Abrek Khasou et mon voyage l Aslanbek-Cheripovo en

Áîðèñ Àðòàìîíîâ
Abrek Khaso et mon voyage a l'Aslanbek-Cheripovo en 1976. 


      Il n’est gu;re possible une vie heureuse sans ;preuves difficiles, sans passages, o; il semblait que tout soit perdu, tout soit en vain et il ait tr;s peu de chances de tout r;soudre, d’;chapper ; la situation qui va maintenant hanter l’;chec avant la fin de jours. N'ajoutez jamais foi ; telles id;es. En se retournant, je ne me rappelle aucune difficult;, qui n'aurait pas enrichie mon exp;rience, qui n’aurait pas enseign; ou n’aurait pas servi ; quelque chose, qui n’aurait pas donn;es des indications utiles. En se retournant, on arrive ; la conclusion: si Dieu admet quelque chose, que nous percevons comme une chose mauvaise, n;gative - cela signifie, qu'Il veut que nous apprenions quelque chose. Alors l'horreur et l'indignation, avec lesquelles nous per;;mes les difficult;s et les insucc;s pass;s deviennent ridicules pour nous. Alors difficult;s et insucc;s nouveaux seront per;ues beaucoup plus facilement.

       Ce n'est pas un r;cit invent;. Ce que je vais ;crire toute de suite, cela se passait il y a longtemps, ; l'ancien en 1976. Alors j'ai eu 26 ans. En ;tant n; dans la famille ath;e, je suis devenu un agnostique ; l';poque. Pour comprendre la cause du voyage le long d'itin;raire tel extraordinaire, Il faut d;placer dans le temps huit ans en arri;re plus encore.

       ; l';poque le pouvoir sovi;tique ;tait int;ress; ; faire de la propagande, pour ceux lesquels il est possible, d'aller travailler ; chantiers et autres travaux aux territoires ;normes et pas peupl;s de la Sib;rie. Compositeurs et po;tes ;taient oblig;s de flatter ; la pouvoir. On pouvait se faire sentir n;gativement à leurs ;uvres, mais certains d'eux agissaient sagement et chant;rent non seulement sur le bonheur en collectivit;, mais la beaut; de la nature, comme la cr;ature de Dieu est belle à sa mani;re partout. Je travaillais d;s 16 ans. J'avais envie d'avoir des argents propres et en premi;re fois j'ai choisi avec succ;s le travail: un travailleur aux travaux g;od;siques des champs. Telle situation ;tait presque un id;al au monde sovi;tique, car nous travaillions aux champs ; deux ou ; trois, surtout il ne fallait rien partager, il n'y avait aucune d;pendance de la soci;t;, il n'y avait aucune zizanie et aucun comm;rage, et il ne fallait appara;tre à la section des recherches que pour toucher le salaire. En bref, la mieux carri;re ;tait en m;me temps personnellement pour moi, c'est tourner la loi par vrai ou faux chemin pour ;viter toutes les contraintes sovi;tiques, principalement il y avait la contrainte d';tre dans la collectivit; (assur;ment pour suspension de l'avancement personnel et le contr;le sur personnalit;).

       Vers majorit; ; l';ge 18 ans je me suis d;cid; ; commencer ; me mettre aller aux missions lointaines, comme dans une chanson de l';poque sovi;tique: "et je vais; et je vais pour le brouillard; pour les r;ves et l'odeur de la ta;ga". Mais la mission premi;re assez long dur;e, elle m'avait d;;u. L;-bas o; je fus envoy;, à la Tch;tch;nie il n'y eut aucune odeur de ta;ga, il n'y eut que les steppes et les montagnes vraies ne furent pas vues. Mais Dieu sait bien mieux o; m'envoyer et c'est tout à fait exact! Pour la connaissance et les recherches de la V;rit; peu probable de trouver la place plus convenable, alors que le but de notre vie c'est la connaissance et les recherches.

       Avant de la mission on me parla beaucoup des salet;s sur la population autochtone de la r;publique, et pendant premiers jours je me conduisis aux aguets, mais soulement en premiers jours. Bien vite j'ai d;couvert, que la soci;t; tch;tch;ne diff;re de tout le reste de celle sovi;tique qui avait emb;t; d;j; longtemps; et elle diff;re juste ; telle direction, qu'elle se trouve beaucoup plus proche par rapport à moi, c'est-;-dire, dans l'esprit.

       Vous vous trompez, si vous r;fl;chiriez, que je m'occupasse par rechercher de la soci;t; tout de suite et sp;cialement. Dans mes 18 ans, malgr; mon d;veloppement et mon ;rudition, je m'occupai en g;n;ral par les probl;mes personnels, qui furent quitt;s ; Moscou, y compris les r;ves et fantaisies diverses, qui furent propres à l';ge. L'information de la soci;t; aborig;ne arriva ; moi malgr; tout, mais si je m'occupais ; se procurer l'information sp;cialement, j'en aurais re;u bien plus. Je ne m'effor;ai point d'apprendre la cause, pourquoi la soci;t; aborig;ne bien se distingue profitablement en comparaison des autres. Certainement la cause est dans leur religion et pas dans le climat, pas dans la situation g;ographique, mais j'ai appris cela bien plus tard. Soit, si je l'ai appris alors, il est peu probable que j'aie pu r;ussir ; ;largir le cercle de mes connaissances dans les questions de la croyance, parce qu'on avait besoin des deux choses  pour cela: l'acc;s libre ; l'information et l'envie br;lante de ce savoir. Quant ; l'acc;s, ; l';poque-l; il n';tait aucune possibilit; m;me d'acheter quatre l';vangiles, d'autant plus le Coran ou l'autre litt;rature sur discussions th;ologiques. En addition, il n'y avait personne avec qui on aurait pu parler sur un sujet s;rieux et int;ressant. Ce n'est qu'; pr;sent; au chaque passage souterrain peut on rencontre les t;moins de J;hovah et les croyants des autres confessions parlant et r;pandant sa litt;rature. Mais dans le temps Sovi;tique il n'avait pas o; les trouver, m;me en plein jour avec lanterne. Tout ;tait oppress;, tout ;tait accabl;, il n'y avait que les ivrognes et les gens sovi;tiques "normals". Certainement, celui-ci qui est ; la recherche, il bien trouvera comme d'habitude, mais y compris je n'avais pas de d;sir s;rieux de s'occuper avec probl;mes pareils ; l';poque.

       Cependant apr;s retour de la mission, mon int;r;t envers la Tch;tch;ne-Ingouche ASSR n';tait pas oubli; mais augmentait. C';taient les collisions quotidiennes avec les ph;nom;nes n;gatifs du mode de vie sovi;tique et la r;alit; qui contribuaient ; cela. L';tat maltraitait des gens, les gens de m;me l'un l'autre aussi. La tendance faire des crasses ; voisin, m;me sans un certain profit pour soi-m;me, faillit devenir ainsi une r;gle de "bon" ton. Les gens se conduisirent comme chiens dans un chenil o; ils sont battus et mal nourris. La diction "le monde est un bordel et les gens sont les prostitu;es" s'incarna en vie bien concr;tement. On ne laissa pas de partir ; l';tranger pour tout l'or du monde. M;me quand cette chamaillerie canine ne me regardait pas personnellement, tout de m;me, un sentiment de r;pugnance fut provoqu; et je me rappelais involontairement la soci;t; tch;tch;ne comme une alternative. Un regret apparaissait que moi, en ;tant ; la mission, je ne me mis pas en ;tude le tch;tch;ne, surtout en tenant compte que l';tude n'importe quelle langue, m;me celle qui ne me servira jamais, mais la m;me ;tude est int;ressante de soi-m;me et utile pour d;veloppement personnel.

       En 1973 je me mariai avec une jeune fille. Tout allait assez bien. Mais ma famille et en particulier moi-m;me, nous ne pl;mes pas quelqu'un des colocataires du domicile. Bien s;r, chacun a le droit pour la sympathie ou l'antipathie vis-;-vis de n'importe qui, mais c'est autre chose tout ; fait, o; cette antipathie est exprim;e dehors. Ce n'est pas en vertu de la loi et n'est point en vertu g;n;ralement. Telle menace comme "je te coffrerai", s'il n'y a aucune raison l;gitime pour emprisonner, dans n'importe quel pays libre et d;mocratique de l'Ouest, elle sera examin;e comme une menace ridicule d'un imb;cile, et on ne provoquera une r;action r;ciproque que le rire. M;me au notre pays contemporain, si ;a se passe, je les enverrai l;-bas, o; d'habitude on envoie en pareilles circonstances en russe (vulgairement). Mais c';tait l'Union Sovi;tique, l'an 1976, et la menace pareille ;tait assez r;elle.

       "Eh bien! - pensais-je en esprit. Pour le moment je m'abstiens des mesures agressives, peut-;tre tout sera bien pass;. S'ils deviennent plus en plus impertinents trop, s'ils traversent certaines limites - je satisferai leur d;sir, je serai mis en prison, mais pas pour rien".

        Je n'avais pas peur d';tre mis derri;re les barreaux pour le temps court, en raisonnant selon le principe: "ce qui ne me tue pas, cela fera me plus fort". Ce que j'avais n; et v;cu au milieu social hostile envers moi, certainement j'en avais appris d;s les classes primaires de l';cole. S'il aura lieu quelque chose de terrible, irr;parable - en r;ponse  j'avais pr;par; un plan à peu pr;s vers le temps de la majorit;: ; m'aller pour for;t avec un ;quipement qui est conforme àux circonstances et vivre l;-bas. M;me j'essayai de construire un bunker dans la for;t, mais en testant de passer quelques journ;es dans la tente avec couch;es en plein hiver et la temp;rature -20°C au-dessous de z;ro, j'ai ;t; arriv; ; la conclusion que le bunker est un exc;s. Si le secret du si;ge d'un bunker est d;couvert, tous le travail sera une peine perdue. Mais si je suis dans la tente et des ;trangers passeront devant (des chasseurs, des cueilleurs des champignons par exemple) et ma mode de tourisme semblera suspecte - on peut changer sa localisation simplement toujours. Je n';tais pas un premier qui a d;couvert ce proc;d;, bien qu'en m;me temps je ne susse rien sur les abreks du Caucase et aussi j'avais les id;es tr;s vagues sur les "fr;res de la for;t" aux Pays Baltes. Les gens stupides avec qui je faisais part de telles pens;es, elles dirent parfois: "A quoi bon se cacher? On t'attrapera donc tout de m;me". Mais elles n'eurent rien de r;pondre ; mon argument contraire: "A quoi bon vivre, si tu mourras tout de m;me?" Et l';v;nement comme "on t'attrapera" est du tout seulement probable, pas certain, et cette probabilit; d;pend de celui-ci qui est cachant bien plus que de ceux qui sont pers;cuteurs, et elle d;pend de son intelligence, de son caract;re, de sa volont;, de sa verve et du Dieu.

       En 1976 ma famille grandit, il y eut d;j; deux enfants, n;s en 1974 et 1975. Mais ma famille, unie et saine, devenait peu à peu un objet de la haine pour certains gens sovi;tiques qui sont les ivrognes et les salauds d;g;n;rants. Quoique nous ne gagnions la vie qu'; l'aide de salaire sovi;tique de g;od;sien, m;me telle vie modeste provoquait leur haine et l'envie. Elles ne surent plus, que j'avais donn; d;j; ma d;mission et maintenant le m;me argent gagnais-je en apportant les tapisseries de Bakou ; Moscou vendant eux aux villes de la r;gion de Vladimir, et tout ;a avait lieu pour ;tre plus ind;pendant des collectivit;s sovi;tiques et de leur salet;. Ils avaient tr;s grande envie de m'emprisonner ; n'importe quelle mani;re. Oh; quelle grande envie! Ou bien que je sois en situation ressemblante ; l'un protagoniste de la chanson de Vysotsky "et au cimeti;re tout est calme". Cette chan;on est un r;cit sur un homme vivant, qui a choisi un cimeti;re comme une place du repos en dimanche, ce cachant de voisins et les autres foules sovi;tiques, c'est-;-dire, pour ;tre plus loin de tous ceux qui pourraient faire du tort ; lui.
Mon calcul au "hasard" ne r;alisa pas malgr; tout. En 22 avril, ces voisins organis;rent une ivrognerie concern;e à l'anniversaire de L;nine. Mais, ; vrai dire, ils n';taient point assez convaincus l;ninistes et, en ex;cutant la volont; du pouvoir sovi;tique selon la pers;cution des non-conformistes, peu probable qu'ils rendent compte à cela enti;rement. Naturellement il y avait un pr;texte de se so;ler comme des cochons, et lorsque l'ivresse frappa ; la t;te, une id;e vint: de se moquer de la famille d'un "intellectuel pourri", mais une circonstance que cet "intellectuel tranquille" peut utiliser une arme blanche contre eux, ;a ;tait au-dessus de leur compr;hension. Quand le soir nous baignions notre enfant ;g; de trois mois, ces avortons commenc;rent ; jeter des mottes par la fen;tre. Alors je jugeai que cela est un pr;texte plausible ";tre en ;tat de l'agitation forte qui est provoqu;e par l'activit; ill;gale de la victime". Si j';tais un de ces psychopathes qui se jette avec fists ou avec couteau selon n'importe quel pr;texte, j'aurais pass; toute ma vie en prison et cet essai ne serait point apparu, mais je passais toute ma vie en libert;, en contrariant à toute la soci;t; sovi;tique. Alors, à vrai dire, je pus se retenir, mais à quoi bon? M;me si on m'arr;te, on pourrait recourir ; la lettre de la loi: "l'activit; ill;gal de la victime" pour n';tre pas emprisonn; pour tr;s longtemps selon article 102 du code criminel de RSFSR.
Jusqu'au plus dernier moment, c'est-;-dire, jusqu'; l'incidente je supposai que "tout sera bien pass;". C'est pourquoi au lieu de prendre avec moi les choses pr;par;s d'avance pour vivre en for;t dans la clandestinit; et m'aller vite, tout d'un coup apr;s l'incedent je dus faire les bagages d';vasion. En ce moment toutes de famille me d;tourn;rent activement. Elles ;taient d;bordantes des ;motions et c';tait naturellement, et il aurain ;t; un p;ch; ; se f;cher contre eux qu'elles freinaient mes pr;paratifs par cela. Ma femme, en ;changeant par quelques mots avec les autres voisins, m'engagea la persuasion: "Peut-;tre ne quitteras-tu pas? Toute la maison est pour toi".

       Ce fut une surprise pour moi et ce fut assez possible que non seulement pour moi, mais y compris pour la partie adverse. C'est que la pers;cution en "collectivit;s sovi;tiques" ou en "habitations collectives socialistes" elle est destin;e justement pour ;a, pour que tous ils se jetassent ensemble contre un seul. Telles occasions m’;taient connues, parfois il y avait en appartements communs o; les gredins, en ;tant complices, ils avaient poursuivi ; l’expulsion ou l’emprisonnement de leur victime ou le maltraitaient syst;matiquement, sans risquer de tomber sur les actions r;ciproques, car l’homme est d;j; vaincu, ils ont appris qu’on peut lui expulser ou emprisonner pour rien ou tramer une autre salet; n’importe quelle. On l'accoutume graduellement ; cela: il a c;d; en premi;re fois pour "laisser les donc tomber!", puis de m;me en deuxi;me fois, ainsi l’habitude de c;der se produit, et la victime de la "collectivit;", si elle autrefois pouvait opposer une r;sistance, maintenant elle c;de aux ennemies et sa vie graduellement se transforme en enfer.
; l';poque, personne n'avait le droit d';tre lui-m;me, en fait. Pour que ne se trouve pas en situation d'une victime de la collectivit; sovi;tique, il fallait ; correspondre ; lui au total, ;tre identique, sans une distinction ; n’importe quel c;t;. Le moins faire preuve d’individualisme – ;'aurait ;t; un pr;texte pour les attaques. Les gens effray;s non seulement par le destin de celles-l; qui ont ;t; frapp;es d’une sanction de l’;tat, mais aussi le destin de ceux-l; qui ;taient des victimes d'une pers;cution ill;gale de la soci;t;, elles vivaient «comme il faut» dans ce monde, sans h;siter que la vie ; cette mani;re n’est point mieux que la vie des ceux pers;cut;s, m;me elle est plus mal. Il y avait peu ceux-l; qui devinaient qu'il y a un troisi;me chemin, sauf ces deux maux dans l’;tat totalitaire, bien que le chemin soit plein des privations originales, mais il est la plus digne – c’est le chemin d’un abrek.

       Abrek est celui-ci qui vit ; la nature dans la clandestinit;. Quant ; sa maison, aux for;ts en plaine ou aux montagnes il est chez soi. L’arr;t du mort par contumace ou la police, ou les services sp;ciaux, ou la maffia – il a peur de n’importe quelles de ces choses pas plus qu’un officier ait peur de l’arm;e d’ennemi, pr;cis;ment un officier qui est un commandant pour lui-m;me, pas un soldat qui peut ;tre utilis; par quelqu’un qui est plus fort que lui et dans le but bien pas toujours noble. Personne n’infligerait aucune sanction ; l’abrek, personne ne le jugerait pour erreurs dans la cour martiale; en fait, ; cause des erreurs et d;sordre il a beaucoup de chance d';tre captur; par l'ennemi et il choisit ind;pendamment qu'il ait mieux d'observer: celle la discipline militaire ou le d;sordre.

       ; cette fois aussi, ce que serait une le;on ; moi, parce que ; cause que j';tais distrait, je n’avais pas pr;par; d’avance les choses n;cessaires, la police arriva plus t;t que je puisse partir, mais ma situation n';tait pas assez catastrophique pour m’engager ; la lutte in;gale ou fuir, en m'allant franchement. Au poste de milice je n’;tais pas compt; comme un voleur ou un voyou, et comme j’;tais arr;t; en fait pour la vie de vagabond quand j’;tais voyag; ; la Sib;rie en 1972 et plusieurs fois apr;s ;a, parce que j’avais mes cheveux tr;s longs, ; cause de mon v;tement ; la hippie, ; chaque fois que cela avait eu lieu pas ; la place de l’habitation mais assez loin de lui. Les agents de milice quand je fus d;j; emprisonn; aux cellules, ils t;l;phon;rent ; l’h;pital et en apprenant que la blessure n’;tait pas dangereuse (mais je supposais donc que j’eusse tu;), ils rirent et dirent qu’on me laisserait aller ; partir demain. J’en ne pris pas au s;rieux mais pris cela comme une plaisanterie am;re ; moi: on m’emprisonna et bien qu'ils ne me taquinassent pas, mais chez surprise heureuse de moi et de tous mes parents, j’;tais laiss; partir chez soi lendemain, presque le soir, et on m’a pr;venu que je me contr;lasse.

       Ils me laiss;rent aller, mais l’affaire criminelle au sujet de l;sions graves (graves pas ; cause des cons;quences mais selon du danger ; l'instant de la blessure, sauf une cicatrice ; la place imperceptible, il n’y avait aucune cons;quence grave) on n’avait point l’intention de fermer cette affaire. On prit mon passeport, parfois on m’interrogeait chez juge d’instruction, et la famille de la victime de l’infraction parfois ;tait intim;e de visiter le juge d'instruction aussi. Conform;ment ; la pratique judiciaire, on me mena;a cinq ans en camp p;nitentiaire ; r;gime renforc;. Je fus comme un pendu en air, un ;tat ind;termin;, au carrefour o; c’est tr;s ind;sirable de se tromper. Il faudra choisir: compter sur sa chance et continuer s;journer chez moi comme un citoyen c;dant aux termes de la loi ou s’en fichant ; tout et en coupant de toutes les voies d';vacuation, de quitter pour les for;ts ; jamais.

       Vers l’automne cette incertitude devint tr;s fatigante et non seulement pour moi-m;me. Les relations avec ma femme commen;aient ; se d;t;riorer. La famille de la victime de l’infraction ne causait plus des probl;mes: ils et notre famille ne remarquaient pas l’un ; l’autre r;ciproquement, quand passaient devant. Mais il y appar;t un autre obstacle, Dieu merci, pas au lieu de r;sidence. Il fallait faire quelque chose avec ;a toute. Et voil;, je me rappelai donc ma mission du Caucase, apr;s laquelle il y avait d;j; huit ans. Je me rappelai: alors, en octobre il avait fait assez chaud et sec qu’on avait pu passer la nuit sans n’importe quel ;quipement touristique. ; cette fois je d;cidai de quitter pour les montagnes habit;es seulement par les Tch;tch;nes. Dans la Tch;tch;nie je n’avais pas ;t; encore aux montagnes. En apprenant l’atlas des routes automobiles, je recherchais une place qui serait la plus ;loign;e des fronti;res de la Tch;tch;nie. «Je peux aller ; V;d;no, mais la ville est tout pr;s du Daghestan. Comment ;a ira, s'il y a seulement les habitants d’origine du Daghestan?» - faisais-je des suppositions ;rron;es.- « Non, je m’irai dans la province de la Tch;tch;nie ; peu pr;s son centre g;om;trique, o; il y a des montagnes – c’est le village Sovi;tique. (; pr;sent le nom historique Chatoy ;tait retourn; ; lui).
Je sais que maintenant la plupart des lecteurs vont penser et auront tort. Ce voyage n’;tait ni irr;fl;chi et suicidal, ni h;ro;que aussi. Ce que vous y veniez et que tous les habitants des auls d'alentour se mettent ; vous poursuivre pour ;gorger, ce serait un mythe d;lirant. Au pire cas c'est une grande exag;ration ressemblant au d;lire encore. Surtout si l'on consid;re que l’ivrognerie est une honte chez eux, c’est pourquoi il n'y a presque aucune chance que des voyous ivres et irresponsables se mettent debout sur votre chemin. Mais pendant n’importe quel voyage, m;me ; dix kilom;tres de la maison, il y a un petit risque toujours.

       Cette histoire commen;a ; ressembler dr;lement ; l’histoire d’Aleko, d’apr;s Pouchkine «Il est poursuivi par loi, il a envie de devenir un Boh;mien, comme nous sommes». Seulement ; la diff;rence d’Aleko, je m’;vadai pas vers les Boh;miens, mais vers les Tch;tch;nes. J’avais un plan de s;journer ; la nature, parfois en apparaissant aux villages. Sans faute il y aura une curiosit; envers moi et quelqu’un parlera avec moi. Graduellement pendant les entrevues r;p;tantes on pourra se lier d’amiti; avec un ou deux, v;rifier avec prudence est-ce que peut-on compter sur eux dans une occasion, et alors ; Moscou le m;me diable ne me sera pas affreux: je ferai n’importe quoi et je m’enfuirai aux montagnes ; telle fa;on que ne me trouvera aucun chien. J’avais essay; d;j; de communiquer, en s;journant ; la mission aussi. M;me dans les occasions de bienveillance et de cordialit; de leur part, il y avait ;t; un certain mur invisible, me s;parant de leur cercle. ; l’occasion de la relation positive ; moi, j’avais ;t; continu; de rester un ;tranger. Maintenant j’ai appris que la cause se trouve dans la religion, mais alors, ce mur me s;parant de la soci;t; tch;tch;ne, c’;tait une ;nigme, de laquelle j’allai trouver donc la solution de lui.

       Maintenant la solution de l’;nigme est trouv;e, mais je n’ai point besoin de n’importe quelle soci;t;, et ma place ne se trouve pas ; l’Orient, mais ; l’Ouest, non pas ; cause que la soci;t; y soit mieux, mais parce que c'est les lois qui sont mieux et qui sont respect;es, et que personne ne m’emp;che l;-bas d’;tre moi-m;me, vivre comme un chat, en ind;pendance. La soci;t; n’est point une part n;cessaire du bonheur humaine, comme ;a ;tait affirm; par la propagande sovi;tique. Au contraire, elle est un obstacle sur le chemin menant au bonheur et ; la perfection. Les paroles : «Vous ;tes heureux, si les gens vous prendront en haine...» - les ;taient prononc;es par le M;me J;sus-Christ (Lk 6-22), bien que beaucoup des gens qui se nomment croyants, elles traitent ces paroles, comme une phrase ronflant et futile, sans p;n;trer dans leur sens profond.
En 1976 si quelqu’un se rappelle, l’;t; ; Moscou, si ne fut-il pas le plus froid, mais l’un d’eux, les plus froids et pluvieux en vingti;me si;cle. L’automne, il n';tait point ni doux ni chaud. En octobre les nuits il faisait du gel ; Moscou, mais malgr; cela, en me rappelant l’ann;e 1968 et en ;tant s;r qu’il n’y peut pas faire froid dans ce temps, je ne t;chais point d';couter du communiqu; du temps. C’est pourquoi le plus fort coup psychologique je re;us la nuit au train Moscou-Makhachkala, quand en m’;veillant, le train passait ; travers la Kabardino-Balkarie, et par la fen;tre je vis... la neige couchante aux foss;s par-ci par-l;. En apprenant que le voyage est d;nu; de sens qu’il fait tel temps, j’esp;rais ; la merveille et certainement, il y avait peu des chances, mais le temps put se changer. C’est pourquoi, le matin, en descendant ; Grozny selon mon plan, je pris un billet ; l’autobus et me mis en route montagnarde passant le long du d;fil; de la rivi;re Argoune au centre du district Chatoi (alors, le village Sovi;tique). Je ne vais pas me d;tourner ; la description de la route, si quelqu'un est int;ress;, je vous renvoie ; mon roman «La t;l;portation», chapitre XII, «L’Itchk;rie». Simplement, au lieu de vieux Paul qui eut 94, il y eut moi-m;me personnellement, avant 26, et je ne portais aucune nouvelle affreuse et ne poss;dais aucune capacit; ; la t;l;portation. ;galement, pr;s du magasin me demand;rent quelques gamins: «Et tu va sur montane?»

       Mais la plus int;ressante que je vis ; ce voyage, probablement c'est que je vis sur le comptoir du magasin. En descendant de l’autobus je me mis en marche ; pied en direction oriental. L;, ; peu pr;s vingt kilom;tres d’ici un affluent de l’Argoune coulait, qui est nomm; Charo-Argoune. Le long de la route il y a des villages : premier – c’est l’Aslanbek-Ch;ripovo ; peu pr;s sept kilom;tres, puis Khal-Kiloi et l;-bas d;j; sur la rivi;re un village portant la m;me appellation, que cette rivi;re – Charo-Argoune. Plus loin au-del; de Charo-Argoune, il n’y avait ni des routes, ni des villages marqu;s sur la carte. Et le magasin avec son comptoir tr;s int;ressant en mal sens, il ;tait situ; pas ; Chatoi, mais ; l’Aslanbek-Ch;ripovo.
       Les marchandises expos;es au comptoir ;taient-ils une trouvaille formidable d’un espion qui a re;u une t;che apprendre sur le pouvoir sovi;tique, que repr;sente-t-il vraiment. Pour ;a ne faudra-t-il point s;journer longtemps dans la clandestinit; sous la protection d’une histoire mythique dans l’URSS , aussi ne faudra-t-il pas communiquer avec les gens, reconna;tre avec prudence tous les d;tails de la vie quotidienne, mais il suffit d’un coup d’oeul au comptoir du magasin au village tch;tch;ne Aslanbek-Ch;ripovo. Au comptoir sous la vitre il y avait seulement deux marchandises: le porc en daube et la vodka. Rien que deux des marchandises interdites par le Coran au comptoir du magasin, lequel est situ; au fond du pays musulman. C’;tait une moquerie des autorit;s de tous les deux peuples, c'est-;-dire  de Tch;tch;ne et de Russe aussi. Comme dans la Russie centrale, aussi dans la Sib;rie le porc en daube ;tait d;j; un d;ficit terrible, et s’il appara;t aux comptoirs dans ces r;gions, on peut ;tre assur; d’une queue ;norme avec les querelles et les bagarres. Alors j’achetai deux bo;tes de conserve et un gars acheta une bouteille de vodka ; mon regret. Chez le pays qui est vierge et propre, le pouvoir sovi;tique mit des tradition sataniques et tout de m;me les attributs de ce satanisme, en vue de vodka, par exemple, p;n;traient-ils graduellement dans le monde sobre.

       Du porc n’acheta personne que moi. Ces adeptes du Coran a tort qui croyent que l’un entre deux p;ch;s, c’est-;-dire, la vodka est mieux que la viande du porc. La viande du porc, en distinction de l’eau-de-vie, elle n’ab;me pas la raison et ne m;ne pas vers d;gradation de la personnalit;.
Apr;s avoir sorti du magasin, je marchai le long du village plus loin, tournai de la route et montai une colline, qui ;tait couverte par l’herbe, pour que fasse coup d'oeil aux alentours et choisir une place pour passer la nuit s'il y avait un massif de for;t convenable. Sinon se mettre ; pied le long de la route plus loin, en direction des villages Khal-Kiloi et Sharo-Argoune, pour trouver la place convenable l;-bas. Je viens de m’arr;ter et je vis qu’un homme ; l’;ge de trentaine se dirigea ; moi. Quand il s’approcha de moi, voil; sa premi;re question:
      -Est-ce que tu as des papiers, n’importe quels?
      -Les circonstances se sont form;es ainsi que je n’ai aucun papier. Je peux raconter pourquoi ;a, alors l’histoire serait tr;s longue. L; d’o; je me suis arriv;, une situation p;nible s'est form;e, maintenant j’en ai assez. Je vais partir pour une for;t, s;journer ; la nature dans la solitude, - je r;pondis ; sa question ; peu pr;s en cette fa;on.
      -Est-ce qu’on passe la nuit dans tel temps? La nuit il a fait neuf au-dessous de z;ro.
      -; Moscou ; pr;sent il fait jusqu’; dix-sept degr;s au-dessous de z;ro, - je r;pondis. - Voil;, je me viens d’arriver ici, en esp;rant, qu’il fera plus chaud. Mais il fait presque aussi.
      -Passe chez moi te reposer, te rechauffer.
       J’acceptai ; cela. Comme on a trouv;, il habitait une maison ; c;t; de la place, o; je fus debout, en examinant le pays. En entrant ; la maison, il m’offrit s’asseoir au canap;. Je me trouvai ennuy; toujours, principalement ; cause de mauvais temps. Aussi mon exp;rience de la vie n’;tait pas encore ; l’;ge de 26, qu’elle est au pr;sent, tout ;a contribuait ; tort que j'avais pendant la causerie. Certainement, je savais bien qu’au Caucase on a l’attitude n;gative par rapport ; l’injustice et la bassesse, je savais qu’une r;action agressive est possible ; choses pareilles, c’est pourquoi on m'aurait compris facilement. Mais si je d;crivais les ;v;nements ant;c;dents, le conflit avec voisins, mais j'aurais fatigu; l’interlocuteur par cette longue histoire. C’est pourquoi je me mis ; raconter l’histoire ; partir de la fin, pas du d;but, en croyant que je trouverai une compr;hension mutuelle. Je ne me tins pas compte de celui-ci que la compr;hension r;ciproque je puisse trouver en effet si inconnue ;tait initi; dans la cause de laquelle j’avais pris de l’arme blanche. Sa question premi;re fut:

      -Probablement, tu te so;les beaucoup. Est-ce que tu es un alcoolique? As-tu fait cela pendant une ivrognerie?

      -Non. Je suis presque un abstinent toujours. Simplement, ils ont fait perdre patience ; moi.

      -As-tu tels acc;s souvent?

      -Je n’ai aucuns acc;s. Eux-m;mes ont provoqu; cela.

      -Alors, il me semble que tu vas aller au bois?

      -Oui, j’y vais.

       Je me mis debout avec fiert; et me dirigeai ; la porte. Toute de suite une femme ;g;e fit l’irruption ; la chambre, sa m;re, selon toute l’apparence, elle commen;a ; dire des gross mots ; lui. L’inconnu se justifia en restant tout pantois. Bien que je ne susse aucun mot en Tch;tch;ne, n;anmoins ce ne fut pas avec difficult; ; deviner de quoi s’agit-il. Elle critiqua son fils qui traita son invit; non selon les coutumes, en ;conduisant lui, qui n’eut pas donc se reposer apr;s le voyage lointain, et son fils interpr;ta ; elle qu’il ne sait pas que peut-on attendre de cet invit; et conform;ment ; bon sens, si tel l'h;te s’irait plus vite, tant mieux.
En passant environ un kilom;tre le long des collines, je m’arr;tai, en choisissant une place convenable relativement. C’;tait ; la d;pression du pays o; j'essayais ; faire un feu de bois. L’intuition me sugg;ra que les branches des arbustes appartenaient ; l’esp;ce pas assez combustible et toutes mouill;es, c’est pourquoi il avait plu et neig; r;cemment. J’avais une chandelle, laquelle me suffirait pour une heure, j’avais d’exp;rience suffisant pour allumer un feu de bois, mais malgr; tout, sauf la chandelle brillant en solitude, aucune branche seule ne s’alluma point obstin;ment. « Probablement ce sera mieux revenir, je commen;ai ; penser en esprit. Pas du tout pis je peux s;journer dans une for;t pas loin de Moscou avec le m;me succ;s. Peut-;tre c’est r;ellement de trouver des amis ici, avec lesquels compr;hension mutuelle aura lieu, mais pas ; tel temps». Je vins de penser ainsi, tout de suite le m;me inconnu chez lequel je vins d';tre, il apparut avec un autre homme, ;tant un ami ou son parent et les ; deux me persuad;rent ; revenir ; Moscou.   

      -Tu-m;me, vois-tu quel temps fait-il, n’est-ce pas? Et malgr; tout tu vas passer la nuit ici. Ce serait desagr;able pour nous, si tu avais froid ; mort et on parlerait que les tch;tch;nes t'ont tu;. S’il fera bon temps, en ;t;, promene-te aux montagne ; n’importe quelle mani;re, mais passer la nuit au pr;sent, c,est un suicide.

       Il y eut la tente au sac ; dos, mais je n'avais pas pris avec soi inconsid;r;ment le sac de couchage. Ils ne me persuad;rent donc, mais ils confirm;rent ma pens;e qu’il fall;t revenir ; Moscou. Nous nous s;par;mes pr;s de la route, j’allais trouver une voiture qui va dans la m;me direction. Un premier chauffeur s’arr;ta tr;s vite et prit moi volontiers comme un compagnon de route, sans demander donc des argents, tout de suite allait se mettre en marche et tout ; coup une auto de la police barra le chemin. Deux agents se dirig;rent vers l’auto, assur;ment pour moi. Leur premi;re question fut:

      -Y a-t-il de l’arme?

       Quand ils ont vu mon couteau, se calm;rent:

      -C’est une bagatelle, pas d’arme, allons avec nous.

       La question p;nible du choix, rester ou partir, l; ne fut plus, sans doute, ; cause de ceci, mon humeur s’am;liora, la d;pression disparut et apparut l’envie de s’amuser et de plaisanter. L’arr;t ne me mena;a donc par rien. Malgr; ceci que mon passeport fut confisqu; par la police ; la place d’habitation, n;anmoins engagement de ne pas partir n';tait pas demand;e. Et d'accuser moi en crime lequel je n’avais point commis, ;’aurait ;t; probl;matiquement: je vins d’;tre arriv; tout ; l'heure, et ; prouver que je n’avais qu';t; ; Moscou jusqu’au jour dernier, ;a ne serait point une difficult;.

      -Alors, ; quoi bon es-tu arriv; ici? En calculant mentalement vite, que cela ne menace ni ; moi, ni ; quelqu’un par rien, je leur r;pondis, en sourissant:

      -; chercher les amis.

      -Tu es en retard. Le 28 mars ton ami a ;t; tu;.

       Alors, pour la premi;re fois j’appris sur c;l;bre Khasukha Magomadov lequel les m;mes Tch;tch;nes nommaient en bref «l’abrek Khasou». Pendant ce temps-l; l’auto de police s’approcha du centre de district Chatoi, puis en s’arr;tant, elle fut entour;e par la foule des curieux, majorit; des femmes. Chacun et chacune chercha ; jeter un coup d’;il ; l’int;rieur, quoique pour un instant regarder ; moi. Dans ces coups d’;il il n’y avait aucun mal, seulement une curiosit; expressive. La r;action du monde ;tait telle comme si la police aurait arr;t; un extraterrestre. En d;partement de la police on me traita pas grossi;rement, presque affablement. En m;me temps ils furent bien ;tonn;s que je fus arriv; pr;cis;ment ; l’Aslanbek-Ch;ripovo du district Chatoi, mais pas au V;d;no, pas ; l’Itoum-Cal;. Ma r;ponse qu'; la police du V;d;no on me pourrait poser la m;me question, cette r;ponse ne sembla-t-il pas convainquit pour eux ; mon ;tonnement. Ils ;chang;rent des coups d’;il, hauss;rent les ;paules. Toute la situation parla de celui-l; qu’il y avait eu quelque chose de myst;rieux dans ce district. On me posa une question encore, quel village y a-t-il au-del; du village Charo-Argoune. Ma r;ponse qu’au atlas il n’y a rien et c’est int;ressant pour moi-m;me et je sans faute irais l;, si j’y avais une occasion d';tre arriv;, cette r;ponse ;tait-il aper;u avec m;fiance en partant d’expression des visages des interrogeants. Enfin, on me fit savoir qu’ils all;rent accompagner moi ; la cellule.

      -L;-bas froidement, mais ne t’en fais pas, rassure-toi, ici on est plus chaud, que dehors, o; tu viens d’aller passer la nuit.

        Sauf moi, il y eut un Th;tch;ne barbu Khalide, ayant l’air d’;ge, comme je crus, de quarante ans, mais puis j’appris qu’il n’eut que 32. Il fut arr;t; de d;tournement, il avait vendu des brebis appartenant ; l’;tat pour sept mille roubles. Pour d;sirants convertir les argents de l’;poque de Br;jnev aux argents contemporaine, je vous conseille sans h;sitation ; multiplier par une centaine.                Je commen;ai ; raconter mon histoire. Il tendit l’oreille, se mit aux aguets, puis tout ; coup rit aux ;clats ; voix tr;s haute. Cela se dura relativement longtemps. Je regardais ce qui allait arriver ensuite. Enfin, la capacit; de parler revint ; lui. -Hein! C’est trop dr;le donc! Un abrek de Moscou! Pardonne-moi ce gros rire, mais tu pr;parais ; faire tout ce que les abreks font. Apr;s cela il informait moi, comment, en s;journant aux montagnes de l’Itchk;rie, faut-il se tenir pour n’attirer pas attention vers soi. Aussi il un peu se moqua de celui-ci qu’on m’aurait pu tenir pour un espion, si je parlais aux agents avec accent anglais ou allemand. Ces circonstances qu’il y a une espionnite au Caucase chez police, j’en avais entendu des sources certaines, non caucasiennes.

      -Et pourquoi a-t-on demand;-moi quel village y a-t-il au-del; de Charo-Argoune?

      -Ah! C’est tr;s int;ressant! Cela concerne ; moi donc. Et il commen;a ; raconter quelque chose sur sa machination pr;cit;e avec les brebis de l’;tat, et j’appris de cela que le soup;on de la police, n’;tait que j’;tais son agent de liaison.

      -Et quoi peuvent eux sous-entendre - je posai la question ; Khalide - en disant "ton ami ;t; tu; le 28 Mars"?
       -Il y avait un abrek entre nos gens, il s’appelait Khasou. S’il ;tait attrap;, ce serait un proc;s capital du si;cle. Il tuait certains fonctionnaires du Parti, chef de la police, fonctionnaires administratifs, il ha;rait le pouvoir sovi;tique. Parfois, il est apparu devant un groupe touristique et a demand; de manger ou quelque chose d'utile d’;quipement forestier, parce qu'il fallait survivre en quelque sorte n;cessaire. "Nous n’avons rien", - ils ont r;pondu ; lui comme d’habitude. Alors, il sortait la mitraillette, en criant avec indignation: "comment rien?!" Tous dispersent, il n'a pris ce qu’est le n;cessaire et est disparu. Il avait soixante-onze ans, mais ils ne lui pouvaient prendre vif. ; la derni;re fois il ;tait encercl; et un flic a cri; ; lui: "Khasou, capitule-toi! Tu es cern;! La r;sistance est inutile!" Il fit noir, personne ne put rien voir, Khasou tira sur la voix. Et maintenant, imagine-toi, quel tireur d';lite il ;tait, si, en faisant feu de pistolet sur la voix, il a atteint et tu;. Ils l'ont tu;, car il ;tait impossible de le prendre vivant. C’;tait d;j; un vieillard, tout dess;ch;, qui allait mourir malgr; tout.

        Khalid ne manquait pas la faconde. Parfois, il commen;a de rire aux ;clats, mais son rire n';tait point insultant, il n’;tait qu’enflamm;. Comme s’il voulait mettre en belle humeur ainsi que soi-m;me, aussi bien les autres, rendre gai, inspirer d’optimisme. Dans ses histoires il aimait blaguer, exag;rer. M;me de lui j’ai copi; l’image de Khalide au chapitre XII de mon roman fantastique «la t;l;portation». Ce Khalid r;el qui s;journait ; la cellule avec moi, il avait d;j; ;t; condamne deux ou trois fois. J’ai demand; lui comme regarde-t-il pour s’alimenter par la conserve du porc. Aussi comme les autres prisonniers affam;s au monde sovi;tique, il avait perdu les caprices envers le manger, mais quand il demanda flics d’apporter d’ouvre-bo;te, ils refus;rent, car ils prirent ;a comme une affaire sale si dans leur immeuble on ouvre et mange de la conserve du porc. C’;tait un fait int;ressant encore: les flics m;mes n’;taient pas des ath;es dans cette r;publique et ils t;chaient autant que possible de satisfaire aux traditions de l’Islam.

       Le matin Khalid apprit qu’on l'alla mener ; la prison de Grozny; aujourd’hui. Il me laissa sa pelisse sans manches (on s’habille au Caucase comme ;a) en lequel il avait gard; des brebis, en expliquant qu’il n’a plus besoin de cette chose: dans la prison il fait chaud, mais ici il fait froid et cela ne sera pas superflu, car ces cellules ;taient chauff;es tr;s peu. Aussi il conseilla d’;tre plus prudent parce qu’il y a la possibilit; du mal partout. Je crus qu’il n’y avait pas aucun risque et je lui proposai d'inscrire mon adresse personnelle.

      -D’habitude ces pens;es de prison sont bien oubli;es lorsqu'on est libre. Ici, en s;journant, il semble tout est simplement. Mais lorsqu'on est libre, on trouve tout plus compliqu;, les soucis courants encore; alors il est peu probable que nous ayons besoin de ;a. Lorsque je serai libre, il ne faudra gu;re d;m;ler cela. 
Le certain sch;ma se fut accompli de nouveau. Il y avait une conversation ; coeur ouvert, m;me nous nous li;mes d’amiti; presque. Mais devant la tentative du rapprochement suivant il n'y avait qu'un mur. Cependant on ne peut gu;re voir un ex-prisonnier qui peut parler ; coeur ouvert avec vous, sans toutes sortes de pressions sur vous ou sans une sup;riorit; affect;e, sans la moindre tentation de blesser vous, de piquer vous d’une fa;on ou d’une autre, sans la flatterie et la recherche de bonnes gr;ces, pour tirer de vous quelque chose et puis la m;me chose utiliser contre vous. Pas du tout. M;me il avait dit pardon pour son gros rire, pour le rire dans lequel il n’y avait point d’une note vexante, seulement une envie souligner la situation amusante et lever l'humeur. Dans le monde empoisonn; de Sovi;tique, seulement parce qu’un homme n'est qu'un homme simplement, seulement parce qu’il n’est pas un ennemi, d;ja on aurait pu ;prouver envers lui les sentiments bons et la reconnaissance.

       Khalid a ;t; emmen; ; la prison. Nous nous ;tions s;par;s, en ;changeant des bons souhaits. Le soir on emprisonna chez moi un gars so;l moins causant. Si dans ses mots fut entendue une nuance m;chante, ce mal ne fut que contre cela qu’on lui a emprisonn; et il doit passer la nuit ici au lieu de coucher chez soi. Je lui demandai sur Khasou, il raconta bri;vement la m;me histoire et ajouta qu'il y avait huit condamn;s ; mort se cachaient dans les montagnes. Le lendemain ce gars fut laiss; aller et je passai seul deux jours encore, en m;ditant sur l’un et l’autre. Enfin un des agents de l’instruction local, comme il se pr;senta, il m’appela chez son bureau.

      -Nous nous avons t;l;phon; avec la Moscou. Tu as certains probl;mes l;-bas. Si tu as voulu se reposer ici vraiment, voyager ; travers les montagnes, trouver des amis – nous n’avons rien contre ;a. Mais d’abord tu dois r;soudre ton probl;me ; Moscou. C'est probable que tu as appris qu’au Caucase on n’aime pas de la tromperie. Nous t’emm;nerons jusqu’au village Tchichki. L;-bas un autobus passe assez souvent. Parti ; Grozny;! Puis ; Moscou par train. Lorsque chez toi tout s'arrangera, si tu reviendras ici, aux montagnes, je dois t’avertir: il y a des abreks qui se cachant-l; et ton ;quipement peuvent ;tre utiles pour eux. On te peut d;valiser. Pour le moment vas ; la cellule. Quand l’auto sera pr;par;e, nous quitterons.

       Tout se passa comme il a dit. On me livra au Tchichki, puis ; l'aide de l’autobus j'arrivai au Grozny;. Il n’y avait aucun billet ni aux compartiments ouverts, ni ; ceux couverts, m;me il n’y avait aucun billet dans les wagons communs. Je bien esp;rais que vers le matin on pourra quitter par un train postal-bagage. Mais on m’a emprisonn; plus encore conform;ment ; la cause assez compr;hensible: le s;jour ; la gare de l’Union Sovi;tique sans le passeport dans la poche.

       J’esp;re que je ne mettrai personne dans une situation g;nante si maintenant je vais avouer en quelque chose. Ces agents l;-bas, o; je passais la nuit alors, maintenant tous ils doivent ;tre d;j; ; la retraite. Bien que 33 ans pass;rent d;s lors. Ou bien je leur semblai comme une personne extravagante, ou bien ils ne voulurent pas que je voie quelque chose, d’une raison ou d’une autre ils m’offrirent un verre de l’eau-de-vie. Ni avant, ni apr;s cela, la chose pareille n’avait jamais lieu pendant aux instants des interpellations. J’;tais interpell; quelques dizaines fois et je n’ai point honte de ;a. Une interpellation ; cause des cheveux longs, ; cause du v;tement comme celui d'hippy. Un Europ;en ou un Am;ricain, c'est assez possible qu’il ne voit la chose pareille que dans un r;ve cauchemardesque. Il n’y a aucun enregistrement dans les pays qui ne sont pas ab;m;s par les communistes. C'est les coutumes qui sont apport;es du Moyen ;ge, mais dans le monde contemporaine on n’a besoin des passeports qu’au voyage ; l’;tranger. Chanter la chanson: «L’homme passe comme un ma;tre de son pays vaste ;tendu...»? A vrai dire, les communistes ne cesseront jamais ; ;tonner de leur bassesse et de leur hypocrisie.

 
Alors, ce soir-l; j’acceptai l’offre de l’eau de vie sans h;sitation en avalant ce verre ; la fois. Premi;rement, je ne voulus personne vexer de mon refus, deuxi;mement je fus ;treint; psychologiquement et voulus se d;tendre. Je me rappele, apr;s la verre je plaisantai toujours avec une jeune fille interpell;e aussi, en parlant fran;ais ; lui «Met tes pi;ds sur mes ;paules» et toute de suite je traduisis cela en russe. Les agents rirent et elle me mena;a du poing ou bien en faisant semblant ou bien sinc;rement. Le lendemain je fus transf;r; ; la place sp;ciale pour interpell;s de vagabondage.
Cet ;tablissement est situ; aussi pr;s de la gare. En distinction du m;me ;tablissement ; Krasnoyarsk o; j’avais eu «honneur» s;journer en 1972, d;ja avant du mariage, il y avait des lits ; deux niveaux comme de soldat avec matelases et oreillers au lieu des planches comme d’habitude. Est-ce que vous croyez que ma attitude envers le peuple de Tch;tch;nie est-elle subjective? Est-ce un coup d’oeil ; travers lunettes roses? Mes voici: la majorit; des interpell;s s’exclam;rent souvent: «Quelle attitude humaine est envers nous ici!» Ils racont;rent que m;me au Daghestan on frappe des «bitches». ( bitch ou bomj se sont les appellations des clochards en URSS et en Russie contemporaine – la remarque de l’auteur).
Il y eut un exemple vif qui bien confirme cela. Parmi des interpell;s il y eut un gars, un ;tudiant d’une certaine ;cole sup;rieur. Un jour il s’;vada et j’ignore de quelle fa;on il fut attrap; par la police locale en 40 kilom;tres du Grozny; pr;s du Goudermes ; des broussailles du ma;s. Un « mennte » Russe (mennte – c’est-;-dire un flic en Russie contamporaine) voulut le battre et lorsque le gars lui dit: « Nous sommes les deux russes compatriotes, il faut se traiter bien. Le « mennte » lui, en souriant, r;pondit avec m;chancet;: « Voici je te vais traiter selon compatriote! » Cependant un autre « mennte » qui est un Tch;tch;ne d;fendit le gars, ou bien il eut une influence, ou bien il fut au-dessus du « mennte » Russe au grade, il lui ne permit pas de vexer le gars. Et m;me dans l’;tablissement des interpell;s pour vagabondage les agents ; la Tch;tch;nie ne frapp;rent personne, m;me ce gars sur l’;vasion. Autant que je sache, s'il ;vaderait et serait attrap; de cette fa;on au Krasno;arsk, il serait massacr; f;rocement. Lorsque j’y ;tais au Krasno;arsk, une ;vasion pareille avait eu lieu: deux ;taient ;vad; et attrap;. Le lendemain tous deux ;taient retenus tous bleus.
        Je n’ai aucune raison de flatter envers le peuple Tch;tch;ne. On me ne donnera pas des argents pour ;a, on ne me mettra pas au grand emploi. Si j’aurais besoin de l’asile politique, ce sera avoir lieu dans l’;tats-Unis ou dans l’Europe, pas dans la Tch;tch;nie. Se cacher dans une for;t aussi je pr;f;rais ; la R;gion Centrale de la Russie selon la cause assez compr;hensible: je ne parle pas tch;tch;ne, c’est pourquoi je serais un merle blanc au Caucase et j’attirerais l’attention des services comp;tents.

En faisant le bilan, je voudrais dire que ce voyage m’a servi comme une excursion de cognition. Je s;journai dans l’;tablissement des interpell;s pour vagabondage deux semaines. Puis on m’acheta un billet pour mon argent, deux agents m’accompagn;rent jusqu’au train Bakou-Moscou. Quand je rentrai la relation avec ma femme arrangeait, l’obstacle qui fut loin de la place de l’habitation, elle-m;me s’;limina et vers le printemps 1977 je bien appris qu’on ne m’aura jamais emprisonn;. On peut supposer, quant ; ces qui figuraient comme les victimes, on parla ; leur ; la police comme ;a : «si vous bien ;a voulez, nous le pouvons emprisonner et alors nous emprisonnerons vous aussi». Mais en tout et pour tout c’est la supposition. Je ne donnai ; personne un pot-de-vin, et d’o; un pauvre g;od;sien peut-il prendre des argents beaucoup? D;s lors, en courant tous ces ans, je voyageais plusieurs fois ; Yalta avec ma famille ; se reposer. Je suppose que je manquasse de tous ces argents pour ;viter cinq ans de prison. Mes ennemies, soit f;chaient-ils: au pays sovi;tique pas libre je passais ma vie comme un homme antisovi;tique et libre et je ne fus pas emprisonn; pour ;a. Et quand ce monstre totalitaire, l’Union Sovi;tique, est tomb;e en ruine – c’;tait la plus grande f;te pour moi. Une fois lorsque j’;tais jeune on me parla: «Cinq ans plus encore et tu bien regretteras que tu aies occup; telle position dans la vie». D;s lors que j’avais entendu ces mots, d;j; quarante ans sont pass;s, n;anmoins je ne regrette point.

       C’est la plus int;ressante, Khalid m’avait-il oubli; ; dire de ce que j’ai appris il n’y a pas longtemps: Khaoukha Magomadov ;tait tu; au territoire appartenant au conseil du village l’Aslanbek-Cheripovo. Voil; pourquoi on s';tait ;tonn; dans la police que j';tais arriv; au m;me village. Peut-;tre l’;me fl;nant de l’abrek, en me reconnaissant comme un fr;re de raison, avait-elle voulu ; me montrer quelque chose? Il est peu probable que j’apprenne cela dans le courant de cette vie. Il me semble que quelque chose mistique y eut lieu. En v;rit;, les voies d’Allah sont imp;n;trables. Bien la co;ncidence non seulement que j'etais arriv; ; la m;me place, mais le fait que j’eusse failli devenir un pareil abrek. Je couvais aux profondeurs de l’;me les m;mes id;es et il y a la cause unique que je ne sois pas devenu un abrek. Quant ; l’;poque, elle ;tait abominable, n;anmoins pas assez cruelle. Bien, pas des offences, pas des complexes et pas la vanit; morbide et m;me pas la soif de la vengeance ont-ils fait Khasou choisir ce chemin. Aussi il pensa ; coup s;r: «peut-;tre tout passera bien» et esp;rait jusqu’; 1939, lorsqu’il ;tait devenu un prisonnier de la prison au Grozny;. C’est facilement s’imaginer les prisons de l’;poque de Staline. Je suis s;r, il entendait comme les caudataires communistes torturaient des gens dont la plupart ;taient innocents. Je suis s;r qu’il avait appris que maintenant il n’avait plus rien qu’on p;t perdre. Peut-;tre je n’aurais pas r;ussi ; tuer un garde, ; commettre l’;vasion de la prison, en profitant de son arme. Mais dans les semblables situations extr;mes certaines occasions sont connues o; les gens faisaient telles choses qui ;taient pass;es impossibles, au-dessus des ressources humaines. J'avais con;u le chemin d’abrek j’en avais tenu dans l’esprit pour l’occasion, si quelque chose de terrible passerait, mais il n’y a pass; rien comme ;a. Le Satan no faisait que grima;ait. Et une force surnaturelle m’a montr; ma propre pens;e secr;te qui ;tait r;alis;e par un autre homme qui est devenu le h;ros num;ro 1 dans ma conscience.

       Le m;rite principal de Khasou est ce qu’il eut fait  voir tout le monde qu’une personne forte et esp;rant ; Dieu, c’est elle qui ne peut pas ;tre vaincue par n’importe quel pouvoir, m;me par celui-l; de Staline. Les h;ros qui sont impos;s par une propagande totalitaire, ce sont-ils qui dans le meilleur cas ne peuvent que susciter de la commis;ration, aucune admiration. Comme une commis;ration envers des ;mes qui sont se perdues et tromp;es, qui avaient sacrifi; de sa vie, en la immolant sur l’autel des grands filous politiques. Ils sacrifi;rent soi-m;me pour que couper le pouvoir du gredin Hitler, pour que l’autre gredin, Staline, gouvernerait au lieu de lui. La tromperie jusqu’; l’erreur, jusqu’; la condition de zombi – voici cela par quoi peut-on expliquer l'incompr;hension de telle chose simple. Une chose pareille peut avoir lieu seulement o; un homme a perdu l’ind;pendance d’esprit. C’est, on dirait, il serait attrap; de la peur des opinions publiques et d;s lors il prend comme le but essentiel d’;tre un esclave obs;quieux de cette opinion. N’importe quels efforts ferait-il apr;s cet instant, n’importe quelle croix essaierait-il de porter – tout est vou; ; peine perdue si la voie choisie n’est pas juste.

       Au contraire, si la voie choisie est juste, quoique croix p;nible soit-il, cela m;ne ; la victoire ; coup s;r. Khasukha Magomadov d;clarant son propre djihad contre le monde sovi;tique du Satan, il en ;tait sorti le grand vainqueur.
           FIN