s aux menaces plus franches et plus ouvertes depuis longtemps. C’est probable qu’il fut rendu perplexe avec telle forme alambiqu;e et ;vasive dans laquelle j’ai pr;sent; cette menace: il semblait qu’il n’y ait rien que puisse-t-on chercher et d'autre part c’est assez compr;hensible pour celui-l; qui est intelligent. D;s lors, lors de chaque rencontre, apr;s traditionnel «bonjour-bonjour», ajoutait-il, en souriant:
-Eh bien, Boria, les forts battent les faibles?
-Vraiment. Et celui-l; est le plus fort qui n’a rien qu’on puisse perdre encore.
Ce dialogue r;p;tant tous les jours commen;ait ; ressembler ; mot d'ordre et mot de ralliement.
Aux interrogatoires suivants il demanda de moi ;crire en d;tail ; quels jours j'ai ;t; ; la mission, ; quels jours je suis revenu chez soi, par lesquels trains suis-je parti et venu, qui travaillait avec moi et qui pourrait affirmer que je ne me sois pas absent; pour nulle part pour longtemps. Une fois l’agent qui m’accompagna, il me recommanda instamment de m’habiller en casquette, comme s'il ait fra;chi trop dehors. Je sortis ; la cour – il n'y avait aucun refroidissement, il fit chaud et le soleil brilla.
-Tiens-toi debout ici!
Un commandement a retenti de loin:
-Tous vous, prenez cette place!
Un groupe est paru au loin, les gens duquel regardaient ; moi d’une mani;re d;sagr;able. La distance qui me s;para, ;tait-elle pr;s de trente m;tres si j’ai bonne m;moire.
-Est-ce que c’;tait l’identification? - je demandai d;j; au cabinet de l'enqu;teur.
Ekat;rinitchev n'a le pas ni;. Il eut un certain air m;content. C’est la plus probable qu’ils ne reconnurent pas en moi avec assurance celui-l; qui ;tait recherch;, quoique l’identification pass;t non selon r;gles: de la longue distance, je fus seul, mais selon r;gles il faut que deux hommes neutres encore soient debout ; peu pr;s de personne soup;onn;e, pour que diminuer la probabilit; d’erreur.
Le d;lai de l’arrestation administrative pour dix jours passa ; son but.
-Bient;t Fant;mas mangera le pain blanc, - plaisanta un des copains de cellule. Il n’a pas eu tort.
Je n’ai appris que dans beaucoup d’ann;es, dans lequel danger je m’;tais trouv; ces jours-l;. Dieu merci que tout a pass; comme ;a! Il ne serait pas vrai dire que j’en avais ;t; quitte pour la peur, puisque je n’avais aucune peur. C’;tait per;u na;vement, comme ; l’enfance, comme si tout qui passa soit «super» et dr;le. Ce n’;tait qu’une fois j’ai vu en r;ve: une sc;ne, sur la sc;ne est debout un gar;on pionnier avec sa cravate rouge et chante par sa voix d’enfant une chanson des prisonniers: «selon la grande ligne de Sib;rie exp;die-t-on nous, ah, maman, en route longue...»
Alors, en r;veillant, je pensai «Ah! Diable! Il ne me manque que ;a!» - et plus rien. Il n’y avait des troubles que le d;pit m;chant de calomnie de la lifti;re et la vilenie des flics, le mal duquel ;tait compens; de telle excursion int;ressante et captivante ; «Petrovka, 38» du dedans.
Combien de tels r;veurs na;fs y a-t-il qui croyaient, comme moi, comme si l’erreur aille ;tre d;couverte et on les aille laisser aller ; la libert;, mais la sort n’avais pas voulu qu’ils retournassent vifs. Combien d’eux sont retourn;s beaucoup d’ann;es apr;s, avec sant; corrompue, avec mentalit; d;form;e, avec l’;me noircie qui est ;prouv;e par les offenses et par des humiliations fantastiques, selon leur envergure. Qu’est-ce que soit avec moi si je n’aurais pas ;t; ; la mission de travail pendant tout l'hiver? Combien des ;mes innocemment perdues sont-ils au compte chez juge d’instruction Ekat;rinitchev? Alors au printemps 1971 j’ai eu vingt. Il eut l’air qu’il ait eu ; peu pr;s trente-cinq. Cela signifie que maintenant il a soixante quinze. C’est int;ressant ou bien il boit le cognac avec citron, ou bien il est d;j; mort? S'il est vif, il n’a qu’une issue: aller ; n’importe quelle ;glise et se repentir. Alors le Seigneur le pardonnera. S'il a assez de sant;, ce serait mieux ; d;crire tous certains cas de condamnation des innocents notoirement, c'est-;-dire, les cas qui ;taient fabriqu;s par l'organisation et par lui-m;me, puis publier cette information ; l’Internet, en la faisant connue pour tout le monde. Sela serait un exploit chr;tien. Malheureusement, tel cours des ;v;nements est peu probable.
Le monde doit savoir la v;rit;, et il est temps de cesser de croire en contes sur Jeglov et Charapov. (Ils sont des h;ros du film policier sovi;tique «la lieu de la rencontre ne faut-il pas changer»). C’est l’;tat de Satan, l’;tat m;chant et barbare. Il faut rappeler aux gouvernements de tous les pays d;mocratiques et civilis;s plus souvent que n’importe quelles transactions avec Satan et ant;christ, ils ne peuvent jamais ;tre profitables. «Vous les reconna;trez ; leurs fruits» - il est ;crit en ;vangile (Math 7: 16) Il y a des fruits m;chants accumul;s ; la guerre contre Tch;tch;nie plus que soit assez pour apprendre avec qui a-t-on des affaires, pour apprendre que ce pays n’est point am;lior; et il continue d’;tre dangereux pour tout le monde. Et il est ;crit encore dans l’Apocalypse que chaque vie qui est perdue, elle approche des ;v;nements de la grande d;tresse de l’Apocalypse.
Apr;s ma lib;ration il y a eu encore une occasion scandaleuse sur cette affaire. Quand je n’;tais pas chez soi, on est venu pour la perquisition, en effrayant mes m;re et grande m;re. Ils demand;rent ; donner ; eux on ne sait quel couteau d'un ton qui n'admet pas de r;plique. La grande m;re prit tous les couteaux que nous avions chez soi et les ;tala devant eux.
-Non! Nous avons besoin du grand couteau!
Mais en voyant que les gens ; l’habitude sovi;tique sont effray;s, par cons;quent peu probable qu’elles cachaient quelque chose, tous ils s’all;rent.
; quoi bon ils ont eu besoin de grand couteau o; l’alibi est mis ; l’;vidence et l’identification donna le r;sultat n;gatif? Je suis s;r que cela eut lieu pour la falsification des pi;ces ; conviction. Ce n';tait pas il m;me Ecat;rinitchev, puisque la mani;re de conversation ne fut pas ; lui, mais ce furent ses hommes. S'ils n'auraient pas ;t; ses hommes, alors ; qui donc furent-ils?
Mettons que les fautes judiciaires ont-elles lieu dans tout le monde, mais en Russie elles ont notoirement du caract;re pr;m;dit;, l’intention haineuse est ;vidente. C’est pourquoi la quantit; de tels d;fauts sur plusieurs ordres de grandeur plus ; tous les pays qui sont contamin;s de virus du communisme.
Il aurait ;t; pas raisonnablement de mener n’importe quelles manifestations encore au territoire de ce d;partement de police. Apr;s cette «excursion» je d;cidai de se mettre «en embuscade» provisoirement envers ; H;l;ne et ses parents. Malgr; tout je n’avais pas d’intention de laisser aller. Dans un an je fis des exp;riences lesquelles je nommai dans mon journal intime «Hippie-1» et «Hippie-2». Ce furent un entra;nement au cas o; j’aurais besoin de m’;vader ou me cacher. Au cours des ces exp;riences je gagnai des habitudes utiles, par exemple, de voyager ; grande distance de Moscou sans argent jusqu’; Taichete (La r;gion de Krasnoyarsk 4500 km). J’;crirai ; ce sujet un jour ou l’autre. Ces quelques jours ;taient presque les plus heureux jours dans la vie. Et la plus grande f;te dans ma vie, il eut lieu en 1991 o; ce monstre totalitaire l’URSS, tomba-t-il en ruine enfin. Et quoique le stalinisme et le fascisme ne soient-ils pas encore morts, mais ils continuent de faire sa cause sale, maintenant on sait qu’ils n’ont point d’avenir. C’est la civilisation europ;enne qui a de l’avenir et qui estime la D;claration des droits humains et le Bill des droits de la personne. Non seulement l’Europe occidentale qui appartient ; cette civilisation, mais aussi ;tats-Unis, Canada et Japon. Le Monde se lib;re des fers de l’obscurantisme m;di;val et cela am;nera graduellement vers l’unification le christianisme avec l’islam et les autres religions mondiales et cela ;tait d;j; pr;dit par Daniil Andreev (dans son oeuvre «la rose du monde»).
Revenons au sujet principal de cet essai, au probl;me de l’amour sans r;ponse, qui ne peut pas ;tre un amour conform;ment ; son essence. C’est une hallucination dont il est tr;s facile se d;barrasser, si vous apprendriez que l’objet de vos soupirs ne poss;de point des qualit;s qui sont invent;es par vous-m;mes. Ceux lesquels vous aimez, ils (ou elles) existent d;j;, m;me en pluriel, car si votre amoureux (amoureuse) ne serait-il (elle) que seul de toute la population de la Terre (sept milliards!), telle rencontre ne serait-elle pas probable.
Bien s;r, il faut travailler et chercher, sans se pr;cipiter pas sur quelqu'un qui est une premi;re venue, en inventant sur elle telles qualit;s lesquelles elle ne poss;de pas et ne les poss;dera jamais.
Au marketing de r;seau on enseigne qu’il n’y a que 6 % des gens avec lesquelles peut-on faire un business commun. Les autres ou bien ne sont pas capables ; cela ou bien ne sont pas convenables ; vous. Et c’est aux pays libres o; on n'a vu jamais les chars sovi;tiques et o; ne sait-on pas qu’est-ce que c’est la queue pour saucisson et la morale de prison. Mais en Russie on entend souvent les opinions: «Tous les mecs sont boucs» ou «Toutes les femmes sont putains». Qui d’eux a raison? Tous les deux c;t;s sont justes, puisque les peuples auxquels les communistes ont mis sa patte de cochon, ils sont tr;s pourris tous les deux sexes, hommes et femmes. Chercher une femme en Russie – c’est aussi que la chercher au bordel. Chercher un homme en Russie – c’est aussi que le chercher ; la prison. On peut les trouver, mais il serait beaucoup plus difficile que les trouver au pays normal.
Admettons que vous vous effor;assiez, cherchassiez, enfin il a confirm; ce qui est ;crit en l’;vangile: «celui qui cherche trouve, et l'on ouvre ; celui qui frappe...» C'est que vous n’ayez pas eu tort et ayez trouv; ce, dont vous avez besoin. Et quoi puis? Est-ce que vous estimez que vous ; deux passerez la vie normale dans ce monde sovi;tique? Et ces gens inf;mes qui sont vils et envieux et qui se sont accoutum;s ; d;truire tout d'autrui, au lieu de construire quelque chose le leur, est-ce que vous estimez, comme s'ils laissent vous vivre tranquillement? Ajoutez ; cela que leur morale collectiviste est tr;s loin de l’individualisme occidental et parfois leur sociabilit; est trop imposante, jusqu’; celle forc;e, certainement si vous n’;tes pas pr;ts d’;tre en conflit pour vous d;barrasser de relation ind;sirable. Peut-;tre tels types p;n;treront dans votre famille avec qui personne n'aurait rien ; voir ; l’Ouest. Est-ce que vous estimez comme s’il soit possible d';tre bien avec ces gens en choisissant une certaine cl; vers eux? C’est ce qu’on vous sugg;rait d;s l’enfance comme si ce soit possible et n;cessaire. Je suis d’accord: vous pourrez ;tre bien avec ces gens et choisir une certaine cl; ; eux, mais par un prix tr;s cher, par le prix de votre propre d;gradation.
La police ici n’est-elle pas pour que vous prot;ger, mais pour que pers;cuter vous-m;mes au cas o; vous oseriez prot;ger votre famille ou vous-m;mes. Si quelqu’un tenterait de frapper au visage une vieille aux ;tats-Unis, par exemple, pour d;trousser la pension de retraite, elle tirerait ; bout portant et la police n’aura pas de pr;tention vers elle, mais ici on l’emprisonnerait seulement ; cause du d;p;t de l'arme chez soi. Je ne me vais point du sujet. Il s’agit de beaucoup de vous qui souffrez, car votre bien-aim;e vous a rejet;, mais en effet elle n’est pas votre, elle est ;trang;re envers vous tout ; fait et si vous vous lier avec elle, vous-m;mes auriez envie de vous s;parer. Vous voyez un probl;me l;-bas o; il n’a pas lieu. Quand vous trouverez votre ;me soeur en fait et si vous pr;f;riez ; rester dans ce pays, alors le probl;me appara;tra non imaginaire mais assez r;el. Et cela ne sera pas un probl;me de votre amoureux ou amoureuse, mais le probl;me ; cause de cet ;tat.
Bien s;r, vous avez envie de conna;tre avec impatience, comment mon sort s’arrangea-t-il apr;s tout ;a. Comment sort d’elle s’arrangea, j’en ai ;crit d;j;: elle resta seule et avec fille qui est n;e ; peu pr;s de 1984 ans. Je cr;ai ce dont j’avais eu envie: la famille nombreuse et unie, presque comme on cr;e celles au Caucase, mais je fis cela avec une autre femme. C’est ma femme avec qui je passais 39 ans, et nous avons quatre enfants adultes ; l’;ge de 21 jusqu’; 36 ans. On parle: «Vivre une vie n’est pas le m;me que traverser un champ», mais ce n’est pas un champ que j’ai travers;. J’ai travers; un marais noir et dangereux o; on peut se perdre ; chaque pas. Je ne suis pas tomb;, m;me je ne m’ai pas sali gr;ce ; ma propre ;rudition et ; Dieu Qui venait en aide ; moi toujours. Mais ce ne pas le pays o; on peut vivre normalement, ;lever les enfants, cr;er quelque chose d'utile, se perfectionner et ;tre heureux de la vie. J’ai r;ussi ; survivre assez bien. Mais ; sinc;rement dire, je ne vous peux donner aucune garantie que vous traverserez ce marais jusqu’au bout et ne tomberez pas et que vous avez la m;me chance que j’avais celle-ci. C’est un monde damn; et perdant. Il a la Karma horrible. C’est ant;christ qui gouverne ici et les proph;ties apocalyptiques selon Jean se manifestent-elles d’un jour ; l’autre de plus en plus nettement. C’est l’irr;v;rence envers individu et cette irr;v;rence est tapageuse ; premier lieu. Ce pays est une prison et ses citoyens sont des d;tenus. Et il n’y a personne qui aurait r;ussi ; changer quelque chose ici. Les probl;mes socials ne sont pas r;solus ici, mais ils se sont arr;t;s pour si;cles. La restructuration avait lieu ; cause de d;sarroi de l’;conomie faible et inefficace par course aux armements au-dessus des forces. C’est pourquoi le mode incorrect et injuste de la vie d’;tat influencera in;vitablement sur l’;conomie t;t ou tard – c’est un point faible des forces du mal.
Si vous partez pour l’Ouest, il serait mieux de se tenir plus loin des diasporas qui sont sorties de l’ancienne URSS; autrement vous pouvez ;tre impliqu;s ; n’importe quel mal, ; n’importe quel caract;re criminel et ce qu’est le pire – c'est tomber ; d;pendance d’un attroupement de gredins. M;me les ;trangers qui sont arriv;s en Russie ; faire un business, je les m;fierais. Qu’y a-t-il de don ils ont trouv; ici? Je peux comprendre les amateurs du risque et des aventures. Mais quant ; un romantique noble de risque, il d;daignerait ; faire quelque chose avec telle abomination. Non. Il serait mieux ; adh;rer, se fondre avec Europ;enne civilisation progressive, couper tous les ponts avec ce monde p;rissant. Et l’;tude assidue des langues ;trang;res ne donnerait que l’utilit; pour votre propre d;veloppement. C’est que c’est ;crit ; Bible: «sortez du milieu d'elle, Mon peuple, afin que vous ne participiez point ; ses p;ch;s, et que vous n'ayez point de part ; ses fl;aux». (Apocalypse 18: 4)
En effet, en disposant de l’information accumul;e jusqu’; l’;ge de soixantaines, je ne ferais ce que je faisais en vingt ans. Encore il faut distinguer un miracle d’une fable. Une fable est ce qui ne peut pas passer, c’est impossible. Un miracle est ce qui presque n’a pas lieu dans la vie quotidienne et il ne peut passer que tr;s rarement. La tentative d'influencer un ;tre humain, en esp;rant qu’il puisse se changer – cela est un enjeu sur miracle. Ces cas comme le changement de la conscience, par exemple chez l’Ap;tre Paul o; il est transform; d’un pers;cuteur du christianisme jusqu’; le plus fid;le adepte – cela passe extr;mement rarement. Voil; pourquoi le Grand Ma;tre et Proph;te Moukhammed, il avait dit: «Tu n’as qu'; donner l’information...». C’est-;-dire, il parla de ce qu’il ne faut pas s’inqui;ter d'un homme qui a re;u cette information, comment r;agit-il. ; exhorter longtemps quelqu’un, d’autant plus le poursuivre pendant des ann;es, se d;soler ; propos qu’il ne per;oit pas la v;rit; et ab;me sa vie par cela et fait du tort ; lui-m;me – tout cela est une faute. Malgr; tout je n’estime pas comme si tout qui passa, il pass;t en vain. Un po;te c;l;bre avait ;crit: «Il n’est pas donn; ; nous ; pr;voir quel effet rendra notre parole». (F. Tiouttchev: "Íàì íå äàíî ïðåäóãàäàòü, Êàê íàøå ñëîâî îòçîâåòñÿ"). Dizaines des gens ;taient des t;moins de cette histoire: la lifti;re, les agents de police, le m;me juge d’instruction, les parents et les connus ; qui tous ils racontaient cette histoire, en ;tant revenu chez soi apr;s travail, enfin la m;me «amoureuse» imaginaire. L’influence sur tous et toutes eux par mes ;nonciations et par mon exemple personnel, tout ;a ne pouvait pas ;tre laiss; sans effet. Et si quelqu’un de seul de ce rang long, m;me non toute de suite, mais quand m;me dans vingt ann;es, soit dans quarante ann;es a-t-il r;fl;chi sur cela et cela for;a lui commencer ; changer sa conscience, alors il est difficile surestimer l’utilit; de tout qui avait lieu.
Je suis un de petit nombre de ceux-l; qui a vu la «Petrovka, 38» du dedans. Un proverbe annonce: «Tout est bien qui finit bien». En fin de compte, cette tentative des forces du mal de me d;truire, transforma-t-elle ; l’excursion int;ressante en effet.